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Hommage à l’héritage pluriel de Mouloud Mammeri

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  • Hommage à l’héritage pluriel de Mouloud Mammeri

    Les activités pour la commémoration du 22ème anniversaire de la disparition tragique du célèbre écrivain, linguiste et anthropologue Mouloud Mammeri, se clôtureront aujourd’hui par la solennelle cérémonie de recueillement sur la tombe de l’illustre «Da L’Mouloud» après l’organisation de plusieurs activités durant toute une semaine à Tizi Ouzou et Ath Yenni.

    Hier, à la maison de culture de Tizi Ouzou qui porte le nom de l’illustre penseur, une conférence-débat autour de la vie et de l’œuvre de Mouloud Mammeri a été animée par Slimane Hachi. La conférence a été suivie de la projection du film la Colline oubliée d’Abderrahmane Bouguermouh, adapté du roman éponyme du regretté écrivain.

    Ces activités entrent dans le cadre de la semaine culturelle initiée par l’Association des enseignants de tamazight qui ont notamment organisé une exposition de documents retraçant la vie, l’œuvre et le combat de M. Mammeri, des projections de vidéos ainsi qu’un cycle de conférences-débats animées par des chercheurs et des universitaires, à l’instar de Saïd Chemakh, de Abdenour Abdeslam, de Malika et Idir Ahmed-Zaïd et de Rachid Bellil.

    Une semaine culturelle en hommage au regretté disparu a également été organisée au Centre culturel communal d’Ath Yenni sur l’initiative de l’association «Talwit».

    Sur le thème «Mouloud Mammeri, édificateur d’une nation plurielle», l’association a rendu hommage à l’œuvre multidimensionnelle tant sur le plan littéraire, scientifique que sur le plan de la lutte identitaire de celui qu’on surnomme Amusnaw.

    En plus des conférences-débats, des projections de films documentaires et des expositions, les soirées étaient animées par des représentations données par des jeunes d’associations culturelles venues de Boghni, d’Iferhounène et de Draa Ben Khedda, ainsi que la célèbre troupe Debza. Mouloud Mammeri a notamment marqué la littérature algérienne par ses célèbres romans la Colline oubliée, le Sommeil du juste, l’Opium et le Bâton et la Traversée qui représentent, selon les spécialistes, quatre moments forts de l’histoire de la société algérienne.

    En tant qu’anthropologue, M. Mammeri a dirigé le Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques d’Alger (Crape). Et c’est grâce à ces recherches que les pratiques de l’Ahellil de Gourara ont été sauvées de l’oubli. M. Mammeri a aussi recueilli et publié en 1969 les textes du poète kabyle Si Mohand U’Mhand.

    En 1980, c’est l’interdiction d’une de ses conférences à Tizi Ouzou sur la poésie kabyle ancienne qui est à l’origine du Printemps berbère.

    En 1982, il fonde à Paris le Centre d’études et de recherches amazighs (Ceram) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littérature amazighs sous forme de conférences complémentaires au sein de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

    En 1988, il reçoit le titre de docteur honoris causa à la Sorbonne.

    Mouloud Mammeri est mort tragiquement le 26 février 1989 suite à un accident de la circulation sur la route d’Aïn Defla alors qu’il revenait d’Oujda après avoir participé à un colloque sur l’amazighité.

    Par la Tribune

  • #2
    Un homme libre est parti; la cause, pour laquelle il a vécu, triomphera.

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