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Egypte: deux morts et une église incendiée dans des violences confessionnelles

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  • Egypte: deux morts et une église incendiée dans des violences confessionnelles

    Dans le monde arabe... Et aussi: En Algérie, l'opposition a été bloquée par des contre-manifestants. En Arabie Saoudite, le pouvoir rappelle l'interdiction de manifester.


    Les violences ont été provoquées par une relation amoureuse entre un chrétien et une musulmane du gouvernorat de Helwan, au sud du Caire, qui a suscité l'ire de leurs familles. Dans ces violences, ce sont le père du chrétien et celui de la musulmane qui ont été tués, selon un responsable de la sécurité. Après les funérailles du père de l'Egyptienne, un groupe de musulmans s'est rendu à l'église du village et y a mis le feu.

    Le mariage entre un chrétien et une musulmane est illégal en Egypte, à moins qu'il ne se convertisse à l'islam.

    L'opposition bloquée par des contre-manifestants à Alger

    Le rendez-vous de l'opposition, samedi à Alger en trois endroits, pour marcher en faveur d'un changement du système a de nouveau tourné court, les manifestants étant bloqués par la police et des militants pro-Bouteflika.

    Une tendance de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) avait fixé ce rendez-vous à Alger, bravant l'interdit de manifestation. Mais les dizaines de contestataires ont été rapidement ceinturés par la police alors que des contre-manifestants occupaient le terrain, aux cris de «Bouteflika n'est pas Moubarak». Les contre-manifestants s'en sont pris au chef du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, 19 députés) Said Sadi, de la CNCD, contraint de repartir face à une cinquantaine de jeunes déterminés «à le lyncher».

    Les marches de samedi sont la cinquième tentative depuis le 22 janvier. Face à eux, la police dotée d'un dispositif léger s'est rapidement renforcée avec des éléments munis de matraques et gaz lacrymogènes pour boucler le secteur et disperser la foule.

    A Oran, une marche prévue a été interdite et la CNCD a fait état d'une centaine d'interpellations.

    Interdiction de manifester en Arabie Saoudite

    Les autorités saoudiennes rappellent que les manifestations sont interdites dans le royaume et que la police est autorisée à intervenir pour faire respecter la loi.

    Ce rappel du ministère de l'Intérieur intervient alors que des petites manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans le royaume, gouverné par une dynastie conservatrice sunnite. Elles se sont déroulées notamment dans l'est du pays, où vit une forte communauté chiite.

    Oman: le sultan renvoie deux ministres

    Le souverain d'Oman, le sultan Qabous, a renvoyé deux de ses ministres, après des manifestations populaires contre la corruption dans ce petit pays réputé calme à l'embouchure du Golfe. Cette décision concerne le ministre du cabinet royal, Ali ben Majid al-Maamari, et le ministre des affaires du palais, Ali ben Humud al-Bousaidi.

    Dans la deuxième ville du pays, Sohar, à 200 km au nord de Mascate, un manifestant a été tué le 28 février par des tirs de la police. Des manifestants à Mascate ont aussi demandé la mise à l'écart de ministres qu'ils soupçonnaient de corruption. Mais ces rassemblements n'ont pas remis en cause le soutien populaire au sultan, qui règne depuis 1970.

    Ouverture du procès de l'ex-ministre égyptien de l'Intérieur
    Le procès pour malversations financières de l'ancien ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, le premier d'un haut responsable du régime Moubarak, s'est ouvert brièvement samedi devant un tribunal du Caire.

    L'ex-ministre de l'Intérieur est honni par une grande partie de la population égyptienne et son départ avait été réclamé avec insistance par les manifestants dès le début de la révolte contre le régime, le 25 janvier.

    Il a plaidé non coupable des accusations de blanchiment d'argent et de détournement de fonds publics retenues contre lui. Le procès a été ajourné au 2 avril après de vifs échanges entre des représentants de la société civile présents dans le tribunal et la défense, qui a demandé plus de temps.

    Plusieurs autres ministres de Moubarak et hommes d'affaires proches de l'ancien pouvoir ont aussi été arrêtés, interdits de quitter le territoire ou ont vu leurs avoirs gelés, ces derniers jours.

    liberation.fr
    Dernière modification par mohoo, 05 mars 2011, 17h06.

  • #2
    Je me demande si finalement le president yemenite avait raison¨¨¨¨¨¨

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