La capitale algérienne abritera prochainement un sommet de l'Union africaine (UA) sur le mercenariat en Afrique. Le sommet qui aura lieu au Centre d'études stratégiques sur le terrorisme, à Alger, verra la participation de spécialistes en la matière qui viendront de l'ensemble des pays membres de l'UA.
Ce sommet intervient, faut-il le noter, à un moment où la Libye semble, selon des informations diffusées par des médias, devenue le théâtre d'agissements de mercenaires que le «leader» très contesté, Mouammar Kadhafi, aurait fait venir «pour faire face aux révolutionnaires» demandant son départ et le changement du régime.
L'Algérie, accusée par un membre du conseil transitoire mis en action par les opposants à Mouammar Kadhafi de transporter des mercenaires vers la Libye pour réprimer les manifestants, a démenti les accusations mensongères et exprime, par l'organisation du sommet, qu'elle est partie prenante dans la lutte contre le mercenariat.
Des observateurs ont fait même remarquer que l'Algérie a, depuis des années, été victime de «mercenariat», quand le GIA payait des personnes chargées de commettre des attentats, dont des assassinats, et le GSPC qui sévit avec d'autres bandes étrangères tentant de déstabiliser toute la région du Sahel.
Ces bandes se chargeaient d'enlever des ressortissants étrangers avant de les remettre au GSPC et partager, plus tard, avec l'organisation terroriste de Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, l'argent provenant du paiement de rançons. Procédé que le GSPC utilise depuis quelque temps, vu l'affaiblissement de sa capacité de nuisance.
Le continent africain a, des années durant, souffert du mercenariat, notamment en Côte d'Ivoire, pays qui a payé un lourd tribut durant la guerre civile qui a pris fin il y a quelques années. Il est à rappeler, à ce titre, et concernant ce pays, qu'un rapport daté du 4 décembre 2002, émanant du président intérimaire de la commission de l'Union africaine sur l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire, évoquait la «préservation de la paix (cessation des hostilités, contrôle de la cessation des hostilités, mandat du groupe de contrôle) ;
des questions politiques (réaffirmation de l'intégrité de la Côte d'Ivoire et du respect des institutions, mise en œuvre des recommandations du Forum de réconciliation nationale, amnistie, etc.) ; des questions militaires et de sécurité d'après-guerre (désarmement, réintégration des forces du MPCI, renonciation au recrutement, à l'usage, au financement et à la formation des mercenaires)». C'est dire que l'Afrique a souffert du mercenariat qui déstabilisait certains de ses pays.
L'Algérie et avec la diffusion insistante d'informations sur des «recrutements de mercenaires par le régime de Mouammar Kadhafi pour réprimer la contestation et les victimes qu'ils auraient faites, attire l'attention, par l'organisation de ce sommet, sur les dangers représentés par le recrutement, l'usage, le financement et la formation de mercenaires.
Le Temps d'Algérie
Ce sommet intervient, faut-il le noter, à un moment où la Libye semble, selon des informations diffusées par des médias, devenue le théâtre d'agissements de mercenaires que le «leader» très contesté, Mouammar Kadhafi, aurait fait venir «pour faire face aux révolutionnaires» demandant son départ et le changement du régime.
L'Algérie, accusée par un membre du conseil transitoire mis en action par les opposants à Mouammar Kadhafi de transporter des mercenaires vers la Libye pour réprimer les manifestants, a démenti les accusations mensongères et exprime, par l'organisation du sommet, qu'elle est partie prenante dans la lutte contre le mercenariat.
Des observateurs ont fait même remarquer que l'Algérie a, depuis des années, été victime de «mercenariat», quand le GIA payait des personnes chargées de commettre des attentats, dont des assassinats, et le GSPC qui sévit avec d'autres bandes étrangères tentant de déstabiliser toute la région du Sahel.
Ces bandes se chargeaient d'enlever des ressortissants étrangers avant de les remettre au GSPC et partager, plus tard, avec l'organisation terroriste de Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, l'argent provenant du paiement de rançons. Procédé que le GSPC utilise depuis quelque temps, vu l'affaiblissement de sa capacité de nuisance.
Le continent africain a, des années durant, souffert du mercenariat, notamment en Côte d'Ivoire, pays qui a payé un lourd tribut durant la guerre civile qui a pris fin il y a quelques années. Il est à rappeler, à ce titre, et concernant ce pays, qu'un rapport daté du 4 décembre 2002, émanant du président intérimaire de la commission de l'Union africaine sur l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire, évoquait la «préservation de la paix (cessation des hostilités, contrôle de la cessation des hostilités, mandat du groupe de contrôle) ;
des questions politiques (réaffirmation de l'intégrité de la Côte d'Ivoire et du respect des institutions, mise en œuvre des recommandations du Forum de réconciliation nationale, amnistie, etc.) ; des questions militaires et de sécurité d'après-guerre (désarmement, réintégration des forces du MPCI, renonciation au recrutement, à l'usage, au financement et à la formation des mercenaires)». C'est dire que l'Afrique a souffert du mercenariat qui déstabilisait certains de ses pays.
L'Algérie et avec la diffusion insistante d'informations sur des «recrutements de mercenaires par le régime de Mouammar Kadhafi pour réprimer la contestation et les victimes qu'ils auraient faites, attire l'attention, par l'organisation de ce sommet, sur les dangers représentés par le recrutement, l'usage, le financement et la formation de mercenaires.
Le Temps d'Algérie
Commentaire