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Prison avec sursis requise contre Jean-Marie Le Pen

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    Affiches de campagne avec des drapeaux algériens en France
    Prison avec sursis requise contre Jean-Marie Le Pen


    Une peine d'emprisonnement avec sursis a été requise ce mardi 1er mars devant le tribunal correctionnel de Nanterre (région parisienne) contre Jean-Marie Le Pen pour avoir, par des affichettes de campagne, incité à la haine envers la population musulmane et les personnes d'origine algérienne.
    Le procureur de la République, Yvon Tallec, a laissé le soin à la quatorzième chambre, saisie sur citation directe par le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (Mrap), de fixer le quantum de la peine et le montant d'une amende. La décision a été mise en délibéré au 5 avril.

    L'affiche litigieuse représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France recouverte du drapeau algérien sur laquelle se dressaient des minarets en forme de missiles, avec pour titre "Non à l'islamisme".
    Lors des dernières élections régionales, en février 2010, le mouvement "jeunesse" du Front national avait diffusé ces affiches en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et sur son site internet, puis partout en France. A l'époque, l'affaire avait suscité des protestations de l'Algérie.

    Début décembre, le tribunal correctionnel de Paris avait mis hors de cause Jean-Marie Le Pen, poursuivi pour les mêmes faits par la Ligue contre le Racisme et l'Antisémitisme et SOS Racisme, sans aborder le fond du dossier, déboutant les deux associations pour de pures questions de forme.

    Lors de l'audience à Nanterre, l'avocat du Mrap, Me Khaled Lasbeur, a produit une vidéo d'un discours du 7 mars 2010 dans lequel Jean-Marie Le Pen "revendique la paternité de l'affiche, constituant de ce fait l'infraction de provocation à la haine", selon le procureur de la République.
    De son côté, l'avocat du Front national et de Jean-Marie Le Pen, Me Wallerand de Saint Just, a rappelé que l'affiche litigieuse disait : "Non à l'islamisme" et pas à l'islam. Concernant le discours de Jean-Marie Le Pen, son avocat a concédé que son client justifiait l'affiche mais que cela ne prouvait en rien qu'il "était l'auteur, le directeur de publication des sites internet ayant diffusé l'affiche, l'imprimeur ou le colleur de ces affiches". "C'est un procès d'intention fait à M. Le Pen. Un homme politique a le droit de dire que l'islamisme constitue un danger pour la France !", a affirmé Me Wallerand de Saint Just.
    T.S.A
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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