Les essais techniques pour le métro d’Alger auront lieu dans deux semaines. Un différend avec le groupement Siemens-Vinci-Caf (SVC) en charge de la réalisation aurait été réglé permettant ainsi le déblocage de la situation. En théorie… la prudence est de mise pour un métro qui a eu plus d’un rendez-vous de raté.
Tout va bien au métro d’Alger. Le désaccord avec les entreprises françaises est réglé et les essais techniques commenceront dans deux semaines. C’est en tout cas, ce qu’a affirmé, aujourd’hui à Alger, le ministre des Transports, M. Amar Tou. S’exprimant en marge de l’ouverture de la session du printemps de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a déclaré qu’il « n’y a pas de différend avec les Français. Les relations ont été assainies. Maintenant ça roule bien et les essais techniques commenceront dans 15 jours ». M.Amar Tou répondait à des questions sur un désaccord évoqué par M. Jean-Pierre Raffarin, lors de sa dernière visite à Alger, le 20 février écoulé. Raffarin, chargé par le président Français Sarkozy de débloquer les dossiers économiques en suspens avec l’Algérie, faisait référence au litige financier entre le groupement Siemens-Vinci-Caf (SVC), chargé de la réalisation de la première ligne du métro et le maître d’ouvrage EMA (Entreprise de métro d’Alger).
Normes de sécurité « maximales »
Selon des sources au fait de ce dossier, SVC aurait réclamé quelque 100 millions d’euros au titre de travaux effectués pour répondre à des exigences nouvelles introduites par la partie algérienne. Une somme qui s’ajoute aux 380 millions d’euros constituant le montant du contrat initial. Cette réévaluation de fait du contrat découle des exigences de la partie algérienne en matière de normes de sécurité de l’infrastructure dont les travaux de réalisation ont commencé en 1980. Le première ministre, Ahmed Ouyahia, a expliqué récemment que le retard pris dans la mise en service du métro, annoncée auparavant pour 2010, est lié à « l'introduction des nouvelles normes de sécurité » que l'Algérie a adoptées, pour garantir à son métro "une sécurité maximale". Signalons, enfin, que le ministre des Transport n’a pas expliqué si l’EMA a répondu favorablement aux réclamations de SVC. Pour sa part, Jean-Pierre Raffarin, le « monsieur Algérie » de l’Elysée, avait promis, en février dernier, de « tout faire » afin que le métro soit opérationnel avant la fin de l’année 2011.
MaghrebEmergent
Tout va bien au métro d’Alger. Le désaccord avec les entreprises françaises est réglé et les essais techniques commenceront dans deux semaines. C’est en tout cas, ce qu’a affirmé, aujourd’hui à Alger, le ministre des Transports, M. Amar Tou. S’exprimant en marge de l’ouverture de la session du printemps de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a déclaré qu’il « n’y a pas de différend avec les Français. Les relations ont été assainies. Maintenant ça roule bien et les essais techniques commenceront dans 15 jours ». M.Amar Tou répondait à des questions sur un désaccord évoqué par M. Jean-Pierre Raffarin, lors de sa dernière visite à Alger, le 20 février écoulé. Raffarin, chargé par le président Français Sarkozy de débloquer les dossiers économiques en suspens avec l’Algérie, faisait référence au litige financier entre le groupement Siemens-Vinci-Caf (SVC), chargé de la réalisation de la première ligne du métro et le maître d’ouvrage EMA (Entreprise de métro d’Alger).
Normes de sécurité « maximales »
Selon des sources au fait de ce dossier, SVC aurait réclamé quelque 100 millions d’euros au titre de travaux effectués pour répondre à des exigences nouvelles introduites par la partie algérienne. Une somme qui s’ajoute aux 380 millions d’euros constituant le montant du contrat initial. Cette réévaluation de fait du contrat découle des exigences de la partie algérienne en matière de normes de sécurité de l’infrastructure dont les travaux de réalisation ont commencé en 1980. Le première ministre, Ahmed Ouyahia, a expliqué récemment que le retard pris dans la mise en service du métro, annoncée auparavant pour 2010, est lié à « l'introduction des nouvelles normes de sécurité » que l'Algérie a adoptées, pour garantir à son métro "une sécurité maximale". Signalons, enfin, que le ministre des Transport n’a pas expliqué si l’EMA a répondu favorablement aux réclamations de SVC. Pour sa part, Jean-Pierre Raffarin, le « monsieur Algérie » de l’Elysée, avait promis, en février dernier, de « tout faire » afin que le métro soit opérationnel avant la fin de l’année 2011.
MaghrebEmergent
Commentaire