Dans la matinée de mardi 01 mars, un sit-in a été observé par une cinquantaine d’éléments de la garde communale à l’intérieur du siège de la wilaya de Bouira.
« Nous sommes venus aujourd’hui pour avoir la réponse des autorités locales, car nous leur avons remis une plate-forme de revendications la semaine dernière, et ils nous ont affirmé que certains points pourraient être pris en charge au niveau local. Et voila que personne n’a daigné nous recevoir», a affirmé un garde communal, en colère.
Après avoir attendu plusieurs heures, les gardes communaux, la mort dans l’âme, sont repartis pour revenir dimanche prochain. « Nous allons revenir à la charge dimanche prochain et nous demandons à ce que la réponse à nos revendications soit écrite», déclarent les protestataires.
En ce qui concerne leurs revendications, les gardes communaux demandent d’être considéré dans leur travail. Après avoir passé une quinzaine d’années à combattre le terrorisme, ces derniers réclament un peu de « dignité » et d’être rémunéré en fonction de leurs efforts. « Nous sommes opérationnels 24h/24h avec tous les risques de notre métier, et en contre partie, ils ne nous paient que 8 heures comme des employés de la fonction publique », soulignent-ils.
En outre, les gardes communaux réclament également un statut qui va garantir l’ensemble de leurs droits. Ainsi, ces derniers nous ont affirmé que le ministère de l’intérieur et des collectivités locales compte se réunir avec une dizaine de wilayas, à l’exception des trois wilayas, notamment Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdès. À cet effet, les gardes communaux protestataires souhaitent à ce que toutes les wilayas soient impliquées. « Cette question concerne tous les gardes communaux à travers tout le pays et pas uniquement certaines wilayas », dit-on.
Ali Cherarak, El Watan
« Nous sommes venus aujourd’hui pour avoir la réponse des autorités locales, car nous leur avons remis une plate-forme de revendications la semaine dernière, et ils nous ont affirmé que certains points pourraient être pris en charge au niveau local. Et voila que personne n’a daigné nous recevoir», a affirmé un garde communal, en colère.
Après avoir attendu plusieurs heures, les gardes communaux, la mort dans l’âme, sont repartis pour revenir dimanche prochain. « Nous allons revenir à la charge dimanche prochain et nous demandons à ce que la réponse à nos revendications soit écrite», déclarent les protestataires.
En ce qui concerne leurs revendications, les gardes communaux demandent d’être considéré dans leur travail. Après avoir passé une quinzaine d’années à combattre le terrorisme, ces derniers réclament un peu de « dignité » et d’être rémunéré en fonction de leurs efforts. « Nous sommes opérationnels 24h/24h avec tous les risques de notre métier, et en contre partie, ils ne nous paient que 8 heures comme des employés de la fonction publique », soulignent-ils.
En outre, les gardes communaux réclament également un statut qui va garantir l’ensemble de leurs droits. Ainsi, ces derniers nous ont affirmé que le ministère de l’intérieur et des collectivités locales compte se réunir avec une dizaine de wilayas, à l’exception des trois wilayas, notamment Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdès. À cet effet, les gardes communaux protestataires souhaitent à ce que toutes les wilayas soient impliquées. « Cette question concerne tous les gardes communaux à travers tout le pays et pas uniquement certaines wilayas », dit-on.
Ali Cherarak, El Watan