Medelci : Nous allons revenir à un ordre juridique normal
1 Mar 2011 16:27
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé que la levée de l’état d’urgence en Algérie était la preuve que la lutte antiterroriste a porté ses fruits. «*L’état d’urgence était rendu nécessaire par la lutte contre le terrorisme, le fait que depuis plusieurs mois, la question de (sa) levée (…) était dans l’agenda du gouvernement indique d’abord que la lutte contre le terrorisme a porté ses fruits*», a souligné M. Medelci dans un entretien à la télévision mexicaine TELEVISA.
Avec la levée de l’état d’urgence, a-t-il expliqué, «*les mesures exceptionnelles (…) qui donnaient la possibilité au ministre de l’Intérieur et aux walis de prendre eux-mêmes des décisions qui sont du ressort des institutions, et en particulier de la justice, est maintenant considérée comme faisant partie du passé*».
«*Nous allons donc revenir à l’ordre juridique normal, classique avec des garanties qu’il faudra donner, que nous allons donner à chacun pour se défendre*» a-t-il dit, soulignant toutefois que la lutte contre le terrorisme «*n’était pas terminée, ni en Algérie ni ailleurs*».
Et d’ajouter, «*de la même manière que dans la plupart des pays il y a des dispositifs de lutte contre le terrorisme, il y en a chez aussi nous*». M. Medelci a précisé à ce sujet que «*l’essentiel de ces dispositifs se trouve déjà dans l’arsenal juridique de notre pays*», relevant qu’*»il y a quelques petits ajustements apportés au code de procédure pénale, qui permet désormais à l’Etat d’intervenir de façon tout à fait conforme à son droit positif*»
. Par ailleurs et en réponse à une question sur «*les acquis les plus importants en matière de démocratie en Algérie*», le ministre des Affaires étrangères a estimé que le premier acquis «*est certainement le pluralisme politique*», rappelant l’existence en Algérie de 27 partis politiques agréés et mettant en exergue une «*pluralité d’avis et de conceptions du projet économique et social*». M. Medelci a également évoqué une liberté «*exceptionnelle*» de la presse écrite qui joue un «*rôle extrêmement important dans l’approfondissement de la démocratie*».
Il a relevé aussi la décision prise lors du Conseil des ministres du 3 février et qui «*va encore, a-t-il dit, renforcer cette liberté d’opinion, puisque les vecteurs publics, que constituent la télévision et la radio, vont être davantage ouverts pour permettre à l’ensemble des partis, y compris ceux qui sont dans l’opposition, de s’exprimer de manière équitable*».
Algerie Plus
1 Mar 2011 16:27
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé que la levée de l’état d’urgence en Algérie était la preuve que la lutte antiterroriste a porté ses fruits. «*L’état d’urgence était rendu nécessaire par la lutte contre le terrorisme, le fait que depuis plusieurs mois, la question de (sa) levée (…) était dans l’agenda du gouvernement indique d’abord que la lutte contre le terrorisme a porté ses fruits*», a souligné M. Medelci dans un entretien à la télévision mexicaine TELEVISA.
Avec la levée de l’état d’urgence, a-t-il expliqué, «*les mesures exceptionnelles (…) qui donnaient la possibilité au ministre de l’Intérieur et aux walis de prendre eux-mêmes des décisions qui sont du ressort des institutions, et en particulier de la justice, est maintenant considérée comme faisant partie du passé*».
«*Nous allons donc revenir à l’ordre juridique normal, classique avec des garanties qu’il faudra donner, que nous allons donner à chacun pour se défendre*» a-t-il dit, soulignant toutefois que la lutte contre le terrorisme «*n’était pas terminée, ni en Algérie ni ailleurs*».
Et d’ajouter, «*de la même manière que dans la plupart des pays il y a des dispositifs de lutte contre le terrorisme, il y en a chez aussi nous*». M. Medelci a précisé à ce sujet que «*l’essentiel de ces dispositifs se trouve déjà dans l’arsenal juridique de notre pays*», relevant qu’*»il y a quelques petits ajustements apportés au code de procédure pénale, qui permet désormais à l’Etat d’intervenir de façon tout à fait conforme à son droit positif*»
. Par ailleurs et en réponse à une question sur «*les acquis les plus importants en matière de démocratie en Algérie*», le ministre des Affaires étrangères a estimé que le premier acquis «*est certainement le pluralisme politique*», rappelant l’existence en Algérie de 27 partis politiques agréés et mettant en exergue une «*pluralité d’avis et de conceptions du projet économique et social*». M. Medelci a également évoqué une liberté «*exceptionnelle*» de la presse écrite qui joue un «*rôle extrêmement important dans l’approfondissement de la démocratie*».
Il a relevé aussi la décision prise lors du Conseil des ministres du 3 février et qui «*va encore, a-t-il dit, renforcer cette liberté d’opinion, puisque les vecteurs publics, que constituent la télévision et la radio, vont être davantage ouverts pour permettre à l’ensemble des partis, y compris ceux qui sont dans l’opposition, de s’exprimer de manière équitable*».
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