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"La démocratie n'est pas une religion et l'islam n'est pas un système politique"

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  • "La démocratie n'est pas une religion et l'islam n'est pas un système politique"

    c'est votre président Abdelaziz Bouteflika l'a affirmé hier à Constantine

    "La démocratie n'est pas une religion et l'islam n'est pas un système politique".

    chapeau à votre président
    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
    W.C

  • #2
    ben,oui.l'islam n'est ni un system politique ni economique d'ailleur.c'est un pact social.biensur ca touche un peu la politique et l'economie mais toujours pour des raisons socialles.

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    • #3
      La démocratie n'estpas une religion et l'islam un système politique ..........ne voyez vous pas la nuance flagrante néanmoins.
      On réfute toute système politique basé sur le religieux et on fait comprendre , qu'il ne faut pas attendre ( la messianique) démocratie....
      Ce fameux discours constantinois a été pris comme une attaque directe aux démocrates algériens.

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      • #4
        Ne melongeaons pas les choses!

        Comme avait dit, il y a quelques années, Salim Saadi à Abassi madani sur le plateau de la TV :
        La politique hila et l'Islam niya; alors comment peut on consilier entre Eniya et l'hila?
        Le Sage

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        • #5
          Les laiques en algérie n'existent pas (sauf en kabylie), pas la peine defoncer des portes ouvertes.

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          • #6
            oui l'islam n'est pas un systeme politique mais un projet de societé incluant plus que le politique!!

            @akli
            on a pas de laique en algerie encore moins en kabylie ..on a des islamophobe ..des gens qui parlent de choses qu'ils ne connaissent pas ..des fils de maman la france..mais pas de laique
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
            Simple et droite
            Et toute remplie de musique »

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            • #7
              Donc si l'islam n'est pas un syséme politique, qu'est-ce qu'il attend poiur séparer l'état du religieu, on n'est plus au temps des Khalifes, l'état ne devrait pas avoir de religion puisque c'est un systéme politique à ne pas confondre avec l'action sociale ou la société qui peut avoir une base religieuse.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                @ zec,

                la laicite n'est pas un system politique,c'est une ideologie."mankhaltouche cha3ban m3a ramdan"

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                • #9
                  tamerlan,

                  Continue à vivre dans ton monde, tu semble tres heureux.

                  Le RCD est un parti laïque, la majorité de ses militants et de ses electeurs sont musulmans.

                  Le FFS est un parti laïque, la majorité de ses militants et dee ses electeurs sont musulmans.

                  Hocine ait ahmed lors de son retour en algerie:

                  "Nous entendons développer une approche laïque. Le champ religieux ne doit en aucun cas se substituer et envahir le champ politique.»

                  Ces deux partis obtiennent 80-90% des voix lors des elections, je pars souvent en kabylie et la majorité est pour la separation du religieux du politique, même l'imam de notre village est pour.

                  Alors de la à dire qu'il n'y pas de laïques en kabylie, c'est vraiment meconnaitre cette region.

                  Si tu crois que notre imam est islamophobe, grand bien te fasse!

                  Commentaire


                  • #10
                    Et tamerlan,

                    A la veille du 1er novembre 54, il y'avait 1000 moudjahids, 50% etaient Kabyles, 40% etaient chaouis et 10% etaient d'alger. (source à la fin du message)

                    Sache que sans la Kabylie tu serais actuellemnt entrain de cirer des pompes de colons français dans les rues d'alger centre, je trouve ton ingratitude insultante, beacoup plus insultante que de traiter les kabyles de fils de maman la france.

                    S'il y'a de l'islamophobie en Kabylie, je dirais peut etre, mais ce qui est sur, c'est que tu es un Kabylophobe de premiere.

                    El watan, 31 octobre 2004.

                    Et si les morts se levaient !
                    C’est un passionnant regard en arrière que nous livre Rabah Amroun, président de l’Association nationale des victimes civiles de la guerre de Libération nationale, à la veille du 50e anniversaire du 1er Novembre 1954.


                    Ainsi, ce chercheur et passionné d’histoire indique, d’emblée, que les 21+1 ont décidé de déclencher la Révolution afin de dépasser les luttes intestines qui minaient le mouvement national. A cette époque-là, poursuit-il, la Kabylie et les Aurès vivaient depuis des années dans la clandestinité et étaient impatientes de voir tous les Algériens prendre les armes. Didouche et Ben M’hidi ont tenu, d’après Amroun, à rappeler que sans l’union avec la Kabylie, la Révolution ne sera jamais déclenchée. En septembre 1954, la Kabylie est désignée comme la zone III en plus des 5 autres zones. Durant la nuit du 31 octobre 1954, plusieurs attentats, attaques et actes de sabotage ont eu lieu dans les différentes zones. Selon Amroun, le nombre des éléments armés est estimé comme suit : 300 à la zone I, 100 à la zone II, 500 à la zone III, 60 à la zone IV, 50 à la zone V.
                    Amirouche et l’opération des bleus

