Le Polisario et le Maroc entameront aujourd'hui à Malte, une nouvelle rencontre sous l'égide de M. Christopher Ross, l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental. Il s'agit là des dernières retrouvailles informelles avant d'éventuelles négociations officielles pour le règlement du conflit du Sahara occidental, un cas de décolonisation pour lequel les textes onusiens prévoient l'autodétermination du peuple sahraoui.
Une solution contrariée jusqu'ici par les reniements et l'intransigeance d'un roi prêt, apparemment, à sacrifier Sahraouis et Marocains pour assurer la pérennité d'un trône qui, quoi qu'il fasse, ne pourra jamais être aussi couvé que celui des Pahlavi. La rencontre de Malte se tient alors que l'Afrique du Nord connaît une évolution historique étroitement accompagnée par les grandes capitales occidentales, particulièrement celle des Etats-Unis. Des capitales qui assurent vouloir inonder de démocratie les peuples de la région à l'exclusion de celui du Sahara occidental, reconnu de tous, le plus… démocratique.
Des capitales qui, sans retenue, n'hésitent pas à nous appeler à la retenue alors qu'elles ferment résolument l'oeil sur la répression qui s'abat régulièrement sur les populations civiles sahraouies dans les territoires occupés. Peut-on s'attendre à ce que quelque chose de positif sorte de la réunion de Malte quand on constate la violence de la réaction marocaine dès qu'on évoque les souffrances infligées aux Sahraouis ? Et peut-on baisser la garde quand on voit que le Maroc prône, d'un côté, la réouverture des frontières et le bon voisinage et que, de l'autre, il nous accuse en même temps que le Polisario de prendre partie dans les douloureux événements qui opposent des frères à nous à nos frontières du sud-est ?
Ternir l'image de marque de l'Algérie chez des voisins à qui nous sommes reconnaissants n'est pas innocent et vise à dresser une partie de l'opinion contre les Algériens, ce qui n'est point innocent.
Accuser faussement le Polisario de mercenariat ne dénote rien d'apaisant et laisse à penser que la rencontre de Malte sera à l'image des cinq précédentes que rien de déterminant n'en sortira. L'histoire de l'humanité nous a toujours dit que l'indépendance s'arrache et ne s'offre pas.
mohamed zaaf
Une solution contrariée jusqu'ici par les reniements et l'intransigeance d'un roi prêt, apparemment, à sacrifier Sahraouis et Marocains pour assurer la pérennité d'un trône qui, quoi qu'il fasse, ne pourra jamais être aussi couvé que celui des Pahlavi. La rencontre de Malte se tient alors que l'Afrique du Nord connaît une évolution historique étroitement accompagnée par les grandes capitales occidentales, particulièrement celle des Etats-Unis. Des capitales qui assurent vouloir inonder de démocratie les peuples de la région à l'exclusion de celui du Sahara occidental, reconnu de tous, le plus… démocratique.
Des capitales qui, sans retenue, n'hésitent pas à nous appeler à la retenue alors qu'elles ferment résolument l'oeil sur la répression qui s'abat régulièrement sur les populations civiles sahraouies dans les territoires occupés. Peut-on s'attendre à ce que quelque chose de positif sorte de la réunion de Malte quand on constate la violence de la réaction marocaine dès qu'on évoque les souffrances infligées aux Sahraouis ? Et peut-on baisser la garde quand on voit que le Maroc prône, d'un côté, la réouverture des frontières et le bon voisinage et que, de l'autre, il nous accuse en même temps que le Polisario de prendre partie dans les douloureux événements qui opposent des frères à nous à nos frontières du sud-est ?
Ternir l'image de marque de l'Algérie chez des voisins à qui nous sommes reconnaissants n'est pas innocent et vise à dresser une partie de l'opinion contre les Algériens, ce qui n'est point innocent.
Accuser faussement le Polisario de mercenariat ne dénote rien d'apaisant et laisse à penser que la rencontre de Malte sera à l'image des cinq précédentes que rien de déterminant n'en sortira. L'histoire de l'humanité nous a toujours dit que l'indépendance s'arrache et ne s'offre pas.
mohamed zaaf
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