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Pauvreté et désespoir dans les taudis de Casablanca

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  • Pauvreté et désespoir dans les taudis de Casablanca

    Bonjour, avec la perte de 50 000 emplois industriel entre 1994 et 2002, il est bien difficile de relever le défi de la pauvreté dans les grandes villes marocaines, un 3 piéce à Mohamédia avec climatisation coûte dans les 50 000 euros, pour les touristes et la bourgeoisie, bien sûr il n'y a pas de probléme.
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    Des chiens errent dans les allées, entre les cabanes de tôle chauffées à blanc, isolées de la route par un haut mur de béton. Des femmes papotent en faisant la queue à la pompe à eau, de jeunes garçons reniflent de la colle dans des sacs en plastique.

    Seul le temps abonde dans les bidonvilles de Casablanca, capitale économique du Maroc. Petite localité côtière devenue un de port de premier plan, sous le protectorat français, dans la première moitié du XXe siècle, "Casa" a absorbé des vagues de migrants chassés des campagnes par la pauvreté, et compte à présent plus de trois millions d'habitants.

    Mais les services publics n'ont pas réussi à accompagner cette expansion effrénée. Les usines qui ont contribué à l'enrichissement de la ville ne recrutent plus, au contraire: 50.000 emplois industriels y ont disparu entre 1994 et 2002.

    Le taux de chômage, dans la région, est d'environ 25% - bien plus que la moyenne nationale - même s'il est difficile de le déterminer précisément du fait de l'importance du secteur informel: cireurs de chaussures, journaliers et vendeurs de rue.

    Près de trois ans ont passé depuis que 14 jeunes membres d'une organisation islamiste radicale ont quitté leur quartier de Casablanca pour se faire exploser dans la capitale économique, faisant 45 morts.

    Les attentats ont choqué la population du royaume, fier de sa stabilité sociale, et attiré l'attention sur les groupes religieux radicaux qui ont pris sur eux de défendre l'ordre moral et enseignent, dans les quartiers défavorisés, la guerre sainte (djihad) aux jeunes les plus impressionnables.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Crise du logement.

    Après les attentats de 2003, la police a arrêté plusieurs responsables des mouvements extrémistes. Mais des travailleurs sociaux marocains estiment que le contexte - chômage et pauvreté - n'a pas changé.

    "La situation n'a pas changé", souligne Zakaria Boujidi, de l'Association du travail culturel et volontaire de Casablanca. "A Sidi Moumen, quartier d'où venaient les auteurs des attentats, il y a encore plus de bidonvilles qu'avant."

    Le gouvernement réformateur du roi Mohamed VI s'est fixé comme objectif d'éliminer tous les taudis et a entrepris la construction d'une dizaine de villes nouvelles pour désengorger les grands centres urbains.

    La population de Casablanca croît de 100.000 habitants par an, et il manque à la ville 250.000 logements, selon des chiffres officiels. Pour satisfaire la demande, des immeubles apparaissent partout, et des logements sont proposés aux habitants des quartiers insalubres à prix réduit.

    "Beaucoup de gens ont bénéficié de ce programme", affirme Zahidi Elarbi, de l'Alliance des associations de Sidi Moumen. "Mais pour changer véritablement le quartier, les taudis dans lesquels ces gens vivaient doivent être détruits. Au lieu de ça, ils les vendent à d'autres."

    Parcourant dans sa vieille Mercedes les rues de son quartier de Hay Mohammedi, le musicien Omar Essayed, du mythique Nass el Ghiwane, montre les lieux où son groupe a donné ses premiers concerts, à la fin des années 1960. Nass el Ghiwane s'est trouvé un large public en imprimant sur une musique traditionnelle des paroles exprimant la colère et la frustration des plus démunis.

    DES MOSQUEES CLANDESTINES

    "Il y avait un théâtre ici, avant", dit-il. "Ils l'ont détruit. Ils ont démoli le cinéma Vox et un stade. Où les jeunes peuvent-ils aller ? S'ils ont beaucoup d'argent, ils vont dans les discothèques. Sinon, c'est la mosquée."

    Son quartier a toujours été pauvre. Il se souvient qu'enfant il a dû chercher sa pitance dans des poubelles. La différence, dit-il, c'est qu'aujourd'hui le désespoir et la violence ont remplacé la solidarité.

