RAPATRIEMENT DES ALGÉRIENS DE LIBYE
Le Tassili II coincé à Benghazi
Le car-ferry Tassili II envoyé par le gouvernement algérien à Benghazi, en Libye, pour rapatrier près d’un millier d’Algériens, n’a toujours pas quitté le port libyen, a-t-on appris, hier, de source proche de la direction générale de l’ENTMV. La confusion qui règne au niveau de l’enceinte portuaire de Benghazi serait à l’origine du retard accusé par le Tassili II .
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Envoyé en urgence, il y a de cela trois jours, le car-ferry Tassili II, appartenant à l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), est toujours au niveau du port de Benghazi, en Libye.
Sa mission : évacuer en urgence les ressortissants algériens, dont le nombre avoisinerait le millier dans ce pays. Selon le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, près de 150 familles algériennes sont actuellement en Libye.
D’ailleurs, ce même responsable avait indiqué à l’adresse des ressortissants algériens désireux de regagner l'Algérie de «prendre leurs dispositions pour se rendre le lundi 28 février au port de Benghazi afin d’embarquer pour Alger». «Il y aurait 700 Algériens résidant à Benghazi.
Peut-être qu'ils ne souhaitent pas tous rentrer, mais nous avons pris les mesures nécessaires pour les rapatrier», a ajouté M. Medelci, ministre des Affaires étrangères. Plus de 2 000 Algériens ont été rapatriés par avion de Libye, at- il rappelé.
Selon d’autres sources, des compatriotes résidant à l’intérieur du pays, notamment à Mesrata ont trouvé des difficultés à regagner le territoire national ou encore le port de Benghazi pour embarquer sur le car-ferry Tassili II.
Il y a lieu de noter que sur 8 000 Algériens résidant en Libye, quelque 1 500 sont déjà rentrés au pays, 1 300 par avions d’Air Algérie affrétés par le gouvernement et les 200 autres par voie terrestre, soit par le poste frontalier Deb Deb situé à 450 km d’Illizi, à l’extrême sud du pays.
Par ailleurs, on indique que près de 80 Algériens résidant en Libye ont pu gagner le territoire égyptien via le passage frontalier Es-Saloum depuis le début de la crise en Libye. Selon des sources diplomatiques, hormis deux familles, la majorité des ressortissants sont des travailleurs contractuels et des sportifs résidant dans les régions Est de Libye.
En revanche, dans les régions ouest proches des frontières algériennes et tunisiennes et la capitale Tripoli, des familles algériennes y sont établies depuis très longtemps.
Par ailleurs, l’ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, a déclaré à l'APS que les services de l'ambassade ont dépêché, dès l'arrivée des premiers groupes d'Algériens à Es-Saloum, des agents du consulat pour prendre en charge le passage de ces derniers en territoire égyptien et leur transport au Caire.
Des sources proches du consulat ont indiqué que l'arrivée d'Algériens au point de passage Es-saloum se fait par groupes, en raison de la situation dans les villes libyennes marquée par l'interruption de la communication et l'absence des moyens de transport.
Le consul d'Algérie au Caire a souligné que la majorité de ceux qui ont fui la Libye ont laissé leurs passeports chez leurs patrons ou leurs tuteurs, ce qui a contraint la mission diplomatique sur place à leur fournir des autorisations de sortie après confirmation de leur identité.
«Les Algériens se sont retrouvés du jour au lendemain sans argent et sans papiers d'identité après la destruction des sociétés au sein desquelles ils travaillaient, par les gardiens eux-mêmes qui ont de surcroît délesté les travailleurs de leurs biens», a, pour sa part, déclaré Fillali Kheireddine de Jijel, exerçant comme pâtissier dans une société pétrolière à Al Ouaha, à 350 km à l'est de Benghazi La mission de l'ambassade dans la région d'Es-Saloum a fourni sur place des autorisations de sortie à ceux qui ne possédaient pas de passeport en leur assurant le transport vers le Caire, comme l'a confirmé un des agents du consulat présents sur les lieux.
