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NOUARA DJAÂFAR: «6 millions d’Algériens sont analphabètes»

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  • NOUARA DJAÂFAR: «6 millions d’Algériens sont analphabètes»

    NOUARA DJAÂFAR JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE
    «6 millions d’Algériens sont analphabètes»


    Le fléau de l’analphabétisme touche près de 17,14% de la population nationale, estimée au dernier recensement à 36 millions d’habitants.

    «6 millions d’Algériens sont analphabètes», a déclaré, hier, Nouara Djaâfar, la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, lors d’un point de presse animé en marge de l’ouverture de la 4e Conférence nationale sur la formation et l’accompagnement des femmes pour le progrès économique et social. L’ouverture des travaux a eu lieu au siège de l’Ugta, à Alger. Ces assises prendront fin le 10 mars.
    Elles couvrent, également, l’ensemble des wilayas du pays. Le fléau de l’analphabétisme touche près de 17,14% de la population nationale, estimée au dernier recensement à 36 millions d’habitants. Ses effets plus importants sur la gent féminine. «49,5% de la société est constitué de femmes. Sur ce taux, 29% sont analphabètes», a expliqué Mme Djaâfar.
    Les chiffres se suivent et renseignent sur une triste réalité: l’illettrisme gangrène la société. Il frappe surtout son élément fondamental: la femme. L’impératif de s’attaquer à ce fléau s’impose. Surtout au vu des bouleversements induits par le progrès technologique dans les sociétés. La Toile est en train de révolutionner le fonctionnement des sociétés dans les pays arabes et, surtout, maghrébins.
    La société algérienne est-telle suffisamment armée pour faire face à cette situation? Les observateurs estiment que l’enseignement à l’intention de la femme est d’une importance stratégique pour le pays. Et c’est là où intervient l’élément «formation». En ce sens, un cycle d’insertion des femmes dans le monde professionnel a été lancé en 2006, l’année au cours de laquelle se sont tenues les premières Assises nationales sur la femme.
    «240.000 femmes ont bénéficié de cycles de formation. Plus de 120.000 d’entre elles ont eu droit à l’aide dans le cadre de l’Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit», a indiqué, pour sa part, El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
    Il a souligné que l’accroissement de la population active féminine est au centre des préoccupations du gouvernement. «Nous allons tenir une réunion avec Mme Nouara Djaâfar pour développer les mécanismes d’interaction entre les deux ministères afin d’élargir les possibilités d’intégration de la femme dans la vie active nationale», a-t-il annoncé.
    Lui emboîtant le pas, Mme Djaâffar a rappelé que «plus de 18.000 femmes ont bénéficié des aides de l’Etat au titre des programme de la Cnac (Caisse nationale d’assurance chômage) et de l’Ansej (Agence nationale de soutien d’emploi des jeunes).»
    L’ouverture de la conférence s’est déroulée en présence du ministre de la Communication Nacer Mehal, et de Mohamed Séghir Babès, président du Conseil national économique et social. Elle a vu, aussi, la présence d’une soixantaine d’exposantes, dans plusieurs domaines d’activités artisanales et modernes, venues de l’ensemble des wilayas du pays.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    C'est, malgré les progrès, beaucoup trop !

    Commentaire

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