    La plupart des maisons sont équipées de paraboles relayant un modèle occidental faisant miroiter ses richesses. Mais les jeunes, frustrés, ont peu de lieux pour se réunir et s'exprimer.

    Le nombre de mosquées non répertoriées s'est accru ces dernières années, souvent pour servir de lieux de rencontre où sont débattus des problèmes locaux et résolues des querelles de voisinage.

    Mais, échappant à la vigilance des institutions religieuses officielles, de nombreux imams prêchant un islam des plus stricts accompagné d'un code moral rigide trouvent un accueil favorable chez des communautés fatiguées par la criminalité et la corruption.

    Les militants qui ont recruté les kamikazes de Casablanca ont été emprisonnés ou sont entrés dans la clandestinité, mais leur idéologie continue à être diffusée dans des cybercafés, au moyen de CD et de cassettes.

    Un réseau de plus de 80 associations de bénévoles, soutenu par le gouvernement et le secteur privé, tente de briser le désespoir dont se nourrit l'extrémisme. Les bénévoles estiment que plusieurs décennies de promesses non tenues et de faux espoirs a plongé les pauvres dans un cynisme destructeur.

    "Les conditions sont réunies à nouveau", estime Elarbi. "Ceux qui croient que ce n'est plus un problème font une grave erreur.
    http://www.latribune.fr/News/News.ns...a?OpenDocument
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Il m'arrive d'y aller à Casa ou Marrakech, un peu moins ces temps-ci, mais hélas les marocains sont loin d'être indépendants. Au fil des discutions, quand ils veulent bien parler, certains le savent et font avec, d'autres s'adaptent et se résignent. Ils ont tjs le réflexe d'être surveillé ou écouté...
      Ou alors c'est une société que je n'arrive pas à comprendre.

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      • #4
        merci pour l'article, casablanca c'est une grande ville, et quand tu lis un article comme sa tu crois que c'est la catastrophe.

        moi je suis ne a casa, et j'ai vecue laba toute ma vie, dans mon cartier il y avait du chomage, et je me rappelle bien (Mkadam) et responssable qui viennent pour proposer du travaille dans les nouveaux usine instaler dans notre cartier (ain sbaa), mais person de ces jeunes du cartier ne veus du travaille a 180$ mois, ils font beacoup plus a l'informelle, alors les immigres c'est une chose obligatoire pour une ville comme casa s'il y a 100 000 nouveaux arrivant c'est qu'il y a des choses a faire.

        mais de l'autre cote c'est pas facille de vivre a casa c'est cher trop cher, un m2 au centre ville c'est aussi cher qu'a paris ou new york 4500$ le metre il y a que les nouveau logement dans les sorties de casa qui sont abordable (des terrains de l'etat) qui aident les gens pauvre a trouve des apparts subvontione les prix commence a 20 000$ des appt a 70m et pour les habitants des bidonville ils payent 9000$ credit biensure et c'est l'etat qui paye le reste, c'est pas mal , mais une chose et sure casa et comme toute les grandes ville du monde des riches et des pauvres.

        c'est pas une exeption a casablanca.
        Dernière modification par auscasa, 17 avril 2006, 17h52.

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        • #5
          tariqlr:
          et tu crois que c pas la mm chose à alger,annaba et oran,j'étais moi aussi à alger,les gens détestent le gouvernement et les conditions de vie..
          quand on parle des problémes au maroc,tu peux généraliser sur l'algérie,la tunisie et le reste

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          • #6
            @mehdi ben barka

            Non, lorsqu'il y a un probléme au Maroc on ne peut pas généraliser dans les autres pays, parce que la politique n'est pas la même, en Tunisie la pauvreté à été largement réduite, en Algérie on vient de sortir d'une guerre civile, alors on ne peut pas généraliser chez les voisins

            Il n'y a pas eu d'articles sur la pauvreté en Algérie ou en Tunisie écrit par Reuter et qui date du 17/04/06 à 13:24.
            Bien à toi
            Dernière modification par zek, 17 avril 2006, 20h05.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Vous êtes vraiment indécrotable. J'en sais rien de ce qu'il y a ou ce qu'il n'y a pas à Alger ou truc. J'ai connu Oran en 1966! alors ......
              Nous parlons de Casa côté moche. Et si j'avais le pouvoir , j'esterais en justice tous ceux qui utilise la misère pour la balancer sur l'autre.
              IL y a la misère partout dans le monde, mais je préfère être pauvre en Suède qu'en France et pauvre en France qu'au Maroc. Peut être toi, t'as choisi d'être riche?

