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Des armes libyennes sont vendues à Al Qaîda

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  • Des armes libyennes sont vendues à Al Qaîda

    LES AMÉRICAINS SONT FORTEMENT INQUIETS
    Des armes libyennes sont vendues à Al Qaîda


    Obama pourrait offrir à El Gueddafi une issue de secours mais non sans avoir remis les installations pétrolières entre des mains «sûres».

    La circulation des armes en Libye pourrait profiter aux groupes terroristes, une crainte exprimée par des experts américains et ils ont bien raison. Et dans la conjoncture actuelle qui prévaut dans ce pays, l’approche n’est plus au conditionnel.
    C’est une certitude, pour des sources sécuritaires qui confient qu’Al Qaîda au Maghreb islamique va, à ne pas en douter, acquérir des armes lourdes. Abou Zeïd n’a pas tardé à envoyer ses sbires dans cette zone en pleine turbulence. Son objectif, avancent les mêmes sources, n’est nullement une volonté de s’aligner aux côtés des anti-Gueddafi, mais de renforcer son arsenal et restructurer les rangs de son organisation.
    Le risque actuel qui fait vraiment peur aux Occidentaux est que les groupuscules d’Al Qaîda puissent arriver à contrôler une partie des zones pétrolifères libyennes.
    Au niveau des chancelleries occidentales installées au Maghreb, c’est le branle-bas de combat. On essaie par tous les moyens de mobiliser des sources à l’intérieur de la Libye afin d’être informé de la situation en temps réel; et ce n’est pas chose facile vu le chaos qui règne sur le terrain.
    A l’inverse de ce qui s’est passé en Irak à majorité chiite, en Libye, Al Qaîda a toutes les chances de reconstituer des bases solides en bénéficiant de l’apport d’un courant salafiste très longtemps réprimé par El Gueddafi. Il faut ajouter à cela le rôle non moins important que pourraient jouer des groupes armés aguerris par les multiples conflits qui ont eu lieu dans le nord du Tchad. Tout ce beau monde est motivé par un antiaméricanisme extrême.
    Les Occidentaux et les Américains en premier lieu, sont bien conscients de cette réalité et c’est ce qui explique leur hésitation à s’impliquer directement dans une situation qui risque de leur coûter très cher.
    Le New York Times souligne dans son édition de vendredi: «Les exemples passés où on a vu des arsenaux d’Etat pillés par des civils, que ce soit en Ouganda en 1979, en Albanie en 1997 ou en Irak en 2003, ont montré que ces armes peuvent être vendues sur le marché noir, rapidement et en silence, et que d’autres pays ou groupes peuvent utiliser dans des guerres, pouvant présenter des problèmes déstabilisateurs au long cours.»
    Il souligne que la principale menace n’est pas nécessairement que les rebelles libyens utilisent de telles armes mais plutôt que ces missiles peuvent se vendre pour plusieurs milliers de dollars au marché noir. Les opportunistes vont les ramasser et les offrir à des tiers en les mettant dans le commerce clandestin.
    En Libye, tout semble indiquer que les Américains n’iraient pas jusqu’à déclencher une guerre préventive comme en Irak ou en Afghanistan. Plusieurs approches confirment cette attitude. «Ce à quoi ressemble le plus notre politique, c’est de laisser les différentes révolutions se dérouler à leur propre rythme (...) et en n’intervenant qu’à travers des déclarations générales de soutien», juge Julian Zelizer, professeur à l’université de Princeton.
    «A part cela, je ne pense pas qu’il y ait un principe cohérent» a-t-il ajouté. Mais il y a des indices qui ne trompent pas. Il y a un élément que les médias ne traitent pas sérieusement ou suffisamment et qui a trait à ce fameux pragmatisme américain.
    Les USA et malgré les mises en garde émises par Obama à l’adresse d’El Gueddafi, n’ont pas tout à fait écarté l’éventualité d’un deal avec le guide libyen dans la mesure où il constitue pour eux une garantie solide pour la préservation de leurs intérêts dans la région.
    Si la situation se complique davantage, les Américains pourraient offrir à El Gueddafi une issue de secours mais non sans avoir remis les installations pétrolières entre des mains «sûres».
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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