Entre autres objectifs ciblés par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, dans une première étape, c’est-à-dire à l’horizon 2007, celui de ramener le ratio de consommation du citoyen algérien en produits halieutiques à 6,2 kg par an.
Cela alors que la moyenne annuelle de consommation de poisson en Algérie est de 5,2 kg/an/habitant.
Ce qui n’empêche pas le poisson algérien de se vendre en Europe du Sud, et frais s’il vous plaît.
Même s’ils ne sont pas très nombreux, nous avons rencontré lors du Salon de la pêche et de l’aquaculture plusieurs exportateurs de différentes espèces de poisson algérien, très prisé en Europe notamment les crustacés, vers des pays comme la France, l’Italie et l’Espagne. C’est le cas de la crevette exportée congelée, du homard et de la langouste qui font le trajet dans des viviers pour arriver vivants de l’autre côté de la mer.
Le nombre de ces exportateurs ne cesse de s’accroître notamment depuis l’ouverture du marché et ils sont généralement associés à leurs partenaires européens qui deviennent ainsi des intermédiaires sur le marché européen.
Les échanges vont dans les deux sens et le repreneur européen du poisson algérien est souvent lui-même fournisseur de matériel de pêche pour la conservation tel que les viviers ou les machines à glace.
Nos exportateurs sont souvent des armateurs et/ou pêcheurs, mais aussi ceux qui font de la collecte dans les différents ports. La concurrence est très rude, et la bataille sans merci, pour que la loi de l’offre et la demande apporte toujours plus de profits et amortissent ainsi les frais de leurs navires. En attendant de voir se développer la filière de la transformation des produits de pêche, il arrive que le poisson algérien exporté se trouve une nouvelle fois importé sous forme de congelé.
- La tribune
Cela alors que la moyenne annuelle de consommation de poisson en Algérie est de 5,2 kg/an/habitant.
Ce qui n’empêche pas le poisson algérien de se vendre en Europe du Sud, et frais s’il vous plaît.
Même s’ils ne sont pas très nombreux, nous avons rencontré lors du Salon de la pêche et de l’aquaculture plusieurs exportateurs de différentes espèces de poisson algérien, très prisé en Europe notamment les crustacés, vers des pays comme la France, l’Italie et l’Espagne. C’est le cas de la crevette exportée congelée, du homard et de la langouste qui font le trajet dans des viviers pour arriver vivants de l’autre côté de la mer.
Le nombre de ces exportateurs ne cesse de s’accroître notamment depuis l’ouverture du marché et ils sont généralement associés à leurs partenaires européens qui deviennent ainsi des intermédiaires sur le marché européen.
Les échanges vont dans les deux sens et le repreneur européen du poisson algérien est souvent lui-même fournisseur de matériel de pêche pour la conservation tel que les viviers ou les machines à glace.
Nos exportateurs sont souvent des armateurs et/ou pêcheurs, mais aussi ceux qui font de la collecte dans les différents ports. La concurrence est très rude, et la bataille sans merci, pour que la loi de l’offre et la demande apporte toujours plus de profits et amortissent ainsi les frais de leurs navires. En attendant de voir se développer la filière de la transformation des produits de pêche, il arrive que le poisson algérien exporté se trouve une nouvelle fois importé sous forme de congelé.
- La tribune
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