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Bahreïn affirme craindre pour sa survie

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  • Bahreïn affirme craindre pour sa survie

    Selon le régime, le pays est menacé de sécession par la contestation chiite.*Une révolte susceptible de se propager aux chiites du voisin saoudien.


    «*Nous craignons vraiment une scission du pays.*» Le gouvernement de Bahreïn a dramatisé mardi les conséquences de la contestation qui secoue cette petite monarchie du Golfe depuis mi-février. Certes, les manifestants prennent soin d'appeler à l'unité entre chiites et sunnites, les deux principales communautés de l'islam, nées de la querelle sur la succession du prophète au VIIe*siècle.*Mais, aux côtés de quelques jeunes sunnites dénonçant le chômage ou la corruption, l'immense majorité des manifestants est chiite. Ces derniers représentent les deux tiers des 580.000 ressortissants du pays et s'estiment défavorisés en termes d'accès aux emplois publics, de logements ou de services sociaux. La minorité sunnite, qui tient le pouvoir via la dynastie des Khalifa depuis deux cents ans, truste les postes dans les forces armées et la police.
    Risque de contagion

    Une montée des revendications chiites pourrait avoir un effet de contagion chez le voisin saoudien, où les chiites souffrent aussi de discriminations.*Surtout, les chiites saoudiens (10*% de la population) vivent dans la région de Hasa, en face de Bahreïn, où est concentrée une grande part des puits de pétrole du numéro un mondial de*l'or noir.*L'Arabie saoudite et les*Etats-Unis soupçonnent aussi leur ennemi, l'Iran, un des rares pays au monde où les chiites sont majoritaires, d'attiser la révolte à Bahreïn, ce qui reste à prouver. Rien d'étonnant donc à ce que les pays du Golfe fassent preuve d'une soudaine sollicitude envers Bahreïn.
    Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), regroupant Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Koweït, Bahreïn et Oman, envisage un plan Marshall en faveur de Bahreïn, ainsi que du sultanat d'Oman, lui aussi en proie au tumulte. Bahreïn et Oman sont peu dotés en richesses pétrolières, à l'inverse de leurs associés du CCG, dont les fonds souverains gèrent des centaines de milliards de dollars. Le blocage politique perdure, en revanche, à Bahreïn, où l'offre de dialogue lancée par le roi, agrémentée de mesures sociales, a été repoussée par l'opposition, qui réclame au préalable la démission du gouvernement.
    Y. B.

    Les Échos*

  • #2
    .*L'Arabie saoudite et les*Etats-Unis soupçonnent aussi leur ennemi, l'Iran, un des rares pays au monde où les chiites sont majoritaires, d'attiser la révolte à Bahreïn
    du coup ce n'est plus un désir légitime des peuples d'aspirer aux libertés démocratiques...!!
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Les monarchies du coin ressortent l'épouvantail iranien pour ne rien perdre de leurs privilèges. Le piège est trop grossier:
      ...les manifestants prennent soin d'appeler à l'unité entre chiites et sunnites
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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