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Suisse: pas besoin de l'armée aux frontières

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  • Suisse: pas besoin de l'armée aux frontières

    Démentant les propos de son parti, Le conseiller fédéral UDC Ueli Maurer déclare ne pas vouloir envoyer des soldats à la frontière sud dans l'immédiat.

    Le ministre de la Défense Ueli Maurer ne voit pas de nécessité d'envoyer l'armée suisse à la frontière sud pour le moment. Le conseiller fédéral UDC contredit ainsi son parti dans un entretien publié par le «Sonntagsblick» dimanche.

    Le Conseil fédéral discutera de la question d'une possible intervention de l'armée la semaine prochaine. Mais pour l'heure, on n'en prend pas le chemin, selon Ueli Maurer. C'est qu'il n'y a tout simplement pas plus de réfugiés que d'ordinaire.

    Cependant, si la volonté politique existait, l'envoi de soldats pour surveiller les frontières est envisageable, affirme-t-il. L'armée aide d'ailleurs déjà aujourd'hui le corps des garde-frontière.

    Drones et hélicoptères

    «Nous faisons voler des drones et des hélicoptères munis de caméras infrarouges», indique le chef de la Défense. Il estime «que de telles actions peuvent être renforcées». Il faudrait cependant pour cela que davantage de personnes soient mises à disposition pour ce genre de mission.

    Leur nombre se monte à l'heure actuelle à quelques centaines d'hommes. Si le Conseil fédéral se décide pour un service d'assistance, certains soldats devront effectuer deux cours de

    Problèmes d'hébergement

    Contrairement à ce qui s'est passé dans les années 1990 lors de l'arrivée de la vague de réfugiés d'ex-Yougoslavie, l'armée ne peut plus offrir de places d'hébergement, selon Ueli Maurer. Entretemps, l'armée a vu son budget et ses effectifs diminuer de moitié. «Nous ne sommes plus préparés à ce genre de situation», ajoute le ministre de la Défense.

    Pour Ueli Maurer, la Suisse doit accueillir le moins possible de réfugiés économiques. La Suisse est un petit pays, et l'Afrique un grand continent, ajoute-t-il. Même si l'on accueillait 10'000 à 20'000 réfugiés, cela ne résoudrait pas les problèmes de l'Afrique.

    (ats)

  • #2
    Ah ils ont une armée en Suisse ? mdrr
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

    Commentaire


    • #3
      L'armée suisse est une armée de milice encadrée de militaires professionnels. Équipée de systèmes d'armement et d'équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, sa mission est d'assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d'existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l'étranger[3]. De par sa politique de neutralité, la Suisse s'efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le Rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l'étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté.

      La doctrine militaire s'articule dans le cadre d'une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d'une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l'armée suisse à effectuer une série de réformes.

      L'armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

      L'armée suisse au XVIe siècleJusqu’en 1798, il n’existait pas de force d’armée gérée par la Confédération helvétique. Le service militaire était géré uniquement par des milices cantonales. Pourtant, la question de la défense commune et nationale, pour mieux se défendre en cas de menace ou de guerre, était déjà discutée au XIIIe siècle. Certains traités prévoyaient une aide militaire en cas de menace pour un canton confédéré menacé. Ce système, au Bas Moyen Âge, aurait permis de mettre rapidement en place une armée d’intervention, mais ce système ne permettait pas de créer vraiment une armée fédérale. Lorsque la guerre menaçait, les cantons procédaient à beaucoup de préparatifs: inspections des armes et des harnais, remise en état des places fortes (villes et châteaux), renforcement des gardes, construction de Letzinen, qui étaient constructions qui suivaient en partie la configuration naturelle du terrain ou des rivières mais exigeaient quelquefois aussi que l'on détourne des cours d'eau pendant leur construction, faites de fossés et d'obstacles en abattis, envoi d'éclaireurs, mise en place de dispositifs d'alarme. Les mesures d'économie de guerre comprenaient la constitution de réserves de blé et de sel par les communes et les familles, rendue possible par la diminution des importations et des interdictions d'exportation. Des troupes étaient mises sur pied à la demande des cantons menacés ou par décision de la Diète. Une fois décidée l'ampleur de la mise sur pied (bannière et enseigne ou bien uniquement l'une des deux), la troupe était rassemblée sur la place principale au son des fifres et des tambours, tandis que des messagers annonçaient cette mobilisation. En cas d'attaque par surprise, l'alarme se donnait par des sonneries de cloches et des signaux des tours de guet.

      Tout citoyen âgé de 16 à 60 ans était dans l’obligation de servir, le service militaire étant obligatoire. Les hommes trop jeunes ou trop âgés, les malades, les pères d'un nourrisson et les époux d'une sage-femme n’étaient pas enrôlés. Souvent, les bourgeois aisés contournaient la loi en payant des remplaçants.

      Chaque militaire devait se procurer lui-même, à ses frais, son équipement (armure, armes, etc.). Les familles les plus aisées avaient l’obligation d’aider les hommes moins fortunés à payer l'équipement de combat. Les piques, les harnais, et les chapes de fer étaient rarement le choix des militaires, ce qui obligeait les autorités à veiller sans cesse à l’équilibre des armes lourdes et légères. L’exportation d’armes était interdite. L’artillerie était constituée de pièces prises à l’ennemi et utilisée par les arquebusiers et leurs aides.

      Les fantassins préféraient les armes légères pour le combat rapproché, afin de ne pas être entravé dans leur mobilité en cas de prise de butin. Un capitaine prenait le commandement d'un groupe appelé élite, qui était une sélection parmi les hommes en âge de servir, qui jouait un rôle offensif et supportait l'effort principal, assisté d'un état-major comprenant un banneret, qui portait le drapeau, des représentants du gouvernement, des conseillers, un officier chargé de ranger les troupes en ordre de bataille, un sergent, pour la sécurité, un fourrier, qui s'occupait de la solde et du ravitaillement, un prêtre, un médecin et un scribe. Les piquiers, les hallebardiers et les tireurs (arquebusiers et mousquetaires) étaient aussi commandés par le capitaine.

      Les militaires se nourrissaient la plupart du temps de farine d’avoine rôtie au beurre et de viande séchée.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_suisse

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      • #4
        Tout citoyen suisse a donc fait son service militaire?
        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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        • #5
          Les hommes deviennent assujettis au service militaire quand ils atteignent 19 ans. À l'âge de 16 ans, ils sont invités à assister à une séance de pré-orientation, à l'âge de 18 ans, ils sont invités à assister à un cours d'orientation obligatoire de deux jours et sont appelés pour le recrutement de leur canton de résidence quand ils sont 19. Le service militaire pour les femmes est volontaire. responsabilité sur le service militaire se termine entre l'âge de 30 et 34, pour les sous-officiers supérieurs de 36 au plus tard, pour les fonctions de senior à l'âge de 42 ans, pour les officiers supérieurs à partir de 50.

          Il y a le srvice civil
          Le service civil est une forme particulière d'accomplissement de l'obligation générale de servir. Il n'est pas une option destinée à remplacer le service militaire. Le service civil est réservé aux personnes qui ne peuvent accomplir leur service militaire pour des raisons de conscience.

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