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Lorsque Kouider Ben Aoum vous parle des mathématiques, il vous semble écouter un conte littéraire. La fiction enrobe le discours et les chiffres, ces « personnages » abstraits deviennent des acteurs qui parlent, bougent et vous deviennent, soudain, familiers.
Les mathématiques deviennent ainsi un art, dans lequel on y plonge avec bonheur. C’est toute la magie avec laquelle Kouider vous apprend les maths. Cet artiste à l’activité débordante ne se suffit pas à faire aimer les maths aux nombreux étudiants de la célèbre université belge de Louvain la Neuve. En quelques années de professorat dans ce lieu culte de la connaissance, il s’est imposé, également, comme animateur entre les différents paliers des cursus universitaires, et créateur de méthodes d’approche attractives de la science des maths. Un premier livre pédagogique publié en Belgique (diffusé aussi en France) dans lequel Kouider Ben Aoum rappelle à coups d’illustrations, d’exemples et d’exercices corrigés les principales théories des maths modernes. Livre présenté à l’exposition sur l’œuvre et la vie d’Einstein, organisée à Bruxelles en début d’année. « Mon deuxième livre est chez l’éditeur, et je finis le troisième volume », nous déclare Kouider. Il s’agit en fait d’une trilogie sur les mathématiques. « J’y ai toujours pensé, depuis que j’étais enseignant à l’université d’Oran (l’USTO), malheureusement les conditions de ce début des années 1990 ne le permettaient guère », explique-t-il, avec une certaine amertume. C’est que Kouider a, comme un grand nombre de cerveaux, quitté le pays durant les années de braises à contrecœur.
Formé à l’université d’Oran, remarqué pour la qualité de ses résultats, il obtint une bourse d’études à l’université française de Lille où il décroche son doctorat de 3e cycle en 1983. Il revient à Oran comme maître assistant jusqu’en 1990. Il repart ensuite pour un doctorat d’Etat, qu’il finit avec brio en 1994. De retour à Oran, il constate la « descente aux enfers » du monde universitaire et de toute la société algérienne. Face aux menaces et à l’impossibilité de réaliser ses projets à Oran, Kouider, sur le conseil de sa famille et d’amis proches, quitte le pays. « Je pensais rester 2 ou 3 ans, le temps de terminer mes recherches et revenir à Oran », explique-t-il. Et d’ajouter : « Hélas, occupé à la rédaction de mes livres, à l’enseignement à l’université... je n’ai pas vu grandir mes deux petits enfants. Ils sont aujourd’hui adolescents, l’aîné va sur la première année universitaire... maths, le cadet suit. » Mais l’attache au pays est plus forte, et pour conjurer le sort, le professeur monte des projets d’échange et de formation avec l’université d’Oran. « Mon but est de faire bénéficier des étudiants algériens de formation en Belgique, ainsi que des séminaires de Belges à Oran. Monter aussi des projets en commun... Nous sommes sur la bonne voie, mais je souhaiterais que toutes les volontés et les compétences en la matière nous rejoignent », déclare-t-il. Il nous dit privilégier le travail d’équipe, comme au temps où il jouait en équipe nationale juniors de football. Là encore, il a été classé meilleur joueur du tournoi international de Cannes (France) en avril 1975. Il nous exhibe fièrement son trophée qu’il garde dans son salon. Ses coéquipiers d’alors ? Nombreux, parmi lesquels Belloumi, Assad, Bahbouh... La grande épopée, comme il aime à répéter. Comme quoi, Kouider casse l’image d’un génie des maths, chétif, portant des lunettes et solitaire. La passion du football lui a, peut-être, appris à jongler avec les chiffres. En attendant, il continue à penser à ses projets pour Oran. Son aide le plus proche demeure pour l’instant son épouse, fille de son bled, elle aussi professeur de maths à l’université de Namur.
El watan.
Les mathématiques deviennent ainsi un art, dans lequel on y plonge avec bonheur. C’est toute la magie avec laquelle Kouider vous apprend les maths. Cet artiste à l’activité débordante ne se suffit pas à faire aimer les maths aux nombreux étudiants de la célèbre université belge de Louvain la Neuve. En quelques années de professorat dans ce lieu culte de la connaissance, il s’est imposé, également, comme animateur entre les différents paliers des cursus universitaires, et créateur de méthodes d’approche attractives de la science des maths. Un premier livre pédagogique publié en Belgique (diffusé aussi en France) dans lequel Kouider Ben Aoum rappelle à coups d’illustrations, d’exemples et d’exercices corrigés les principales théories des maths modernes. Livre présenté à l’exposition sur l’œuvre et la vie d’Einstein, organisée à Bruxelles en début d’année. « Mon deuxième livre est chez l’éditeur, et je finis le troisième volume », nous déclare Kouider. Il s’agit en fait d’une trilogie sur les mathématiques. « J’y ai toujours pensé, depuis que j’étais enseignant à l’université d’Oran (l’USTO), malheureusement les conditions de ce début des années 1990 ne le permettaient guère », explique-t-il, avec une certaine amertume. C’est que Kouider a, comme un grand nombre de cerveaux, quitté le pays durant les années de braises à contrecœur.
Formé à l’université d’Oran, remarqué pour la qualité de ses résultats, il obtint une bourse d’études à l’université française de Lille où il décroche son doctorat de 3e cycle en 1983. Il revient à Oran comme maître assistant jusqu’en 1990. Il repart ensuite pour un doctorat d’Etat, qu’il finit avec brio en 1994. De retour à Oran, il constate la « descente aux enfers » du monde universitaire et de toute la société algérienne. Face aux menaces et à l’impossibilité de réaliser ses projets à Oran, Kouider, sur le conseil de sa famille et d’amis proches, quitte le pays. « Je pensais rester 2 ou 3 ans, le temps de terminer mes recherches et revenir à Oran », explique-t-il. Et d’ajouter : « Hélas, occupé à la rédaction de mes livres, à l’enseignement à l’université... je n’ai pas vu grandir mes deux petits enfants. Ils sont aujourd’hui adolescents, l’aîné va sur la première année universitaire... maths, le cadet suit. » Mais l’attache au pays est plus forte, et pour conjurer le sort, le professeur monte des projets d’échange et de formation avec l’université d’Oran. « Mon but est de faire bénéficier des étudiants algériens de formation en Belgique, ainsi que des séminaires de Belges à Oran. Monter aussi des projets en commun... Nous sommes sur la bonne voie, mais je souhaiterais que toutes les volontés et les compétences en la matière nous rejoignent », déclare-t-il. Il nous dit privilégier le travail d’équipe, comme au temps où il jouait en équipe nationale juniors de football. Là encore, il a été classé meilleur joueur du tournoi international de Cannes (France) en avril 1975. Il nous exhibe fièrement son trophée qu’il garde dans son salon. Ses coéquipiers d’alors ? Nombreux, parmi lesquels Belloumi, Assad, Bahbouh... La grande épopée, comme il aime à répéter. Comme quoi, Kouider casse l’image d’un génie des maths, chétif, portant des lunettes et solitaire. La passion du football lui a, peut-être, appris à jongler avec les chiffres. En attendant, il continue à penser à ses projets pour Oran. Son aide le plus proche demeure pour l’instant son épouse, fille de son bled, elle aussi professeur de maths à l’université de Namur.
El watan.
Je rigole sahbi ne le prends pas mal 
pour deconner
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