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Le Maroc exportera au Kenya 100 mille tonnes d'engrais par an

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  • Le Maroc exportera au Kenya 100 mille tonnes d'engrais par an

    Nairobi, 07/03/11- La société kenyane d'engrais "MEA" et l'Office chérifien des phosphates (OCP) ont signé un contrat en vertu duquel le Maroc exportera au Kenya 100 mille tonnes d'engrais par an, a affirmé lundi le directeur général de MEA, Eustace Muriuki.



    "L'accord conclu avec l'OCP, premier producteur mondial d'engrais, met la société MEA en tête des entreprises privées d'engrais et offre au Kenya les meilleurs engrais phosphatés du monde", a déclaré Muriuki à la presse, à l'occasion de la réception du premier lot de 25 mille tonnes d'engrais.
    Il a indiqué qu'eu égard aux bonnes relations entre le Kenya et le Maroc, "l'accord permettra de garantir des prix encore plus compétitifs et un flux régulier des livraisons".
    "Ce contrat est une étape importante car c'est la première fois qu'une société kenyane entre directement en contact avec un producteurs d'engrais pour l'approvisionnement du marché local", a encore souligné le directeur général de MEA.
    Le mois dernier, le gouvernement kenyan a lancé un appel d'offre international pour l'importation de 48 mille tonnes d'engrais nécessaires à l'actuelle campagne agricole, surtout à l'approche de la longue saison des pluies.
    Le Kenya est à la recherche de sociétés pour fournir divers types d'engrais, en prévision de la saison de plantation qui a commencé ce mois-ci, a indiqué le ministère kenyan de l'Agriculture.
    Selon les documents d'appel d'offres, le pays compte importer 23 mille tonnes de phosphate diammonique (DAP), 15 mille tonnes de nitrate d'ammonium et de calcium, 5.000 tonnes d'urée et 5.000 tonnes d'engrais NPK.
    Le Kenya consomme 500 mille tonnes d'engrais par an, à raison de 25 kg par hectare, souligne-t-on de même source, ajoutant que le gouvernement souhaite augmenter l'utilisation d'engrais à 70 kg par hectare au cours des cinq prochaines années.
    Le Maroc détient plus de 75 pc des réserves mondiales de phosphate et 40 pc des exportations mondiales de ce produit.
    L'OCP est ainsi le premier exportateur mondial de phosphates (10,1 millions de tonnes), d'acide phosphorique (1,4 million de tonnes) et d'engrais phosphatés (2,2 millions de tonnes).
    Les exportations de l'Office touchent actuellement les cinq continents et concernent une quarantaine de pays de par le monde.

    MAP

  • #2
    depuis quand l'ocp fabrique de l'engrais ????

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    • #3
      je crois que le maroc est le 3 plus grand exportateur d'engrais au monde et avec les projets avec les indiens et pakistanais et malheureusement la lybie on va passer au premier rang mondial dans les 5 annes avenir.

      d'apres wikipedia.

      Le Groupe OCP est une société anonyme fondée en 1920 et domiciliée au Maroc. OCP S.A est le leader mondial des exportations de phosphates et produits dérivés, avec des activités couvrant l’ensemble de la chaine de valeur, allant de l’extraction de la roche de phosphate à la transformation chimique en acide phosphorique et différents engrais. Les produits OCP représentent une composante majeure de la sécurité alimentaire mondiale tant ils sont importants pour la productivité agricole et contribuent activement à la régénération qualitative des sols.

      Avec les réserves les plus importantes au monde, principalement localisées dans le bassin de Khouribga au centre du Maroc, OCP S.A offre une large sélection de roche de phosphates de différentes qualités, destinée à divers usages. OCP est le premier exportateur de roche de phosphates et acide phosphorique dans le monde, et un des principaux exportateurs d’engrais phosphatés, avec un portefeuille composé de 130 clients et une présence sur les cinq continents.

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      • #4
        pour ce qui est de la nouvelle strategie africain.

        L’OCP veut changer la donne des engrais en Afrique
        L’Office chérifien des phosphates (OCP) a récemment réuni les intervenants africains dans le domaine de l’engrais à Marrakech. Synthèse.



        D’ici sept ans, Mostafa Terrab, PDG de l’Office Chérifien des Phosphates, veut porter son volume d’exportation à 50 millions par an.

        Toute la fine fleur de l’industrie africaine des engrais s’est retrouvée à Marrakech du 7 au 9 avril dans le cadre d’une conférence organisée par l’Office chérifien des phosphates et le FMB group (maison d’édition spécialisée), relative aux engrais en Afrique. Environ 400 délégués du monde entier étaient là. De l’usage des engrais sur le continent se dégagent trois constats mis en exergue par les panélistes.



        Faible utilisatrice

        L’Afrique reste faible utilisatrice des engrais, avec seulement 8 kg à l’hectare contre une moyenne mondiale de 100 kg/hectare. En deuxième lieu, le marché africain n’intéresse que très peu les grandes majors mondiales qui ne développent pas de produits spécifiquement dédiés au continent. Or, les produits utilisés aujourd’hui en Afrique, destinés initialement à d’autres régions du monde, sont inefficaces. A ces deux problèmes s’ajoutent les conditions d’accès souvent difficiles au marché de financement. Ce dernier point concerne tous les acteurs du marché, produits, distributeurs et détaillants, confrontés à des taux d’intérêt élevés.



        Inverser la donne

        Ces problèmes, qui touchent de plein fouet les filières africaines du coton, du cacao et d’autres cultures, sont suivis de près par le Maroc, où l’OCP, premier exportateur mondial de phosphates, écoule 30 millions de tonnes par an sur le marché mondial. L’objectif est de porter désormais ce volume à 50 millions d’ici sept ans, explique Mostafa Terrab, PDG du groupe. Avec des réserves estimées à plus de 500 ans de production, évaluées aux trois quarts des réserves mondiales (80 milliards de tonnes), le Maroc pourrait inverser la donne des engrais en Afrique. D’autant que, déclare M. Terrab, « cette augmentation de la capacité de production du royaume ne concerne pas seulement les minerais, mais couvre également la production chimique en général, et les engrais en particulier ».

        L’intégration du marché africain aura comme premier effet bénéfique la réduction des coûts d’exploitation. Le premier exportateur mondial d’engrais phosphatés a déjà mis en œuvre un programme d’étude des besoins pour les différents sols du continent. Certains pays en bénéficient déjà, avec des essais encourageants. Prochaine étape, la mise en place de procédés permettant d’atteindre les cultivateurs les plus démunis et les plus éloignés à moindre coût. <



        Nefertiti Gaye

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