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              • #8
                Citation:Bonjour, avec la perte de 50 000 emplois industriel entre 1994 et 2002, il est bien difficile de relever le défi de la pauvreté dans les grandes villes marocaines, un 3 piéce à Mohamédia avec climatisation coûte dans les 50 000 euros, pour les touristes et la bourgeoisie, bien sûr il n'y a pas de probléme.

                Eh oui c'est ça le libéralisme à la marocaine les étrangers qui s'installent à des conditions avantageuses profitent tandis que les pauvres marocains en paient les conséquences.Croyez vous que la croissance du Maroc(tourisme) profite aux citoyens marocains? Et bien non eux ne récoltent que les "miettes" (petit comerces ambulants,ventes de souvenirs...) et ceux qui profitent sont les multinationales, les grand groupes étrangers.

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                • #9
                  Concerant le tourisme, l economiste (journal) a bien difini que les milieux les plus pauvres d agadir sont loin de voir se toursime leurs rapportes beaucoups, mais la manne revient aux investisseurs etrangers dans ce domaine.
                  Comme le journal s enfonce encore plus loin, il parle des sondages concernant le chomage, il prestend que le tot de chomage exclus les habitants des dechras et autres vallages isoles, il prend en compte que les citadins.

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                  • #10
                    Gamal, si ont suit ton raisonement ont va rien faire, c'est normal mon frere quand un groupe investit des milliards $, il le fais pas sa pour les beaux yeux des locaux mais pour faire de l'argent, la population beneficie par la creation de nouveau jobs, et par le commerce. quand tu as 10 million de touriste alors 1/3 de la population du maroc qui consomme, prend les Taxi, loue des voitures, part au restaurant alors des nouveau employe indirecte aussi important que les emploie directe..... alors c'est super pour l'economie .

                    il faut surtous pas oublier que le maroc (le gouverenement) et pauvre, les ressource de l'etat ne sont pas aussi grand que sa.

                    le gouvernement vis sur les Taxes et quelque affaire (groupe prive) ,alors ont parlent de 10 milliard$ max

                    avec sa il faut paye la dette construire des ecoles hopitaux, payer tous ces profs et docteur et policier et l'arme..... bon beacoup de monde, et combatre la pauverete. construire des autoroutes.... faire une guerre politique (pour le sahara) bon beacoup de chose,

                    et de l'autre cote ces cout de petrole a 70$ qui qui bat tous les records et le probleme de la sechresse et le probleme d'exportation du texitil . et avec tous sa le chomage et le plus bat du maghreb. pas mal.

                    alors je dis Bravo il faut ce mettre a leur place

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                    • #11
                      pauvreté logique

                      Pourquoi s'etonner de la pauvreté au Maroc,

                      en plus de la dilapidation des deniers publics et des richesses, il faut être réaliste, nous avons lourdement investi pour gerer un problème que la junte d'Alger nous a imposé.

                      C'est pourquoi je dis souvent qu'il fallait une guerre, elle aurait été moins couteuse que la gestion d'un conflit qui n'a pas l'air d'arriver à terme.

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                      • #12
                        tres instructif et tres revelateur

                        je ne vais pas discute de la pauvrete a casa ni au maroc les choses sont claire le maroc (et le hautes instances des statistiques au maroc) ont choisi depuis longtemps la TTRANSPARENCE la plus complete.

                        j attirerais juste votre intention sur qu'il n ya pas longtemp, un algerien, nassim de son nom et administrateur sur ce site(bravos a lui) avait ouvert un post, deviner sur qui?ou sur quoi?

                        ET IL N A EU QU UNE SEULE REPONSE ET Y HASSRA, PAR UNE NOUVELLE SUR LE FORUM DALIYA DE SON PSEUDO (mes respect a elle).

                        si vous etes curieux cliquez ici

                        si vous vous appelez le chacal et que vous voulez metre des lunettes solaires en plein nuit voici le texte integral : (en bas, si si

                        Le drame des enfants de la rue en Algérie

                        --------------------------------------------------------------------------------

                        Ci-dessous, un reportage poignant sur la dure vie des enfants de la rue à Alger, des cas que l'on peut probablement retrouver dans les autres grandes villes d'Algérie.