                    La riposte fut terrible : massacre des civils, viols de jeunes filles, bébés jetés dans le feu... A partir de 1956, la nécessité d’organiser la Révolution se fait de plus en plus ressentir. D’après Amroun, les effectifs annoncés lors du Congrès de la Soummam sont les suivants : zone III (Kabylie) : 87044 militants FLN, 7470 mousseblin, 3100 moudjahidine. Zone IV (Algérois) : 40 000 militants, 2000 mousseblin, 1000 moudjahidine. Zone V (Oranie) : 1000 mousseblin, 1500 moudjahidine. Zone VI (Sud) : 5000 militants, 100 mousseblin, 200 moudjahidine. Zone II (Nord constantinois) : 5000 mousseblin, 1669 moudjahidine. Zone I (Aurès et Nememchas) aucun représentant. Par la suite, Amroun revient sur l’infiltration de l’ALN par les bleus, ce qui a ramené certains lieutenants et adjudants de l’ALN à demander à la population de n’avoir confiance qu’en les moudjahidine de leur village. Entre juin et juillet 1958, Amirouche a, dans le but de démanteler les réseaux des bleus, réuni au village Igoufaf tous les moudjahidine de la Wilaya III en demandant des volontaires pour créer un commando de la mort. Seuls, témoigne Amroun, trois moudjahidine ont accepté la demande. Il s’agit de Si Boussad d’Igoufaf, Si El Hocine d’Azazga et Boursas de Fort national. Dans le but de déstabiliser l’ALN, les services secrets français ont établi des listes de faux collaborateurs de l’armée française en ajoutant les noms de vrais bleus qui ont infiltré l’ALN. La liste parvenue à Amirouche, il a chargé le commando de la mort de livrer au poste de commandement de la Wilaya III les soupçonnés collaborateurs de l’armée française pour qu’ils soient interrogés. Selon le président de l’ANVCGLN, 800 moudjahidine, chefs de front, mousseblin et 400 civils ont été arrêtés et torturés souvent jusqu’à la mort.
                    Les premières dérives

                    A l’aube de l’indépendance, des collaborateurs de l’ennemi ainsi que des spectateurs pendant l’insurrection armée ont infiltré le FLN dès mars 1962 et fait disparaître les comptes rendus établis par chaque secteur pour la période de novembre 1954 à mars 1962. Des individus qui étaient des garde-corps des officiers de l’ALN ont rejoint l’armée française comme paras et sont reconnus aujourd’hui comme des moudjahidine. Des veuves de chouhada qui se sont remariées même avec des traîtres bénéficient toujours de leurs pensions. Après quoi, Amroun demande à ce que cette célébration constitue une opportunité pour l’engagement de chacun à reconnaître la vérité rien que la vérité. Qui a facilité aux traîtres et aux spectateurs d’infiltrer le FLN, l’UGTA, l’ONM et l’ONEC ? s’interroge enfin Amroun excédé.

                    El watan, 31 octobre 2004.

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                    • #11
                      Dis moi Akli tu es le representant des kabyles? tu parles souvent en leur nom?

                      Pour la laicite, deja il faut definir une laicite a l Algerienne, car on a pas la meme histoire que les laicites europeenes qui ont une histoire completement par rapport a l eglise catholique. La laicite a ete aussi appliquee par les grands mouvements politiques arabes comme le Ba3th.

                      Maintenant il faut aller dans le terrain et voir comme le concept de '3limanya' est compris par la rue Algerienne. Faute d explication et de debat, elle est comprise comme la negation de la religion.

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                      • #12
                        Ce président n'admet qu'un seul mode de raisonnement: L'inconséquence. "L'islam n'est pas un acte politique". Mais puisqu'il en est si convaincu, pourquoi il se sent à chaque fois obligé de légitimer tout acte politique par la mention d'un verset coranique, une circonstance de la Sira, solliciter l'avis d'un Imam? La légitimation de la réconcilitation nationale par le fait que le Prophète a pardonné à une tribu qui lui a fait du tort...Un colloque pour discuter de la halalité de l'économie de marché...Il serait pas mal un jour que quelqu'un lui rappelle toutes ses contradictions!

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                        • #13
                          Se referer a un verset coranique est considere comme un signe de culture et de maitrise et fait parti de la rhetorique et du discour dans la culture arabo-musulmane. Il en de meme que pour les versets de Chii3r ou bien le mithale.

                          Je comprends que les kabylophone ne comprennent pas ces notions. Mais El Khitab dans la culture arabe et fassahat el lissane sont tres importants et c est une tradition qui montre un certain degre de culture.

                          D'ailleurs ceux qui maitrisent la langue arabe sont ceux qui ont etudie le Coran, car c est le Coran qui a structure les regles la langue arabe de nahw et i3raab.

                          Maintenant, est-ce que le systeme politique inclut la consultation avec des religieux. La reponse est non! Et c est en cela que la religion doit etre separee des spheres de la gestion politique. Separee du moins d une intervention directe. Car la religion fait partie de la societe et on la retrouve tot ou tard aussi dans les lois et la politique d un pays. Il faut voir par examples, les chretiens democrates en Europe; et mon les notions chretiennes ont inspire certaines idees et concepts politiques.
                          Dernière modification par GAbdelkader, 18 avril 2006, 15h50.

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                          • #14
                            GAbdekka,

                            Je Kabyle que je suis maîtrise certainement l'arabe (classique en tout cas) plus que toi. C'est l'avantage d'être Kabyle, on sait parfaitement à qui vous carburez...Mais si tu as envie de parler de nahw i3rab et bouhtouri, tu n'as qu'à créer un autre fil...

                            Bouteflika légitmie ses actes politiques par l'Islam, et je parle bien d'une légitimation juridique et pas cuturelle. Quand on fait un colloque sur la conformité de l'économie de marché à l'Islam, il te faudra plus que des mots pour nous convaincre que c'est de la "culture", il faudra te mettre à gigoter peut-être... Pour le reste, je suis d'accord avec toi, Bouteflika a bien hérité de la tradition arabe de la parlote, qui peut, au demeurant, résumer toute son action politique!

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                            • #15
                              Donc tu sais a quoi 'on carbure' nous les arabes

                              Je prends le defi askel je cree un defi de poesie arabe sur un thread culture

                              Je crois que tu connais les regles de des competitions de la poesie arabe? la fin de la 9afiya doit etre etre le debut de la reponse
                              Dernière modification par GAbdelkader, 18 avril 2006, 19h50.

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