Tweet
5 000 gendarmes déployés à la frontière algéro-libyenne Risque de transit d’armes au profit des terroristes
Cinq mille garde-frontières (GGF) sont déjà mobilisés à la frontière algéro-libyenne, sur instruction du Commandement national de la Gendarmerie nationale, selon une source généralement bien informée. Ces milliers de GGF envoyés dans cette bande frontière avec la Libye sont en mission très spéciale, à savoir sécuriser le périmètre frontalier avec le voisin libyen. L’objectif de cette grande mobilisation est de protéger le territoire du pays d’une éventuelle infiltration d’armes automatiques venant de Libye au profit des groupes terroristes armés d’Al Qaïda au Maghreb islamique, d’autant plus que des milliers d’armes ont été volées des dépôts en Libye, suite à l’insurrection civile qui s’est produite depuis plus d’une semaine dans ce pays. L’alerte est maximale dans cette partie de nos frontières, d’autant que le risque est, cette fois-ci, majeur. S
elon notre source, des contacts ont eu lieu entre les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb avec des parties opposantes libyennes afin de vendre des armes automatiques et des RPG7 aux salafistes djihadistes de cette branche d’Al Qaïda mère. Devant cette menace très sérieuse, les services de sécurité algériens sont très bien informés sur cette éventuelle transition d’armes automatiques. Pour cette raison et pour d’autres, un renfort de taille a été mobilisé au niveau de la frontière avec la Libye. Des hélicoptères appartenant à la Gendarmerie nationale et à l’armée algérienne sont sur le qui-vive afin d’intercepter des convois qui, certainement, seront mobilisés par des parties libyennes afin de faire transiter ces armes jusqu’au nord du Mali. Un déploiement sans précédent des GGF qui, sans aucun doute, permettra un échec à cette tentative de passage d’armes lourdes.
D’autre part, il y a cinq jours, un communiqué d’Aqmi avait été publié sur le Net et repris par plusieurs chaînes satellitaires arabes et étrangères dans lequel les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb avaient appelé les insurgés libyens à s’intégrer avec Aqmi, afin de «combattre» les Etats maghrébins, et à leur tête, l’Algérie. Aqmi avait appelé ces insurgés d’envoyer des jeunes Libyens pour être «formés» suivant un entraînement militaire très spécifique. Ce grave dérapage risque de mettre le feu dans cette partie de la région. Cela dit, la région du Sahel est au bord d’une explosion sécuritaire. Une région qui pourrait devenir une autre «Somalie», là où les terroristes de Shebab sont entrés dans une guerre civile avec le pouvoir somalien depuis plusieurs années. Selon notre source, ce qui se passe en Libye risque d’avoir de lourdes conséquences sur la stabilité à la frontière avec notre pays. C’est pour cela que l’Algérie est consciente du danger majeur qui peut souffler sur la sécurité à notre frontière.
En plus du risque de transition d’armes venant de Libye vers le Mali en transitant par l’Algérie, l’insurrection qui se poursuit en Libye risque d’amplifier la contrebande à la frontière algéro-libyenne. Il s’agit en particulier de la contrebande des produits alimentaires de large consommation et les appareils électroménagers, mais également des carburants.
Les mesures recommandées par le commandement de la Gendarmerie nationale tendent, ajoute cette source, à empêcher l’entrée, de façon illégale, de personnes du territoire libyen vers l’Algérie.
Sofiane Abi
Cinq mille garde-frontières (GGF) sont déjà mobilisés à la frontière algéro-libyenne, sur instruction du Commandement national de la Gendarmerie nationale, selon une source généralement bien informée. Ces milliers de GGF envoyés dans cette bande frontière avec la Libye sont en mission très spéciale, à savoir sécuriser le périmètre frontalier avec le voisin libyen. L’objectif de cette grande mobilisation est de protéger le territoire du pays d’une éventuelle infiltration d’armes automatiques venant de Libye au profit des groupes terroristes armés d’Al Qaïda au Maghreb islamique, d’autant plus que des milliers d’armes ont été volées des dépôts en Libye, suite à l’insurrection civile qui s’est produite depuis plus d’une semaine dans ce pays. L’alerte est maximale dans cette partie de nos frontières, d’autant que le risque est, cette fois-ci, majeur. S
elon notre source, des contacts ont eu lieu entre les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb avec des parties opposantes libyennes afin de vendre des armes automatiques et des RPG7 aux salafistes djihadistes de cette branche d’Al Qaïda mère. Devant cette menace très sérieuse, les services de sécurité algériens sont très bien informés sur cette éventuelle transition d’armes automatiques. Pour cette raison et pour d’autres, un renfort de taille a été mobilisé au niveau de la frontière avec la Libye. Des hélicoptères appartenant à la Gendarmerie nationale et à l’armée algérienne sont sur le qui-vive afin d’intercepter des convois qui, certainement, seront mobilisés par des parties libyennes afin de faire transiter ces armes jusqu’au nord du Mali. Un déploiement sans précédent des GGF qui, sans aucun doute, permettra un échec à cette tentative de passage d’armes lourdes.
D’autre part, il y a cinq jours, un communiqué d’Aqmi avait été publié sur le Net et repris par plusieurs chaînes satellitaires arabes et étrangères dans lequel les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb avaient appelé les insurgés libyens à s’intégrer avec Aqmi, afin de «combattre» les Etats maghrébins, et à leur tête, l’Algérie. Aqmi avait appelé ces insurgés d’envoyer des jeunes Libyens pour être «formés» suivant un entraînement militaire très spécifique. Ce grave dérapage risque de mettre le feu dans cette partie de la région. Cela dit, la région du Sahel est au bord d’une explosion sécuritaire. Une région qui pourrait devenir une autre «Somalie», là où les terroristes de Shebab sont entrés dans une guerre civile avec le pouvoir somalien depuis plusieurs années. Selon notre source, ce qui se passe en Libye risque d’avoir de lourdes conséquences sur la stabilité à la frontière avec notre pays. C’est pour cela que l’Algérie est consciente du danger majeur qui peut souffler sur la sécurité à notre frontière.
En plus du risque de transition d’armes venant de Libye vers le Mali en transitant par l’Algérie, l’insurrection qui se poursuit en Libye risque d’amplifier la contrebande à la frontière algéro-libyenne. Il s’agit en particulier de la contrebande des produits alimentaires de large consommation et les appareils électroménagers, mais également des carburants.
Les mesures recommandées par le commandement de la Gendarmerie nationale tendent, ajoute cette source, à empêcher l’entrée, de façon illégale, de personnes du territoire libyen vers l’Algérie.
Sofiane Abi