Les forces de sécurité ont transféré dans un endroit inconnu l'un des leaders de l'opposition réformatrice iranienne, Mehdi Karoubi, placé depuis plus de deux semaines en résidence surveillée à son domicile à Téhéran, a rapporté lundi son site Sahamnews
Selon Sahamnews, qui cite l'un des enfants de M. Karoubi, l'ancien chef du Parlement réformateur (2000-2004) et sa femme Fatemeh Karoubi ont été transférés jeudi soir vers un endroit inconnu.
"J'ai pu parler il y a quelques minutes à l'un des voisins. Il a affirmé que plusieurs véhicules de police sont arrivés devant l'immeuble et sont partis ensuite en compagnie d'une autre voiture sortant de l'immeuble. Depuis, l'immeuble est totalement évacué et toutes les lumières sont éteintes", a déclaré l'un des enfants non identifié nommément à Sahamnews.
Mehdi et Fatemeh Karoubi, tout comme l'autre leader de l'opposition, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, et son épouse, ont été placés en résidence surveillée après avoir appelé à une manifestation interdite le 14 février.
Ils ont été totalement coupés du monde la semaine dernière, les forces de sécurité investissant leurs domiciles et évacuant tous leurs proches, notamment leurs gardes de sécurité.
La France a exprimé sa grande préoccupation pour le sort des deux chefs de l'opposition, le ministère des Affaires étrangères "appelant, à nouveau, les autorités iraniennes à libérer toutes les personnes arbitrairement détenues".
Le gouvernement allemand a aussi protesté contre ces mesures et appelé "le gouvernement iranien à informer sans délai les familles de MM. Karoubi et Moussavi de leur lieu de détention et d'accorder aux deux hommes accès à des avocats".
La justice iranienne avait confirmé la mise en résidence surveillée des deux hommes, les menaçant de mesures supplémentaires.
"Aujourd'hui, ce mouvement (de l'opposition) a dépassé la sédition et s'est transformé en un mouvement contre-révolutionnaire (...) La main de l'étranger et de l'oppression (Etats-Unis, ndlr) y est visible", a déclaré le procureur général Gholamhossein Mohseni Ejeie, cité par l'agence officielle Irna.
"Dans un premier temps, les contacts des chefs de la sédition, les allées et venues et les contacts téléphoniques ont été coupés et si nécessaire d'autres actions seront entreprises contre eux. Ils sont actuellement restreints" dans leur mouvement et contacts, a-t-il ajouté.
Le pouvoir accuse désormais les deux hommes et leurs partisans d'être des "contre-révolutionnaires", les rangeant parmi les groupes d'opposition qui réclament la chute du régime islamique.
Le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, les a accusés de "trahison" et affirmé qu'ils seraient mis dans l'impossibilité de s'exprimer.
A l'appel des sites de MM. Moussavi et Karoubi, plusieurs milliers de personnes étaient descendues dans la rue le 14 février pour participer à une manifestation antigouvernementale, la première depuis un an. Deux personnes ont été tuées lors de la manifestation.
Les sites de l'opposition ont appelé à de nouvelles manifestations le 1er mars pour protester contre le traitement des deux opposants. L'ancien président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005) a également demandé la fin du régime de résidence surveillée qui leur est imposé.
Par AFP
Selon Sahamnews, qui cite l'un des enfants de M. Karoubi, l'ancien chef du Parlement réformateur (2000-2004) et sa femme Fatemeh Karoubi ont été transférés jeudi soir vers un endroit inconnu.
"J'ai pu parler il y a quelques minutes à l'un des voisins. Il a affirmé que plusieurs véhicules de police sont arrivés devant l'immeuble et sont partis ensuite en compagnie d'une autre voiture sortant de l'immeuble. Depuis, l'immeuble est totalement évacué et toutes les lumières sont éteintes", a déclaré l'un des enfants non identifié nommément à Sahamnews.
Mehdi et Fatemeh Karoubi, tout comme l'autre leader de l'opposition, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, et son épouse, ont été placés en résidence surveillée après avoir appelé à une manifestation interdite le 14 février.
Ils ont été totalement coupés du monde la semaine dernière, les forces de sécurité investissant leurs domiciles et évacuant tous leurs proches, notamment leurs gardes de sécurité.
La France a exprimé sa grande préoccupation pour le sort des deux chefs de l'opposition, le ministère des Affaires étrangères "appelant, à nouveau, les autorités iraniennes à libérer toutes les personnes arbitrairement détenues".
Le gouvernement allemand a aussi protesté contre ces mesures et appelé "le gouvernement iranien à informer sans délai les familles de MM. Karoubi et Moussavi de leur lieu de détention et d'accorder aux deux hommes accès à des avocats".
La justice iranienne avait confirmé la mise en résidence surveillée des deux hommes, les menaçant de mesures supplémentaires.
"Aujourd'hui, ce mouvement (de l'opposition) a dépassé la sédition et s'est transformé en un mouvement contre-révolutionnaire (...) La main de l'étranger et de l'oppression (Etats-Unis, ndlr) y est visible", a déclaré le procureur général Gholamhossein Mohseni Ejeie, cité par l'agence officielle Irna.
"Dans un premier temps, les contacts des chefs de la sédition, les allées et venues et les contacts téléphoniques ont été coupés et si nécessaire d'autres actions seront entreprises contre eux. Ils sont actuellement restreints" dans leur mouvement et contacts, a-t-il ajouté.
Le pouvoir accuse désormais les deux hommes et leurs partisans d'être des "contre-révolutionnaires", les rangeant parmi les groupes d'opposition qui réclament la chute du régime islamique.
Le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, les a accusés de "trahison" et affirmé qu'ils seraient mis dans l'impossibilité de s'exprimer.
A l'appel des sites de MM. Moussavi et Karoubi, plusieurs milliers de personnes étaient descendues dans la rue le 14 février pour participer à une manifestation antigouvernementale, la première depuis un an. Deux personnes ont été tuées lors de la manifestation.
Les sites de l'opposition ont appelé à de nouvelles manifestations le 1er mars pour protester contre le traitement des deux opposants. L'ancien président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005) a également demandé la fin du régime de résidence surveillée qui leur est imposé.
Par AFP
Commentaire