L’installation des ampoules économiques dans sa deuxième phase
Petit à petit, la future filière des énergies renouvelables commence à prendre forme. Si le Plan Solaire est par sa taille le projet le plus emblématique, plusieurs acteurs privés et publics en sont déjà à des projets concrets
.
Pour le Maroc, il y a un double enjeu lié au développement des énergies renouvelables: accroître la capacité de production de manière à répondre à la croissance de la demande, au moins 6% en moyenne annuelle depuis dix ans, avec un pic de 8,8% en 2005. En plus de l’impact sur l’environnement, la reconfiguration à terme du mix-énergétique débouchera aussi sur la baisse de la dépendance énergétique vis-à-vis de l’étranger.
Les différents acteurs sont déjà au travail. A Rabat, la Société d’investissements énergétiques (SIE), le fonds spécial lancé par l’Etat pour accompagner le développement des énergies renouvelables a initié en partenariat avec l’Agence de l’aménagement de la vallée du Bouregreg, un projet pilote biomasse.
Il s’agit de la valorisation du biogaz de la décharge Oulja. L’idée est que ce concept, une fois réalisé, soit dupliqué sur l’ensemble du territoire. La SIE a lancé plusieurs projets d’investissements avec des partenaires stratégiques: l’ONE pour le programme éolien, Masen pour le programme solaire, l’Agence de développement des énergies renouvelables (Aderee) et la Direction générale des collectivités locales pour le programme «biomasse». A cela s’ajoutent des projets solaires technologiques ou stratégiques (hors centrales) qui seront réalisés en coordination avec l’Aderee et l’agence Masen.
Plusieurs projets destinés aux nouveaux marchés, comme l’exploitation des micro-algues marines pour la production d’algocarburants sont très avancés (cf. www.leconomiste.com). En coordination avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la Société d’investissements énergétiques peaufine un programme de soutien aux start-ups de l’industrie des énergies renouvelables. L’un des effets transversaux du programme des énergies renouvelables est d’avoir développé le réflexe du travail en équipes des structures publiques.
Ce n’est pas le moindre des acquis. Les équipes de la SIE interviennent sur des projets ou programmes communs avec les autres intervenants majeurs du secteur (ONE, Masen, Aderee) en vue d’assurer un développement, sécurisé et profitable et de maximiser les retombées économiques.L’autre grand programme visible est l’opération d’installation des ampoules économiques réalisée par l’ONE. Depuis le lancement de ce programme, l’Electricien marocain a installé 4,5 millions de lampes à basse consommation. Cela équivaut à une économie de 340 Gwh, soit 5% de la consommation nationale annuelle aux heures de pointe. Sur le plan environnemental, l’incidence n’est pas non plus négligeable: 238.000 tonnes d’émissions de CO2 évitées, 900 tonnes de fuel économisés, soit près de 2 milliards de dirhams.
Le lancement de la deuxième phase de ce programme est imminent. L’objectif est d’arriver à installer 15 millions de lampes d’ici 2014. A en croire les responsables de l’Office, le programme fait un tabac auprès des industriels.
Pour l’instant, il n’est pas question d’interdire les vieilles ampoules, comme l’a fait l’Europe. Sur le Vieux continent, les lampes à incandescence seront non grata à partir du 1er janvier 2013.
Les cimentiers en première ligne
Côté privé, les industriels du ciment ont pris de l’avance en matière d’autoproduction en profitant du réaménagement du cadre législatif.
L’énergie étant la principale composante de leur prix de revient, certains (Lafarge) ont massivement investi dans l’éolien pour optimiser leur consommation. Avec, il faut le dire, des résultats spectaculaires.
Petit à petit, la future filière des énergies renouvelables commence à prendre forme. Si le Plan Solaire est par sa taille le projet le plus emblématique, plusieurs acteurs privés et publics en sont déjà à des projets concrets
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Pour le Maroc, il y a un double enjeu lié au développement des énergies renouvelables: accroître la capacité de production de manière à répondre à la croissance de la demande, au moins 6% en moyenne annuelle depuis dix ans, avec un pic de 8,8% en 2005. En plus de l’impact sur l’environnement, la reconfiguration à terme du mix-énergétique débouchera aussi sur la baisse de la dépendance énergétique vis-à-vis de l’étranger.
Les différents acteurs sont déjà au travail. A Rabat, la Société d’investissements énergétiques (SIE), le fonds spécial lancé par l’Etat pour accompagner le développement des énergies renouvelables a initié en partenariat avec l’Agence de l’aménagement de la vallée du Bouregreg, un projet pilote biomasse.
Il s’agit de la valorisation du biogaz de la décharge Oulja. L’idée est que ce concept, une fois réalisé, soit dupliqué sur l’ensemble du territoire. La SIE a lancé plusieurs projets d’investissements avec des partenaires stratégiques: l’ONE pour le programme éolien, Masen pour le programme solaire, l’Agence de développement des énergies renouvelables (Aderee) et la Direction générale des collectivités locales pour le programme «biomasse». A cela s’ajoutent des projets solaires technologiques ou stratégiques (hors centrales) qui seront réalisés en coordination avec l’Aderee et l’agence Masen.
Plusieurs projets destinés aux nouveaux marchés, comme l’exploitation des micro-algues marines pour la production d’algocarburants sont très avancés (cf. www.leconomiste.com). En coordination avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la Société d’investissements énergétiques peaufine un programme de soutien aux start-ups de l’industrie des énergies renouvelables. L’un des effets transversaux du programme des énergies renouvelables est d’avoir développé le réflexe du travail en équipes des structures publiques.
Ce n’est pas le moindre des acquis. Les équipes de la SIE interviennent sur des projets ou programmes communs avec les autres intervenants majeurs du secteur (ONE, Masen, Aderee) en vue d’assurer un développement, sécurisé et profitable et de maximiser les retombées économiques.L’autre grand programme visible est l’opération d’installation des ampoules économiques réalisée par l’ONE. Depuis le lancement de ce programme, l’Electricien marocain a installé 4,5 millions de lampes à basse consommation. Cela équivaut à une économie de 340 Gwh, soit 5% de la consommation nationale annuelle aux heures de pointe. Sur le plan environnemental, l’incidence n’est pas non plus négligeable: 238.000 tonnes d’émissions de CO2 évitées, 900 tonnes de fuel économisés, soit près de 2 milliards de dirhams.
Le lancement de la deuxième phase de ce programme est imminent. L’objectif est d’arriver à installer 15 millions de lampes d’ici 2014. A en croire les responsables de l’Office, le programme fait un tabac auprès des industriels.
Pour l’instant, il n’est pas question d’interdire les vieilles ampoules, comme l’a fait l’Europe. Sur le Vieux continent, les lampes à incandescence seront non grata à partir du 1er janvier 2013.
Les cimentiers en première ligne
Côté privé, les industriels du ciment ont pris de l’avance en matière d’autoproduction en profitant du réaménagement du cadre législatif.
L’énergie étant la principale composante de leur prix de revient, certains (Lafarge) ont massivement investi dans l’éolien pour optimiser leur consommation. Avec, il faut le dire, des résultats spectaculaires.