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Plus de 4000 personnes au meeting du FFS à Alger

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  • Plus de 4000 personnes au meeting du FFS à Alger

    Plus de 4000 personnes au meeting du FFS à Alger
    La salle Atlas renoue avec l’euphorie des grands jours



    « Assa azekka, FFS yella yella » (aujourd’hui et demain, le FFS existera). Ils étaient plus de 4000 personnes à avoir scandé à l’unisson ce slogan dans l’après‑midi de ce vendredi 4 mars lors du premier meeting populaire organisé par le plus vieux parti d’opposition en Algérie à la salle El Atlas à Bab El Oued. Une ambiance qui rappelle les premières années de l’espoir démocratique en Algérie.

    Des femmes et des hommes, des vieux mais surtout des jeunes criaient à tue-tête : « ya si Hocine, mazalna mouarhdine » (Ya si Hocine, on est toujours des opposants), « pouvoir régional, FFS national » ou encore « Bouteflika Ouyahia, houkouma irhabia » (Bouteflika Ouyahia, gouvernement terroriste) ». Près d’une heure avant le début de la rencontre prévue initialement à 14 h 30, cette salle d’une capacité de quelque 3500 sièges s’était déjà avérée trop exigüe pour contenir les militants venus des quatre coins du pays pour assister à ce meeting. Quelques centaines de militants ont suivi le meeting debout alors que d’autres n’ont pas pu pénétrer à l’intérieur de la salle, faute de places disponibles.

    Politesse oblige, ce sont les invités du FFS qui prendront les premiers la parole. Dans leurs interventions, ils sont revenus sur le vent de changement qui souffle sur la région. « Ni le Maroc, ni l’Algérie ne seront des exceptions… le changement est inéluctabl », assure Mustapha LABRAIMI, chargé des relations extérieures dans le Parti du Progrès et du Socialisme (P.P.S) marocain.

    Pour sa part, Me Mustapha Bouchachi, président de la Ligue algérienne des droits de l’homme (Laddh) a souligné : « les peuples du monde entier méritent de jouir de la liberté et de la démocratie, mais je ne connais pas un peuple qui aura tant sacrifié pour arracher sa liberté et obtenir son indépendance… ». Et d’ajouter : « en Algérie, on a libéré la terre mais pas l’homme ». « Ce qui a été détruit pendant les deux dernières décennies en Algérie c’est le lien entre les Algériens dans la vraie vie de tous les jours, et c’est celui‑là qu’il faut impérativement reconstruire en priorité », a‑t‑il poursuivi.


    Une lutte pacifique de tous les jours

    Au cours de son intervention, le secrétaire général du parti, Karim Tabbou, pédagogue, a d’abord soigneusement expliqué la démarche pour laquelle sa formation politique avait opté consistant en l’organisation de meetings et de rencontres populaires à travers le territoire national. Au passage, il tacle sans le citer, le RCD. « Il y a ceux qui croient qu’il suffit d’une chiquenaude pour faire tomber les murs de la citadelle. Et de cueillir le pouvoir, ses milliards, ses milices, son armée et ses services de sécurité (…) d’autres encore sont convaincus qu’à elles seules, les nouvelles technologies tracent la voie royale vers le changement (…) Pour nous, nous considérons comme prioritaire la reconstruction du lien entre Algériens », a‑t‑il indiqué.

    Karim Tabbou a plaidé en faveur d’une action pacifique pour faire changer le régime. « Il faut une lutte pacifique tous les jours. C'est dans l'exercice citoyen effectif que s'opèreront les décantations. C'est à cette condition que se construira (...) le changement », a‑t‑il dit. « Nous ne nous laisserons pas prendre sur le terrain de la confrontation et de la violence », a‑t‑il ajouté. Selon M. Tabbou, « pour construire le changement, il faut d'abord sortir de l'exclusion et de l'émeute ». Il faut pour cela une « levée de tous les obstacles à la libre organisation et la libre expression des Algériens ». Il a également appelé à la « levée du dispositif répressif des libertés publiques (...) non seulement au travers des dispositions légales et administratives mais aussi par un signal politique fort capable de restaurer la confiance perdue ». Il a aussi exhorté « les décideurs » à ne pas « avoir peur du changement ».


