Le Haut commissariat au plan vient de livrer la carte de la pauvreté du royaume.
Au-delà de la baisse du taux de pauvreté, les disparités entre régions sont flagrantes. Florilège.
Entre 2001 et 2007, le nombre de personnes pauvres au Maroc est passé de 4 à 2,8 millions.
Sur cette période, le taux de pauvreté a diminué de 15,3 à 8,9% au niveau national.
Selon les milieux d’habitat, ce taux chute de 7,6 à 4,8% dans le monde urbain, et de 25,1 à 14,4 % dans les campagnes.
Au-delà de cette baisse, les disparités régionales laissent entrevoir des poches de tensions sociales latentes.
Ainsi, les régions du Gharb et de Doukkala arrivent en bas de tableau avec un taux de pauvreté respectivement de 15,6 et 14,3%.
Suivent les régions de Fès, Souss (ex-æquo avec 12,5%) et Marrakech (11,2%).
Pourtant, ces régions comptent parmi les plus riches du royaume et regorgent d’importantes ressources agricoles, commerciales et touristiques.
Paradoxalement, dans les régions du sud, où des tensions sociales éclatent de temps à autre, la pauvreté a reculé de manière impressionnante.
Le taux moyen est de 2,2% pour Laâyoune et de 2,6% pour Oued Eddahab.
Des avancées qui s’expliquent par les subventions et les avantages sociaux dont bénéficient ces provinces depuis une trentaine d’années.
Tarik Hari
Au-delà de la baisse du taux de pauvreté, les disparités entre régions sont flagrantes. Florilège.
Entre 2001 et 2007, le nombre de personnes pauvres au Maroc est passé de 4 à 2,8 millions.
Sur cette période, le taux de pauvreté a diminué de 15,3 à 8,9% au niveau national.
Selon les milieux d’habitat, ce taux chute de 7,6 à 4,8% dans le monde urbain, et de 25,1 à 14,4 % dans les campagnes.
Au-delà de cette baisse, les disparités régionales laissent entrevoir des poches de tensions sociales latentes.
Ainsi, les régions du Gharb et de Doukkala arrivent en bas de tableau avec un taux de pauvreté respectivement de 15,6 et 14,3%.
Suivent les régions de Fès, Souss (ex-æquo avec 12,5%) et Marrakech (11,2%).
Pourtant, ces régions comptent parmi les plus riches du royaume et regorgent d’importantes ressources agricoles, commerciales et touristiques.
Paradoxalement, dans les régions du sud, où des tensions sociales éclatent de temps à autre, la pauvreté a reculé de manière impressionnante.
Le taux moyen est de 2,2% pour Laâyoune et de 2,6% pour Oued Eddahab.
Des avancées qui s’expliquent par les subventions et les avantages sociaux dont bénéficient ces provinces depuis une trentaine d’années.
Tarik Hari
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