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Chavez met le pétrole au service de sa révolution

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  • Chavez met le pétrole au service de sa révolution

    Pour financer ses programmes sociaux, le président du Venezuela a mis en place un fonds spécial, le Fonden, auquel l’entreprise pétrolière nationale PDVSA contribue à hauteur de 100 millions de dollars chaque semaine.

    Hugo Chavez l’a promis : pour la première fois de l’histoire de son pays, les bénéfices du pétrole n’iront plus à une poignée d’oligarques, mais aux pauvres.

    La tension reste très forte sur l’ensemble des matières premières, notamment sur les cours du pétrole. L’annonce hier d’un recul des stocks d’essence aux Etats-Unis a poussé le baril de brent vers un nouveau record, à près de 70 $. Les analystes pronostiquent d’autres sommets dans les jours à venir.

    Hugo Chavez l’a promis : pour la première fois de l’histoire de son pays, les bénéfices du pétrole n’iront plus à une poignée d’oligarques, mais aux pauvres. Pour cela, l’Etat doit revenir au centre de l’économie, en impulsant la croissance, via un effort financier considérable.
    suite...http://www.lefigaro.fr/eco/20060413....evolution.html
    ?

  • #2
    Le produit intérieur brut (PIB) a crû de 17,9% en 2004, de 9,4% en 2005 et probablement de 7% cette année.
    Voilà un président qui sait concilier humanisme, fierté nationale, maîtrise des dépenses et partage des richesses.

    Chavez a su tenir tête aux ambitions impérialistes de Bush et malgré qu'il ait été menacé par des proches de Bush, Hugo continue de narguer l'Amérique avec des chiffres de croissance insolents...


    - Thx for sharing.

    Commentaire


    • #3
      Channel 4 prépare les esprits à une invasion du Venezuela
      1 commentaire(s).
      de John Pilger Traduction : Danielle Helbig
      Le 27 mars, la télévision britannique Channel 4 a diffusé un reportage de propagande contre le Venezuela. Un moyen de préparer les esprits à une intervention américaine ? Le président Chavez y est comparé à Saddam Hussein.

      Le reportage a été diffusé alors que Condaleeza Rice tente de créer une alliance internationale pour isoler le Venezuela. Le journaliste John Pilger a aussitôt réagi en écrivant aux responsables de l’émission, parmi lesquels le journaliste Johnatan Rugman, correspondant de la chaîne à Washington. Extraits :

      « Ce reportage a apparemment été écrit par le département d’Etat des Etats-Unis, bien que ce soit J.Rugman qui apparaisse à l’écran. Il représente l’un des pires moments de journalisme que j’ai jamais vus, qualifiable de pure propagande. Je me suis rendu au Venezuela récemment et je peux affirmer que pratiquement aucun élément du discours de Rugman ne correspond à la réalité. Selon lui, les usines ressortent du collectivisme soviétique, une dictature est en train de monter, Chavez est comme Hitler (selon Rumsfeld) et les médias sont la cible d’attaques gouvernementales.

      Cette réalité inversée s’appuie sur des commentaires de la presse vénézuélienne. Or au Venezuela, la droite dure est propriétaire de 95% des médias. Ce sont justement ces médias qui ne ratent aucune occasion d’attaquer quotidiennement le gouvernement, du reste en toute liberté. Le Murdoch latino-américain, Cisneros, en contrôle une bonne partie. De fait, les médias vénézuéliens sont probablement les plus concentrés et les plus réactionnaires du monde, mais Rugman ne se donne pas la peine d’aborder cet aspect.

      Au contraire, il interviewe Maria Corina Machado, qu’il qualifie d’ « activiste des droits de l’homme » ! De quoi couper le souffle quand on sait qu’elle dirige « Sumate », une organisation d’extrême droite impliquée dans le coup d’Etat de 2002. Elle avait même rencontré Bush à la Maison blanche peu avant. Rugman ne le mentionne pas. Par contre, à travers un portrait grotesque il présente Evo Morales, le président de Bolivie, comme un protégé de Chavez, une marionnette. Que Morales ait un passé politique plus long que Chavez et qu’il ait emporté un raz de marée électoral sont passés sous silence.