    Une action maghrébine pour le changement

    Dans le sillage du mouvement de contestation qui a vu le jour au début de l’année en Algérie mais aussi dans la région, certains partis politiques, syndicats et associations du Maghreb ont décidé de travailler ensemble pour provoquer le changement et mener le pays vers une transition démocratique. Après avoir participé à la première réunion au cours de laquelle une Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a été créée, le parti de Hocine Aït Ahmed annonce qu’il ne fera pas partie de cette nouvelle organisation ajoutant qu’il avait l’objectif de préparer d’autres actions.

    Pour de nombreux observateurs, il s’agissait là d’un grand défi que le FFS ne pourrait relever dans un contexte marqué par une méfiance des Algériens à l’égard de la politique. L’incontestable réussite de ce premier meeting organisé dans un quartier populaire à Alger leur a en tous cas prouvé le contraire.


    TSA

  • #2
    Si ils étaient vraiment 4000, c'est que le meeting fût un succès . Le chiffre me paraît fort honorable, surtout si on note qu'en un meeting, ils auront rassemblé plus de monde que les trois manifestations du RCD & Co cumulées.

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    • #3
      en un meeting, ils auront rassemblé plus de monde que les trois manifestations du RCD & Co cumulées.
      Pour comparer il faut que le FFS appelle à une marche et que le pouvoir mette 35000 policiers et interdise l'accés à Alger à l'est comme à l'ouest pour pouvoir dire que c'est une résussite.
      Le pouvoir a encore prouvé qu'il veut une opposition qui manifeste à sa méthode qu'il dicterait lui même, ce qui tue l'opposition d'ailleurs.
      Pas à la tique ..

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      • #4
        Le pouvoir a encore prouvé qu'il veut une opposition qui manifeste à sa méthode qu'il dicterait lui même, ce qui tue l'opposition d'ailleurs.
        Honnêtement, je n'ai pas d'affection pour le FFS pour des raisons diverses. Mais il faut quand même lui reconnaître le fait d'être le parti d'opposition le plus ancien du pays et il a toujours été plutôt cohérent dans sa démarche (qu'on la partage ou non du reste. Non dans mon cas).

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        • #5
          Honnêtement, je n'ai pas d'affection pour le FFS pour des raisons diverses. Mais il faut quand même lui reconnaître le fait d'être le parti d'opposition le plus ancien du pays
          Moi j'ai une petite affection pour tout parti qui travaille contre le régime, AHD54, FFS, RCD, (PT des années 90), le parti de Slimane Amirat à l'époque, jamais le FIS mème s'il s'oppose mais c'est juste pour remplacer la dictature par une autre dictature.
          Le FFS qui s'est opposé de 63 à 65 puis de 90 jusqu'ici mérite du respect mais n'a jamais abouti à l'obtention de quoi que ce soit. J'aimerais entendre Ait Ahmed sur ce qu'il a fait pour honorer les 500 personnes massacrés dans les maquis par le pouvoir dans les années 60.
          Pas à la tique ..

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          • #6
            Envoyé par belcourt
            Moi j'ai une petite affection pour tout parti qui travaille contre le régime, AHD54, FFS, RCD, (PT des années 90), le parti de Slimane Amirat à l'époque, jamais le FIS
            C'est pour cela qu'il y a 36 millions de partis en algérie et que chacun pour sa pomme et chacun fait sa loi.

            Grandissez
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              Bonsoir à tous.