Le soir DZ
Le Tassili II coincé à Benghazi
Le car-ferry Tassili II envoyé par le gouvernement algérien à Benghazi, en Libye, pour rapatrier près d’un millier d’Algériens, n’a toujours pas quitté le port libyen, a-t-on appris, hier, de source proche de la direction générale de l’ENTMV. La confusion qui règne au niveau de l’enceinte portuaire de Benghazi serait à l’origine du retard accusé par le Tassili II .
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Envoyé en urgence, il y a de cela trois jours, le car-ferry Tassili II, appartenant à l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), est toujours au niveau du port de Benghazi, en Libye.
Sa mission : évacuer en urgence les ressortissants algériens, dont le nombre avoisinerait le millier dans ce pays. Selon le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, près de 150 familles algériennes sont actuellement en Libye.
D’ailleurs, ce même responsable avait indiqué à l’adresse des ressortissants algériens désireux de regagner l'Algérie de «prendre leurs dispositions pour se rendre le lundi 28 février au port de Benghazi afin d’embarquer pour Alger». «Il y aurait 700 Algériens résidant à Benghazi.
Peut-être qu'ils ne souhaitent pas tous rentrer, mais nous avons pris les mesures nécessaires pour les rapatrier», a ajouté M. Medelci, ministre des Affaires étrangères. Plus de 2 000 Algériens ont été rapatriés par avion de Libye, at- il rappelé.
Selon d’autres sources, des compatriotes résidant à l’intérieur du pays, notamment à Mesrata ont trouvé des difficultés à regagner le territoire national ou encore le port de Benghazi pour embarquer sur le car-ferry Tassili II.
Il y a lieu de noter que sur 8 000 Algériens résidant en Libye, quelque 1 500 sont déjà rentrés au pays, 1 300 par avions d’Air Algérie affrétés par le gouvernement et les 200 autres par voie terrestre, soit par le poste frontalier Deb Deb situé à 450 km d’Illizi, à l’extrême sud du pays.
Par ailleurs, on indique que près de 80 Algériens résidant en Libye ont pu gagner le territoire égyptien via le passage frontalier Es-Saloum depuis le début de la crise en Libye. Selon des sources diplomatiques, hormis deux familles, la majorité des ressortissants sont des travailleurs contractuels et des sportifs résidant dans les régions Est de Libye.
En revanche, dans les régions ouest proches des frontières algériennes et tunisiennes et la capitale Tripoli, des familles algériennes y sont établies depuis très longtemps.
Par ailleurs, l’ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, a déclaré à l'APS que les services de l'ambassade ont dépêché, dès l'arrivée des premiers groupes d'Algériens à Es-Saloum, des agents du consulat pour prendre en charge le passage de ces derniers en territoire égyptien et leur transport au Caire.
Des sources proches du consulat ont indiqué que l'arrivée d'Algériens au point de passage Es-saloum se fait par groupes, en raison de la situation dans les villes libyennes marquée par l'interruption de la communication et l'absence des moyens de transport.
Le consul d'Algérie au Caire a souligné que la majorité de ceux qui ont fui la Libye ont laissé leurs passeports chez leurs patrons ou leurs tuteurs, ce qui a contraint la mission diplomatique sur place à leur fournir des autorisations de sortie après confirmation de leur identité.
«Les Algériens se sont retrouvés du jour au lendemain sans argent et sans papiers d'identité après la destruction des sociétés au sein desquelles ils travaillaient, par les gardiens eux-mêmes qui ont de surcroît délesté les travailleurs de leurs biens», a, pour sa part, déclaré Fillali Kheireddine de Jijel, exerçant comme pâtissier dans une société pétrolière à Al Ouaha, à 350 km à l'est de Benghazi La mission de l'ambassade dans la région d'Es-Saloum a fourni sur place des autorisations de sortie à ceux qui ne possédaient pas de passeport en leur assurant le transport vers le Caire, comme l'a confirmé un des agents du consulat présents sur les lieux.
Le soir DZ
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