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Internet: Un objectif de 6 millions accès ADSL dans les 4 ans à venir

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  • Internet: Un objectif de 6 millions accès ADSL dans les 4 ans à venir

    L’opérateur historique des télécommunications algériennes, le groupe Algérie Télécom (AT, société par actions est engagé sur plusieurs chantiers avec des investissements lourds en fonds propres. Son nouveau DG, M’hamed Dabouz, docteur d’état en électronique, nous en parle avec conviction et avec une grande confiance en les ressources humaines du Groupe AT.

    le groupe Algérie Télécom est en pleine phase de mise à niveau, de rénovation et d’innovation. Emplois directs : 26 500 salariés. Trois filiales : Djaweb pour les services, AT Mobilis pour la téléphonie mobile (10 millions d’abonnés) et ATS pour les services par satellite. Son bilan financier 2010 n’est pas encore établi, mais AT investit sur ses fonds propres dans la nouvelle technologie « MSAN » (équipement d’accès multiservice, téléphonie, adsl, vdsl..). La puissance de la bande passante a été augmentée, Google va s’installer en Algérie, la qualité de l’Adsl s’améliorera de plus en plus, c’est sur ces chantiers que M’hamed Dabouz, docteur d’état en électronique, nouveau DG, est engagé. Avec conviction et une confiance en les ressources humaines du groupe AT.

    En 2011, on constate que l’opérateur historique Algérie Télécom (AT) a un regain d’intérêt pour le téléphone fixe, pourquoi ?

    Grâce à l’ADSL, à Algérie Télécom relance effectivement la téléphonie fixe et nous opérons sur deux axes. Tous ceux qui ont déjà une ligne téléphonique ancienne, nous la raccordons au réseau ADSL. Il y a beaucoup de cités, beaucoup de localités avec une grande demande d’ADSL. Nous étendons le réseau fixe pour pouvoir alimenter et desservir ces localités avec des technologies de plus en plus évoluées et adaptées aux services haut et très haut débit. Que ce soit pour le particulier ou pour les entreprises, l’Internet est devenu un besoin vital. Après la nourriture, l’eau, l’électricité, le gaz, pour de nombreux algériens il y a les services d’accès au haut et très haut débit à Internet. C’est devenu un besoin. Aujourd’hui, l’accès à Internet est indispensable, pour le travail, pour l’efficacité, pour la rentabilité quotidienne.

    Nous avons aujourd’hui, trois millions d’abonnés au téléphone fixe et nous avons 830 000 abonnés à l’ADSL, alors qu’il y a deux ans on était à peine à 310 000. Cela veut dire que les taux de raccordement augmentent très sensiblement. Nous avons un taux de croissance qui dépasse les 50% par an. Ce taux de croissance est important parce qu’il comporte la ligne téléphonique et l’ADSL. Cela entraîne le développement du réseau urbain, filaire, et la fibre optique pour pouvoir offrir l’ensemble de ces services. Il y a donc un programme d’investissement conséquent pour obtenir des taux de pénétration très important. Pour ce qui est des services à valeur ajoutée, nous devons être en mesure d’offrir d’autres services notamment dans le domaine du contenu. En plus des services dont le citoyen a besoin, comme la vidéo, la télévision, ainsi que la voix sur IP par la « box STB »que la technologie rend possible aujourd’hui, contrairement à la téléphonie ordinaire. Il y a aussi d’autres services, comme l’hébergement des emails, nous comptons aussi sur la créativité des entreprises de TIC qui travaillent autour d’AT, qui sont de plus en plus fiables pour commercialiser ces services. Il y a d’incontestables opportunités pour créer du contenu en Algérie.

    Avec le déploiement de la technologie MSAN, quelles sont vos perspectives ?

    Le déploiement de la technologie MSAN nous l’effectuons au même titre que France Télécom, par exemple. Maroc Télécom vient à peine de lancer un avis d’appel d’offres pour l’introduction de cette technologie MSAN. Nous voulons mettre à disposition plus de six millions d’accès Adsl dans les 4 ou 5 ans à venir de manière à ce que chacun des ménages d’Algérie puisse avoir un service d’AT au haut et très haut débit. Pour nous, c’est très important. Bien sûr nous tenons compte du déploiement éventuel de la 3G, 4G et aussi des services d’accès par satellite (service de type Adsl par satelitte), c’est toute une stratégie que nous développons dans ce sens.

    D’un autre côté, nous avons depuis fin 2009 à ce jour favorisé l’utilisation de l’offre Adsl avec wifi ce qui permet à chacun des abonnés d’AT de pouvoir partager l’accès de façon domestique. Pour ce type d’accès, on considère compte tenu de la taille moyenne des familles algériennes, que cinq algériens bénéficient de l’Internet. Finalement, nous avons plus de 5 millions d’algériens qui ont accès à l’Internet. Prenez les réseaux sociaux, comme Facebook, il y a selon les statistiques plus d’un million deux cents mille algériens qui en font partie.

    On parle de convergence entre le téléphone fixe et le mobile. Dans ce contexte, peut-on aujourd’hui procéder à des paiements avec le téléphone mobile ? Cela est possible, maintenant ?