      Chavez lui-même est présenté comme un dictateur comique, avec des manières latines folkloriques (une des raisons pour lesquelles le peuple l’aime) dégagées ici de tout contexte. En réalité, cet homme très intelligent et accessible a remporté neuf élections démocratiques en moins de huit ans, un record mondial. Dans le plus pur style soviétique, on le montre en sympathie avec Saddam Hussein et Khadafi, alors qu’il ne les a rencontrés que très brièvement dans le cadre de l’Opep.

      Il est accusé d’avoir brisé les contrats des compagnies pétrolières étrangères. Ces contrats étaient à peine légaux, en fait conclus grâce à des trous juridiques exploités par son prédécesseur Rafael Caldera qui avait bradé le pétrole vénézuelien tout en faisant entrer des milliards dans les poches de la minorité riche du pays.

      Autre énormité : le Venezuela aiderait l’Iran dans son programme nucléaire selon des sources de presse, colportées par des personnages ayant visiblement des intérêts personnels à défendre, ligués avec Washington, et selon des ouïe dires. Très peu de choses ont été prononcées, en dehors de quelques témoignages, sur la manière dont le gouvernement Chavez a amélioré la vie de millions de ses concitoyens. Rugman se plaint d’avoir été « détenu durant 30 heures » au commissariat de police de Caracas.

      Oh, comme c’est dramatique ! Voilà un pays menacé jour et nuit par les Etats-Unis mais Channel 4 ne parle aucunement de l’ « Opération Bilbao » à laquelle pourtant des analystes américains aussi sérieux que William Arkin ont apporté crédit et qui a pour but de renverser le gouvernement élu du Venezuela. De plus, Rugman devrait apprendre que ce pays ne compte aucun prisonnier politique, malgré la menace militaire constante et les menaces de l’intérieur qu’il subit.

      Chavez est présenté en clown, mais Condaleeza Rice apparaît comme la voix de la vérité absolue. Je pourrais poursuivre mais cela suffit. Ce reportage était honteux du début à la fin. Pire, il rejoint une sorte d’hystérie américaine qui trouve ses racines dans le fait que l’administration Bush range le Venezuela parmi les Etats bandits menaçant les intérêts américains : bref, il prépare l’opinion. En tous cas, si une attaque avait lieu, Rugman devrait en porter une part de responsabilité.

      http://www.michelcollon.info/articl...
      De : John Pilger
      dimanche 16 avril 2006

      bellaciao
      ?

      Commentaire


      • #4
        Le danger du succès de la révolution de Hugo Chavez
        3 commentaire(s).

        par Ted Rall
        Lorsque les despotes haïs de nations comme l’Arabie Saoudite ou le Kazakhstan pillent les richesses de leurs pays, transfèrent les richesses tirées du pétrole sur des comptes privés en Suisse et utilisent le reste pour financer (comme c’est le cas des dirigeants saoudiens) le terrorisme extrémiste, les hommes politiques américains chantent leurs louanges et les présentent comme des amis et des alliés. Mais lorsqu’un président démocratiquement élu consacre les profits tirés du pétrole vénézuelien à sortir les pauvres de leur état de misère, on l’accuse de populisme.

        Tandis que les Etats-Unis et l’Europe poursuivent le dérive vers un modèle Darwinomique où les multinationales rapaces engrangent des profits de plus en plus gros et où les travailleurs deviennent de plus en plus pauvres, le modèle économique socialiste suivi par le Président Hugo Chavez est devenu très populaire dans une Amérique latine lassée de voir des dirigeants corrompus de droite s’enrichir à leurs dépens. Des gouvernement de centre-gauche ont récemment accédé au pouvoir en Argentine, Brésil, Colombie, Equateur, Paraguay, Pérou et Uruguay. Chavez transforme ses propos inflexibles en actes. Mais ce qui rend le gouvernement américain et les maîtres des multinationales réellement fous est qu’il a les moyens de le faire.

