Le régime libyen tentait de reprendre la main dimanche, avec des raids aériens contre les insurgés et des manifestation de "victoire" à Tripoli, affirmant avoir reconquis plusieurs villes, ce que l'insurrection dément bien qu'elle ait cédé du terrain.
Au 20e jour d'insurrection, le colonel Mouammar Kadhafi s'est déclaré favorable à l'envoi d'une commission d'enquête "des Nations unies ou de l'Union africaine" pour évaluer la situation. Il a également brandi les spectres d'Al-Qaïda et d'une immigration massive en Europe.
La révolte prend désormais des allures de guerre civile et la télévision d'Etat libyenne a annoncé que des forces fidèles au colonel Kadhafi étaient en route vers Benghazi, fief de l'opposition à près de 1.000 km à l'est de Tripoli.
L'armée libyenne a déjà tenté ces derniers jours de lancer une contre-offensive pour stopper la progression des insurgés, bombardant Ajdabiya et Brega, à l'ouest de Benghazi.
Mais l'insurrection, un mélange de jeunes sans réelle expérience du combat et de militaires ralliés à l'opposition, a malgré tout réussi à avancer jusqu'à la ville pétrolière de Ras Lanouf, à 300 km au sud-ouest de Benghazi.
La télévision d'Etat a affirmé dimanche que le gouvernement avait repris le contrôle de Ras Lanouf, de Tobrouk (est) et de Misrata (ouest). Elle a diffusé des images de "manifestations de joie" à Tripoli, Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi, et Sebha (sud).
Mais les insurgés ont immédiatement contesté la reprise des trois villes.
Selon des journalistes de l'AFP sur place et les insurgés, Ras Lanouf était toujours contrôlée dimanche matin par ces derniers. Dans la matinée, les forces pro-régime ont cependant mené deux raids, sur un camp de rebelles et sur un poste de contrôle, apparemment sans faire de blessés.
En revanche, des combats ont forcé les insurgés à se retirer de Ben Jawad, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf et d'où ils avaient espéré avance jusqu'à Syrte, ville natale du numéro un libyen, une centaine de kilomètres plus à l'ouest.
NouvelObs
Au 20e jour d'insurrection, le colonel Mouammar Kadhafi s'est déclaré favorable à l'envoi d'une commission d'enquête "des Nations unies ou de l'Union africaine" pour évaluer la situation. Il a également brandi les spectres d'Al-Qaïda et d'une immigration massive en Europe.
La révolte prend désormais des allures de guerre civile et la télévision d'Etat libyenne a annoncé que des forces fidèles au colonel Kadhafi étaient en route vers Benghazi, fief de l'opposition à près de 1.000 km à l'est de Tripoli.
L'armée libyenne a déjà tenté ces derniers jours de lancer une contre-offensive pour stopper la progression des insurgés, bombardant Ajdabiya et Brega, à l'ouest de Benghazi.
Mais l'insurrection, un mélange de jeunes sans réelle expérience du combat et de militaires ralliés à l'opposition, a malgré tout réussi à avancer jusqu'à la ville pétrolière de Ras Lanouf, à 300 km au sud-ouest de Benghazi.
La télévision d'Etat a affirmé dimanche que le gouvernement avait repris le contrôle de Ras Lanouf, de Tobrouk (est) et de Misrata (ouest). Elle a diffusé des images de "manifestations de joie" à Tripoli, Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi, et Sebha (sud).
Mais les insurgés ont immédiatement contesté la reprise des trois villes.
Selon des journalistes de l'AFP sur place et les insurgés, Ras Lanouf était toujours contrôlée dimanche matin par ces derniers. Dans la matinée, les forces pro-régime ont cependant mené deux raids, sur un camp de rebelles et sur un poste de contrôle, apparemment sans faire de blessés.
En revanche, des combats ont forcé les insurgés à se retirer de Ben Jawad, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf et d'où ils avaient espéré avance jusqu'à Syrte, ville natale du numéro un libyen, une centaine de kilomètres plus à l'ouest.
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