Pour son quatrième samedi de rassemblement, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) –tendance dominée par le RCD–, a choisi une nouvelle stratégie d'action. Trois rassemblements étaient organisés ce matin*: un à Hussein Dey devant le palais de justice, un à El*Madania et un autre à Aïn Benian.
A Hussein Dey, ils n'étaient qu'une trentaine de manifestants devant l'immeuble aux façades de verre du nouveau palais de justice, encadrés par un nombre identique de policiers. Il y avait parmi eux Ali Yahia Abdennour, le président d'honneur de la LADDH. Les laveurs de vitres sur leurs passerelles suspendues les regardaient intrigués.
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Dans le quartier d'El Madania, le dispositif policier était bien plus impressionnant. Le parking de l'ENTV où était censée arriver la marche, était rempli de fourgons. Même chose le long de la route qui descend du ministère de l'enseignement supérieur vers le centre de la commune. Les manifestants, quelques dizaines, ont été pris à partie par une cinquantaine de personnes pro‑Bouteflika. Ces derniers agitaient au‑dessus de leur tête des portraits du président et jetaient des pétards sur les manifestants.
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Ils ont tenté d'empêcher Said Sadi, le premier responsable du RCD et membre de la CNCD, d'arriver sur le lieu du rassemblement. Des jeunes scandant des slogans favorables à Bouteflika ont lancé des œufs et d’autres projectiles contre les responsables du RCD. Le leader du RCD qui a dû quitter les lieux à bord de son véhicule, protégé par la police et ses gardes du corps.
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A Aïn Benian, en milieu de matinée, une vingtaine de personnes étaient rassemblées devant la grande mosquée. Belaïd Abrika, ex-leader du mouvement des aarouches était sur place. Vers midi, l’endroit du rassemblement était déjà vide. La police a réussi à disperser les manifestants.*
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TSA
A Hussein Dey, ils n'étaient qu'une trentaine de manifestants devant l'immeuble aux façades de verre du nouveau palais de justice, encadrés par un nombre identique de policiers. Il y avait parmi eux Ali Yahia Abdennour, le président d'honneur de la LADDH. Les laveurs de vitres sur leurs passerelles suspendues les regardaient intrigués.
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Dans le quartier d'El Madania, le dispositif policier était bien plus impressionnant. Le parking de l'ENTV où était censée arriver la marche, était rempli de fourgons. Même chose le long de la route qui descend du ministère de l'enseignement supérieur vers le centre de la commune. Les manifestants, quelques dizaines, ont été pris à partie par une cinquantaine de personnes pro‑Bouteflika. Ces derniers agitaient au‑dessus de leur tête des portraits du président et jetaient des pétards sur les manifestants.
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Ils ont tenté d'empêcher Said Sadi, le premier responsable du RCD et membre de la CNCD, d'arriver sur le lieu du rassemblement. Des jeunes scandant des slogans favorables à Bouteflika ont lancé des œufs et d’autres projectiles contre les responsables du RCD. Le leader du RCD qui a dû quitter les lieux à bord de son véhicule, protégé par la police et ses gardes du corps.
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A Aïn Benian, en milieu de matinée, une vingtaine de personnes étaient rassemblées devant la grande mosquée. Belaïd Abrika, ex-leader du mouvement des aarouches était sur place. Vers midi, l’endroit du rassemblement était déjà vide. La police a réussi à disperser les manifestants.*
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TSA
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