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Karim Tabbou: Les Algériens ont besoin de se parler tranquillement

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    Karim Tabbou: Les Algériens ont besoin de se parler tranquillement
    5 Mar 2011 10:04
    M. Karim Tabbou, premier secrétaire national du parti du Front des forces socialistes (FFS), a estimé vendredi que les Algériens ont besoin de “se parler tranquillement” afin de renouer des liens sociaux. Lors d’un meeting populaire, organisé dans la salle Atlas (Alger) archicomble (près de 4000, selon le FFS), M. Tabbou a souligné que les Algériens ont besoin de “se parler tranquillement”, ajoutant son parti considère comme “prioritaire” la reconstruction du lien entre les Algériens. “Nous n’acceptons pas d’aller sur le terrain de la violence”, a-t-il dit, invitant ses militants à “parler d’abord” à leurs voisins, leurs collègues et avec ceux qui “partagent un espace ou une activité”.

    Pour le FFS, l’Algérie “n’a jamais connu, au long de son histoire, une telle dislocation du lien de proximité et du lien social, en général”, et la priorité, pour ce parti, est “la reconstruction du lien entre les Algériens”, a insisté M. Tabbou lors de ce meeting en présence de représentants d’associations et de différentes catégories de la société.

    “Nous devons peser, de toutes nos forces, pour que le processus historique en cours soit une occasion, pour le peuple algérien, de renaître à la liberté, à la démocratie et au progrès”.

    Par ailleurs, M. Tabbou a estimé que le FFS “c’est la force tranquille, et il n’est pas fini comme le prétendent certains”, ajoutant, “nous sommes là pour faire de la politique et nous faisons la démonstration en donnant la parole à toutes catégories de la société”.

    Devant la foule qui scandait “Assa azekka, FFS yella” (Aujourd’hui et demain, le FFS toujours présent), la premier secrétaire national a affirmé que son parti “veut mener un combat différent” de celui des autres parties et rejette “l’agitation dont se contentent certains”.

    “Aujourd’hui, c’est l’ensemble des pays de la rive sud de la Méditerranée qui se mettent en mouvement pour changer leur présent et pour assurer leur avenir, leurs conditions de vie et les évènements qui se déroulent dans certains pays montrent que les peuples veulent et peuvent lutter et vaincre”, a-t-il dit. Même s’il estime qu’il est difficile de définir les contours et la portée de ces changements, M. Tabbou a relevé que “les choses bougent chez nous et, dans la société, les sentiments s’entremêlent entre bonne volonté et incertitudes”.

    M. Tabbou a qualifié de “dangereux” le fait de rester “étrangers ou impuissants” face aux bouleversements en cours car, a-t-il expliqué, “le monde nouveau peut se faire sans nous ou contre nous”.

    “Nous vivons un moment historique et, face à l’histoire, la question de la responsabilité se pose à tous”, selon M. Tabbou qui estime que cette responsabilité “incombe au citoyen, à la société et aux institutions”.

    Pour le FFS, “nul ne doit fuir ses responsabilités, ni présumer de ses forces, ni même s’arroger le monopole de la représentation et des formes possibles d’actions pour provoquer le changement”.

    D’autre part, M. Tabbou a évoqué ce qu’il a appelé “l’exclusion politique, économique, sociale et culturelle”, caractérisée, selon lui, par “une fracture entre la société et le pouvoir, une corruption structurelle, une prédation sauvage, un climat de mise en conflits et un vide politique”.

    Pour sortir de ces “exclusions”, le FFS propose la levée de “tous les obstacles” à la libre organisation et à la libre expression des Algériens, la levée du dispositif répressif” des libertés publiques, politiques, associatives

    et syndicales à travers des dispositions légales et administratives et par “un signal politique fort capable de restaurer la confiance perdue”. “Le changement est nécessaire et inéluctable et le FFS affirme à ses militants sa détermination à nourrir l’insurrection de l’intelligence, des onsciences et des volontés”, a conclu M. Tabbou.

    Au cours du meeting, des représentants de partis politiques tunisiens et marocains ont pris la parole pour présenter la situation dans leur pays.

    Tout en regrettant “la répression” que subit le peuple libyen, ils ont affirmé leur attachement à la construction d’un Maghreb arabe.

    L’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, M. Abdelhamid Mehri, a adressé au président du FFS, M. Hocine Aït Ahmed, un message lu lors du meeting et dans lequel il a exprimé son soutien à toute initiative d’un changement “pacifique et réel”.

    L’équipe de la télévision nationale a été empêchée d’accéder à la salle Atlas par les militants du FFS, en raison du “boycott dont a été victime ce parti durant de longues années”, selon le premier secrétaire national.

    APS

  • #2
    Karim Tabbou: Les Algériens ont besoin de se parler tranquillement
    Ce que j'ai entendu sur la chaine 3 est tout sauf "parler tranquillement".
    Pas à la tique ..

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    • #3
      Ce que j'ai entendu sur la chaine 3 est tout sauf "parler tranquillement".
      J'ai raté l'émission. Qu'est-ce qui s'y est passé, c'était houleux ?

      Commentaire

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