    Cela dépend. C’est possible pourvu que l’on définisse la garantie de paiement. En Algérie, nous n’avons pas encore la certification électronique pour mieux cadrer cela. Par exemple, il est plus facile de passer du « M-paiement » (par le mobile) qu’au « E-paiement » (par micro-ordinateur). Si l’on prend en compte le problème actuel que pose le paiement en cash, il est tout à fait indiqué de procéder au plus vite à des formes de paiement électronique. Régler sa facture de manière électronique facilitera le recouvrement et améliorera la relation avec le client, que ce soit celle de Sonelgaz, ou d’Algérie Télécom, ou de Mobilis. Nous travaillons sur un projet qui va permettre au client d’AT de pouvoir régler sa facture pas uniquement en débitant son compte bancaire, mais aussi son compte Compte Courant Postal par le biais des « TPE » (terminal de paiement électronique) d’Algérie poste. Dans le même esprit que le service « Racimo » de ATMobilis.

    Quel est le coût de ces chantiers dont ce passage à une nouvelle génération d’équipements?

    Ca coûte cher. (Rires…) C’est Algérie Télécom qui finance sur ses fonds propres l’ensemble de ces investissements notamment celui du déploiement du MSAN. Ce sont des canalisations à creuser, de la fibre optique à poser, des milliers et des milliers de km qui restent à faire, des technologies complexes qu’il faut déployer à travers l’installation d’équipements , des ressources humaines à former, pour pouvoir prendre en charge l’exploitation de façon optimale l’ensemble de ces réseaux . Je dois dire que ces chantiers, en termes d’engineering, ce sont les ressources humaines propres d’Algérie Télécom qui ont travaillé, seules, et qui sont d’ailleurs à féliciter.

    Il est de notoriété publique qu’Algérie Télécom a quelques contentieux avec certains partenaires. Dans le cas d’Anwar Net, est-ce que c’est réglé ?
    Le problème, qui avait été posé lorsque nous étions en partenariat d’exploitation des réseaux « Wimax » (sans fil) avec « Anwar Net », a été réglé. Sans revenir sur l’historique de ce partenariat, depuis mai 2010 chacun des deux opérateurs a repris l’exploitation de son réseau, selon les autorisations de l’un et de l’autre à commercialiser séparément ses services. Aujourd’hui, AT commercialise, seule, l’accès au service « Wimax » haut débit avec ses propres moyens, exclusivement pour les entreprises. Et Anwar Net commercialise de son coté ses propres services.

    Qu’en est-il du contentieux avec le prestataire « Oria » ?
    Nous n’avons pas de problème exceptionnel avec ce partenaire, sauf un problème de créances. Lorsque nous sommes en présence de problème de cette nature, nous estimons qu’il faut trouver les mécanismes et les modalités pour que le règlement de ces créances se fasse. La téléphonie ordinaire et notamment à travers des cabines téléphoniques sur laquelle opère « Oria » ne constitue plus une source de revenu substantiel. Nous devons reconsidérer, comment réutiliser ce service de manière à ce qu’il puisse continuer à générer des revenus et d’autre part convenir aussi d’une façon de travailler et d’opérer de sorte à éviter de nous retrouver dans des situations contentieuses. Nous n’avons pas de problème autre que celui qui est lié à des relations purement commerciales. Cette situation s’ajoute aussi au manque de rentabilité de la téléphonie à travers les cabines telles qu’elles étaient déployées. Nous avons eu des séances communes de travail et on a convenu de revoir le service de manière à qu’il génère plus de revenus pour les deux parties, normalement le problème est derrière nous.

    Récemment, vous avez augmenté votre bande passante internationale, quelle est sa puissance maintenant ?
    Nous avons aujourd’hui, les services d’accès à Internet et les clients d’AT cherchent de l’information et du contenu à l’étranger. Vidéos ou autres. Le Facebook, la mise à jour des logiciels…etc…absorbent beaucoup de bande passante. C’est pour cela que le projet d’AT, en 2011, est d’offrir des services qui vont réduire « la consommation de la bande passante ». Nous avons des contacts avec Google pour qu’il ait un espace d’hébergement en Algérie, à travers lequel, il y aura énormément de services pour ceux font de la recherche avec Google en ayant de temps de réponse rapide, sans solliciter l’usage de la bande passante à l’international. L’internaute algérien sollicite la bande passante par le fait qu’il cherche l’accès au niveau international. Avec l’augmentation du nombre de clients Adsl d’AT, il y a effectivement nécessité d’élargir les capacités de la bande passante à l’international, c’est pour cela que l’ancienne bande passante allouée tendait à la saturation, et nous avons anticipé de manière à ce que les clients nouveaux ne perturbent pas la qualité de service des autres clients. Aujourd’hui nous focalisons surtout sur la qualité de service. Il y a eu des améliorations nettes depuis 2009 et il y en aura encore. Nous sommes à 46,5 Gbit/ seconde à l’international exclusivement pour les accès internet à travers les câbles sous marins à partir de Annaba ou d’Alger et en 2011, nous comptons également disposer d’une troisième liaison internationale à travers Oran. Le projet du câble Oran-Valence est à ce propos très avancé.
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