Le Front des forces socialistes (FFS) organise une série de meetings sur l'avenir de l'Algérie dans le contexte actuel de révolte arabe. Le premier secrétaire, Karim Tabbou, doute du «phénomène d'épidémie». «Nous voulons nous placer dans ce rêve de libération partagée par tous les peuples du Maghreb», a déclaré Karim Tabbou à l'AFP.
«Faire du Maghreb une région où les frontières deviendront des questions futiles, car il s'agira d'un espace démocratique des peuples», a expliqué ce responsable à la veille de la réunion du FFS à Alger à laquelle sont invités des membres de l'opposition marocaine et de la gauche tunisienne. M. Tabbou ne considère pas pour autant que «les revendications populaires, qui ont mené au renversement des deux chefs d'Etat tunisien Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier, et Hosni Moubarak un mois plus tard, gagneront l'Algérie».
«Nous ne croyons pas au phénomène d'épidémie», a-t-il dit. Pour l'heure, le FFS prépare une série de réunions pour réfléchir à l'avenir du pays. «Les changements en Algérie doivent passer par un travail approfondi, sérieux», juge-t-il, exprimant sa méfiance envers les récentes tentatives de marches de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) à Alger bloquées par la police, qu'il voit dans une «logique de confrontation».
Si les Algériens sont favorables au changement, ils sont traumatisés par 20 ans de violences, a rappelé M. Tabbou. «Ils veulent que le changement ne soit pas une aventure.» «La classe politique n'a pas mesuré la distance qui la sépare du peuple», a encore déclaré le premier secrétaire du FFS.***********************
Le Temps
«Faire du Maghreb une région où les frontières deviendront des questions futiles, car il s'agira d'un espace démocratique des peuples», a expliqué ce responsable à la veille de la réunion du FFS à Alger à laquelle sont invités des membres de l'opposition marocaine et de la gauche tunisienne. M. Tabbou ne considère pas pour autant que «les revendications populaires, qui ont mené au renversement des deux chefs d'Etat tunisien Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier, et Hosni Moubarak un mois plus tard, gagneront l'Algérie».
«Nous ne croyons pas au phénomène d'épidémie», a-t-il dit. Pour l'heure, le FFS prépare une série de réunions pour réfléchir à l'avenir du pays. «Les changements en Algérie doivent passer par un travail approfondi, sérieux», juge-t-il, exprimant sa méfiance envers les récentes tentatives de marches de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) à Alger bloquées par la police, qu'il voit dans une «logique de confrontation».
Si les Algériens sont favorables au changement, ils sont traumatisés par 20 ans de violences, a rappelé M. Tabbou. «Ils veulent que le changement ne soit pas une aventure.» «La classe politique n'a pas mesuré la distance qui la sépare du peuple», a encore déclaré le premier secrétaire du FFS.***********************
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