                        ===
                        Sans domicile, sans ressources, victimes de pédophiles - Le drame des enfants de la rue

                        Il est presque minuit, l’ambulance du Samu social s’arrête brusquement devant l’entrée de la gare centrale SNTF d’Alger. Zoubir, le chef de mission, en descend, sourire aux lèvres. Avec une approche paternaliste, il apostrophe deux adolescents allongés sur un morceau de papier journal, la tête posée sur un sac en plastique.

                        Prêts à tomber dans les bras de Morphée, ils gardent néanmoins l’œil ouvert. Sait-on jamais. « Que faites-vous ici, mes enfants ? », interpelle Zoubir, en balayant des yeux les alentours d’un site tristement classé comme l’un plus des dangereux de la capitale. « Nous avons raté le train pour rentrer chez nous à Bouira. Nous sommes obligés de passer la nuit ici. Le premier train est programmé à 5 h », expliquent les ados qui disent avoir 18 ans. « Vous allez venir avec nous au centre (du Samu social), à Dély Ibrahim. Vous allez dîner, vous doucher et passer la nuit dans un lit confortable. Pour pouvez quitter le centre demain matin pour rentrer chez vous. D’accord ? », propose l’agent du Samu social. Les « gosses », bien habillés, tenant à la main un sac en plastique rempli d’effets vestimentaires, acquiescent et montent à bord du véhicule. Visiblement heureux de quitter leur couche de fortune. « Si je les avais laissés ici, ils auraient été pris d’assaut par les délinquants sexuels.

                        Dieu merci, nous sommes arrivés à temps », nous lance Zoubir. Le fourgon blanc, doté de deux gyrophares, quitte le quartier de la gare, laissant un groupe de SDF adultes en train de consommer des boissons alcoolisées. Chargé de mission au Samu social, Zoubir gère le délicat dossier des « enfants des rues ». Selon lui, ils sont plus de 500 dans le centre de la capitale, élisant domicile sur l’axe place du 1er Mai-Bab El Oued. « On les trouve aussi dans des zones extra-muros, dans les proches banlieues est et ouest de la capitale. Selon nos statistiques, ils sont plus d’un millier dans la wilaya d’Alger. Sinon la plus forte concentration se trouve entre la place des Martyrs et la Grande-Poste », dit-il.

                        No man’s land urbain

                        Les affaires de pédophilie, Zoubir en a eu à « traiter » tout au long de ses six années passées dans cette institution sous tutelle de la wilaya d’Alger. Les trois « points noirs » sont incontestablement la place des Martyrs, précisément le boulevard qui surplombe la Pêcherie, le square Port-Saïd et le jardin public qui fait face à l’hôtel Es-Safir (ex-Aletti). Il est bien évident que Monsieur Tout-le-monde est loin de s’imaginer que ces places sont les lieux de prédilection des pédophiles invétérés. Un univers qu’on peut apparenter à un « no man’s land » urbain, réservé aux seules victimes et à leurs bourreaux.

                        Avec l’aide de l’équipe du Samu social, nous avons pu y regarder de plus près. « Vous voyez ce groupe d’adultes. Ils donnent l’impression de se reposer, alors qu’ils sont en train de guetter la proie. Ils se postent ici pour repérer quelque adolescent fugueur, nouvellement débarqué. Les délinquants font tout pour l’approcher, faisant mine de l’aider. Ils l’emmènent ensuite dans un lieu retiré, le bourrent d’alcool et de barbituriques avant qu’il soit carrément offert à l’un d’eux. Nous sommes devant une véritable traite d’enfants. C’est terrible ! », témoigne, dépité, l’agent du Samu social. Seule à occuper le terrain, cette institution ne baisse pas les bras pour autant. Ses équipes mobiles ont eu à « libérer » des dizaines de gosses des griffes de leurs bourreaux. Comment y parvenir ?

                        Les « otages » de la nuit

                        « Nous avons nos propres méthodes de travail. Nous nous faisons assister par des adolescents qui occupent déjà la rue depuis longtemps. Ces derniers nous connaissent bien pour les avoir pris en charge. Nous entretenons des rapports de confiance mutuelle. D’ailleurs, tout le monde m’appelle Ammi Zoubir », explique l’agent du Samu. Lors de ses sorties, les gamins n’hésitent pas à l’informer que tel ou tel délinquant tient en main un adolescent à tel ou tel endroit. « Nous nous dirigeons ensuite vers le lieu indiqué et nous nous apercevons qu’il y a effectivement un enlèvement, certes déguisé, mais un enlèvement quand même. En général, le délinquant ne fait pas de résistance, sachant qu’il a affaire à une équipe (du Samu, ndlr) qui ne se laisse pas faire », poursuit-il.