        Dans leur frénésie désespérée de se débarrasser de Chavez, les média sous contrôle se livrent aux argumentaires les plus transparents et hilarants jamais vus. Dans l’édition du 4 avril du New York Times, Juan Forero a répété la rengaine selon laquelle l’utilisation des revenus du pétrole par Chavez est injuste - et même d’une certaine façon qu’il triche : « alors que les revenus pétroliers du Venezuela ont augmenté de 32 pour cent l’année dernière, » s’est exclamé le journal, « M. Chavez a financé des défilés de Samba au Brésil, des opérations chirurgicales oculaires pour les pauvres du Mexique et même du combustible de chauffage pour les pauvres du Maine au Bronx en passant par la Philadelphie. Selon certaines estimations, les dépenses dépassent à présent les quelques 2 milliards de dollars alloués par Washington dans ses programmes de développement et sa guerre contre la drogue dans l’ouest de l’Amérique du Sud. »

        Chavez, disait l’article, est bien parti pour devenir « le prochain Fidel Castro, un héros des masses qui est déterminé à contrer chaque mouvement des Etats-Unis, mais qui possède un avantage important. »

        Grands Cieux ! A pays riche qui utilise sa richesse pour étendre son influence à l’étranger ! Pourquoi est-ce que Dieu permet-Il de telles abominations ? Remarquez que les Etats-Unis, eux, financent des « programmes de développement ». Sans oublier la « guerre contre la drogue » qui n’est pas une campagne de bombardement contre des insurgés de gauche qui s’opposent aux quelques régimes de droite pro-américains qui subsistent en Amérique du sud.

        Cité par le Times - qui a publié des articles louangeurs sur les oligarques d’extrême droite qui ont tenté de renverser Chavez lors du coup d’état en 2002 - on trouve le « critique » John Negroponte, qui par hasard est employé par Bush comme Directeur de l’Intelligence Nationale.

        Negroponte s’est plaint que Chavez « est en train de dépenser des sommes considérables à s’immiscer dans la vie politique et économique d’autres pays en Amérique latine et ailleurs, et ce malgré les réels besoins en matière de développement économique et social dont son pays a besoin. »

        Et puisque l’hôpital se moque de la charité, n’oubliez pas de mentionner les 1 milliards de dollars dépensés chaque jour en Irak pendant que les systèmes de santé et d’éducation ici aux Etats-Unis partent en lambeaux. Peut-être bien que Chavez aurait pu trouver un meilleur usage pour l’argent dépensé dans un défilé de carnaval à Rio. D’un autre côté, au moins l’argent n’a pas servi à fabriquer des bombes et des camps de torture.

        Le télévangéliste Pat Robertson a appelé à l’assassinat de Chavez en 2005 et fut mollement critiqué par les grands média, principalement parce que l’assassinat d’un chef d’état est une violation de la loi étasunienne. La secrétaire d’Etat Condoleezza Rice accuse Chavez « d’un populisme typiquement Latin qui a déjà entraîné des pays à leur perte ». Lesquels ? Certainement pas le Venezuela, où la croissance connaît un taux à deux chiffres et qui se place en tête des pays de la région, et où de nouvelles constructions et écoles (10 milliards de dollars sont consacrés chaque année à des programmes de lutte contre la misère) poussent comme des champignons.

        Lorsqu’ils parlent du président vénézuélien, la presse emploie un langage qui serait indigne même pour un journal lycéen. « Chavez insiste pour dire que son gouvernement est démocratique et accuse Washington de conspirer contre lui, » a écrit le San Jose Mercury daté du 3 avril. Pourquoi « insiste » ? Aucun observateur international ne doute que le Venezuela, vous savez, le pays où le type qui remporte les élections devient président, est au moins aussi démocratique que les Etats-Unis. Les auteurs du coup d’état de 2002 s’étaient au préalable réunis à la Maison Blanche. Le journal San Jose Mercury pouvait certainement considérer l’accusation de Chavez comme un « fait ». Le journal poursuivit : « Il affirme que les Etats-Unis étaient derrière le coup d’état éphémère de 2002, une accusation rejetée par les officiels US. » Il se trouve que Chavez a raison, même si ce n’est pas évident en lisant la phrase.

        82 pour cent des Vénézuéliens trouvent que Chavez fait un bon travail. Ca fait deux fois plus que les américains pour Bush. Il a remporté haut la main un référendum organisé pour le destituer. Alors pourquoi est-ce que Washington se permet-elle de donner des leçons à Caracas ?

        « le (gouvernement) vénézuélien engrange des milliards de dollars (de sa compagnie pétrolière d’état) et les dépense en habitat, éducation, santé, » souligne CNN. Et - mon Dieu - la vie des gens s’améliore.

        Qui se passerait-il si les autres s’en apercevaient ? Pas étonnant que Chavez doive partir.

        traduction par CSP

        http://www.zmag.org/content/showart...
        bellaciao
        ?

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        • #5
          esperons qu'il ne subira pas le meme sort que Noreigua.

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