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Vers un foyer d’instabilité durable en Afrique du Nord ?
Les velléités interventionnistes de l’OTAN en Libye se précisent. Le prétexte de la défense des droits de l’homme et de la répression de crimes contre l’humanité est tout trouvé.
Devant l’expression ouverte des intentions d’intervention occidentale il est légitime de s’interroger sur la position des Etats de la région. Donnent-ils leurs avals à une telle intervention ? En quoi les Etats occidentaux seraient-ils plus habilités pour venir en aide au peuple Libyen ? L’OTAN serait-elle détentrice d’une quelconque exclusivité en matière de défense des droits de l’Homme et des objectifs de la charte des Nations Unies ?
Les Etas Africains, et plus particulièrement les Etats Nord-Africains seraient-ils dépourvus de la force nécessaire pour rétablir le respect des droits humains et l’imposition d’un terme aux crimes sans nom commis par un régime en perte de toute légitimité ? En refusant de se porter au-devant de la satisfaction de cette obligation de protégerune population livrée à une armée de mercenaires les Etats voisins de la Lybie n’avouent-il pas soit leur illégitimité propre, soit leur statut de vaisseaux de l’alliance atlantique, ou dans le meilleur des cas, ne reproduisent-ils pas une mentalité de colonisé qui reconnait au maitre une primauté incontestable sur les questions d’importance ?
Une action des armés Nord-Africaine sous un mandat conjoint du CS-ONU et du CPS-UA est envisageable depuis le début de la répression inhumaine du soulèvement du peuple Libyen.
Nous Nord-Africains n’avons aucun intérêt à la création d’un foyer d’instabilité durable dans notre région. Tel n’est pas le cas des puissances occidentales.
Devant l’expression ouverte des intentions d’intervention occidentale il est légitime de s’interroger sur la position des Etats de la région. Donnent-ils leurs avals à une telle intervention ? En quoi les Etats occidentaux seraient-ils plus habilités pour venir en aide au peuple Libyen ? L’OTAN serait-elle détentrice d’une quelconque exclusivité en matière de défense des droits de l’Homme et des objectifs de la charte des Nations Unies ?
Les Etas Africains, et plus particulièrement les Etats Nord-Africains seraient-ils dépourvus de la force nécessaire pour rétablir le respect des droits humains et l’imposition d’un terme aux crimes sans nom commis par un régime en perte de toute légitimité ? En refusant de se porter au-devant de la satisfaction de cette obligation de protégerune population livrée à une armée de mercenaires les Etats voisins de la Lybie n’avouent-il pas soit leur illégitimité propre, soit leur statut de vaisseaux de l’alliance atlantique, ou dans le meilleur des cas, ne reproduisent-ils pas une mentalité de colonisé qui reconnait au maitre une primauté incontestable sur les questions d’importance ?
Une action des armés Nord-Africaine sous un mandat conjoint du CS-ONU et du CPS-UA est envisageable depuis le début de la répression inhumaine du soulèvement du peuple Libyen.
Nous Nord-Africains n’avons aucun intérêt à la création d’un foyer d’instabilité durable dans notre région. Tel n’est pas le cas des puissances occidentales.