              Si ils étaient vraiment 4000, c'est que le meeting fût un succès .
              Oui Dandy, il y avait beaucoup de monde en effet (j'étais présent). Je ne peux pas confirmer le nombre de 4000 parce que je n'ai pas la moindre idée sur ça, mais en tout cas, la salle était archicomble. A 14h30 (heure de commencement prévue), ce n'était même plus possible pour ceux qui arrivaient d'avoir une vue sur la scène.



              on note qu'en un meeting, ils auront rassemblé plus de monde que les trois manifestations du RCD & Co cumulées.
              De grâce, cessons ce genre de comparaisons complétement infructueuses. L'opposition n'a pas besoin de se ridiculiser réciproquement pour pouvoir progresser. Ce n'est pas le moment des petites guerres, c'est plutôt le moment de voir ce qu'il y a de commun dans les revendications des uns et des autres, c'est-à-dire un certain nombre de points irrécusables qui visent à une amélioration de fond dans le pays. Les marches du CNCD ou le meeting d'aujourd'hui s'insèrent dans une même dynamique, et c'est surtout ça qu'il faut retenir. Après, lorsque l'opposition méritera vraiment son nom, les partis pourront alors tirer les uns sur les autres dans les règles du jeu. Pour l'heure, il s'agit surtout de tirer dans la même direction.

              C'est en tout cas pour ce SMIG revendicatif que je participe aussi bien aux marches des uns qu'au meeting des autres. Lorsque ce minimum sera acquis et que l'Algérie sera en mesure (par exemple) d'organiser des élections libres où chaque candidat (ou parti) aura les mêmes chances de départ, ou le soutien aveugle de l'ENTV au candidat du régime sera exclu, etc., alors on pourra parler de lutte, de rivalité. Pour le moment, un parti qui se réjouit de l'échec d'un autre parti ne fait rien d'autre que tomber (retomber) dans le traquenard malveillant des hommes de l'ombre...

              WAllahou A3lam, comme on dit.
              -
              Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
              -

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              • #8
                Pour comparer il faut que le FFS appelle à une marche et que le pouvoir mette 35000 policiers et interdise l'accés à Alger à l'est comme à l'ouest pour pouvoir dire que c'est une réussite.
                Pour comparer il faudrait que le RCD essai d'organiser un meeting, comme le FFS, et remplir la salle avec 4000 personnes.

                Quand les algériens veulent marcher c'est pas les policiers qui peuvent les arrêter.
                All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                • #9
                  bon

                  toujours est il que la stratégie du FFS contraste avec ses concurrents de l'opposition.

                  et le tabou il a vraiment du bagout, on attends les propositions.......Surtout économiques
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Approche plus intelligente du FFS par rapport au RCD.

                    Ils ont reussi a mieux lire la situation.

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                    • #11
                      « Il faut une lutte pacifique tous les jours. C'est dans l'exercice citoyen effectif que s'opèreront les décantations. C'est à cette condition que se construira (...) le changement »
                      Voilà des paroles sensé...

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                      • #12
                        Pour comparer il faudrait que le RCD essai d'organiser un meeting, comme le FFS, et remplir la salle avec 4000 personnes.
                        J'espère que tu rigoles, tu risques moins de blessures quand tu t'assoie sur un banc de touche que quand tu joues sur le terrain.
                        Pas à la tique ..

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                        • #13
                          J'espère que tu rigoles, tu risques moins de blessures quand tu t'assoie sur un banc de touche que quand tu joues sur le terrain.
                          faudrait connaitre les règles avant de jouer....

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                          • #14
                            quelles règles ???, qui les a établi ??? avec quelle légitimité ??? et qu'en est il de celle du peuple (la légitimité) ???






                            .

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                            • #15
                              il faut connaitre les regles du jeu
                              La bonne connaissance des règles ne garantit pas une fin de partie en sortant avec ses 2 pieds. Face à un adversaire agressif ( comme le policier Algérien) on peut toujours finir sur un brancard, il n y'a que le banc de touche qui est une sécurité.
                              Pas à la tique ..

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