                        Sillonnant chaque nuit les rues d’Alger, les fourgons du Samu social sont parfois pris d’assaut par les « otages ». Le fourgon blanc est perçu comme la délivrance suprême eu égard à l’enfer qu’ils ont vécu. Violés, ils sont également poussés à se droguer aux diluants. Lorsqu’elle tombe dans l’accoutumance, la jeune victime subit alors le chantage : pas de diluant ni de nourriture si l’enfant ne cède aux bas instincts du pédophile. Depuis sa création en fin 1998, le Samu social gère un centre de transit où se mêlent enfants des rues, mères célibataires et personnes âgées. Même si la structure est saturée, elle continue tout de même à laisser sa porte ouverte aux damnés et autres « Gavroches » algérois. Pour Mme Aberkane, directrice du Samu social, les enfants des rues sont en rupture avec la société, la famille, vivant dans un univers dont il leur est difficile de se défaire. Pour la plupart originaires de l’intérieur du pays, ces « gosses » dont certains ont dépassé la vingtaine occupent le pavé depuis plus d’une décennie. Amar, âgé aujourd’hui de 22 ans, a débarqué à Alger en 1993. Il avait à peine 9 ans lorsqu’il avait quitté son village natal, situé à 3 km de Aïn Defla. Une époque où le terrorisme battait son plein.

                        Ayant « grandi » au square Port Saïd, Amar en a vu des vertes et des pas mûres : « Le diluant a failli me tuer », nous dit-il. Il a même fait un séjour en prison pour avoir agressé un « truand à la gomme » qui voulait s’imposer comme le baron du coin. Samir, 18 ans, est né sous X et élevé dans un centre jusqu’à l’âge de 12 ans. Il quitta l’école en 3e année primaire. Recueilli par une famille, il y restera jusqu’à l’âge de 13 ans avant de prendre la fuite pour la capitale. « Je veux travailler. Mes parents adoptifs sont assez pauvres pour m’entretenir. Je pense qu’il est de mon devoir de m’occuper d’eux, maintenant », dit-il, l’air timide. Son « chez-soi », un sac à dos, renferme des habits propres, une brosse à dents, un tube de dentifrice, un étui de cotons-tiges et un flacon de parfum. Il exhibe aussi un paquet d’Isis pour laver le linge. « Je veux apprendre le français et travailler pour gagner ma vie », soupire cet adolescent SDF qui jure n’avoir jamais touché à la colle ni au tabac.

                        El Watan


                        et par la meme occasion le lien internet.ici


                        moralité : il y avait des voisins qui habitaient dans des masons de verre....l histoir on la connait

                        ma tcheffa fya, ma net cheffa fik, hnaya khout, fel hawa sawa. (ça pourrais marcher comme chanson!!! wa llah alam comme dirais un de mes forumeur preferé
                        Dernière modification par chafikovsky, 17 avril 2006, 23h06.

                        Commentaire


                        • #13
                          Comme quoi la pauvreté n'a pas de nationalité.sauf qu'en algerie avec notre NIF bien plus marqué on en parles pas beaucoup.

                          Commentaire


                          • #14
                            @rifaine.ca n'étonne personne.c'est de l'emotion c'est tout!

                            Commentaire


                            • #15
                              Pourquoi s'etonner de la pauvreté au Maroc,

                              en plus de la dilapidation des deniers publics et des richesses, il faut être réaliste, nous avons lourdement investi pour gerer un problème que la junte d'Alger nous a imposé.

                              C'est pourquoi je dis souvent qu'il fallait une guerre, elle aurait été moins couteuse que la gestion d'un conflit qui n'a pas l'air d'arriver à terme.


                              Pas realiste cette solution
                              ... parce que le vainqueur
                              ... n'aura plus 30 millions
                              ... de miserables a gerer
                              ... mais 60 millions
                              ... parce qu'en definitif
                              ... on n'arrivera jamais a faire
                              ... le distingo entre un Algerien et un Marocain

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