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Du Chandelier juif , Croix Chretienne à la mosquée de As sakhra

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  • Du Chandelier juif , Croix Chretienne à la mosquée de As sakhra

    Jérusaleme : Du Chandelier juif , Croix Chretienne à la mosquée d'as sakhera

    Salam

    j'aimerai bien partager ces passages racontés par le grand historien Benkhaldoun sur Jérusaleme
    ************************************************** ***

    Beït el-Macdis (Jérusalem), nommé aussi El-Mesdjid el-Acsa (la mosquée
    la plus éloignée), fut d’abord, au temps des Sabéens, un temple consacré à (la
    planète) Vénus. On présentait à cette divinité de l’huile et d’autres offrandes,
    et l’on répandait l’huile sur la Sakhra , qui se trouvait là. Après la ruine de ce
    temple, la ville tomba au pouvoir des enfants d’Israël, et devint pour eux la
    kibla vers laquelle ils se tournaient en faisant la prière. Voici comment cela
    eut lieu : lorsque Moïse eut fait sortir les Israélites d’Égypte afin de les mettre
    en possession de Jérusalem, selon la promesse que Dieu avait faite à leur père
    Israël, à Isaac, père de celui-ci, et que ce peuple se fut arrêté dans le pays de l’Égarement, Dieu ordonna à Moïse de fabriquer,avec du bois d’acacia, un tabernacle, dont il lui avait montré, par une révélation, les dimensions et la forme, ainsi que les figures colossales et les images qu’il devait renfermer. Il lui ordonna aussi d’y mettre une arche, une table avec ses plats, un chandelier avec ses lumières, et un autel pour les sacrifices. Tout cela est décrit de la manière la plus détaillée dans le Pentateuque. Moïse construisit le tabernacle et y plaça l’arche de l’alliance.
    Cette arche p.264 renfermait les tables de la loi que l’on avait faites pour
    remplacer celles que Moïse avait brisées et qui étaient descendues du ciel avec les dix commandements. Il plaça l’autel auprès du (tabernacle), et Dieu lui ordonna de confier à Aaron le droit d’offrir des sacrifices. Ce fut dans le
    désert, au milieu de leur camp, que les Israélites dressèrent le tabernacle, vers lequel ils se tournaient pour faire la prière, et devant lequel ils sacrifiaient des victimes, et ce fut dans son voisinage qu’ils attendaient les révélations divines.
    Lorsqu’ils se furent emparés de la Syrie, ils posèrent le tabernacle à Galgal,
    dans la Terre-Sainte, entre le territoire qui tomba en partage aux Beni-Yamîn
    (la tribu de Benjamin) et celui des enfants d’Éfraïm. Il resta dans ce lieu
    quatorze ans ; sept pendant la guerre et sept après la conquête, dans le temps où l’on faisait le partage du pays. Après la mort de Josué, on le transporta à Silo, près de Galgal, et on l’entoura d’une muraille . Il y était depuis trois cents ans, quand les Philistins l’enlevèrent, ainsi que nous l’avons dit (dans l’Histoire des peuples antéislamites), et vainquirent les Israélites ; mais ils le rendirent dans la suite. Après la mort de Aali (Héli) (grand) prêtre, on le transporta à Nouf (Nobé), puis à Gabaon , dans le territoire de la tribu de Benjamin ; ce qui eut lieu sous le règne de Talout . David, ayant ensuite
    obtenu la souveraineté , fit porter le tabernacle et l’arche à Beït el-Macdès, et plaça l’arche à part, sous un voile et au-dessus de la Sakhra, où elle resta,
    avant vis-à-vis le tabernacle. David eut l’intention de bâtir au-dessus de la Sakhra un temple pour remplacer le tabernacle, mais il ne put accomplir son dessein. Salomon, son fils, à qui il recommanda en mourant d’exécuter son
    projet, se mit à bâtir le temple dans la quatrième année de son règne, cinq
    cents ans après la mort de Moïse. Il employa le cuivre pour faire les colonnes
    de cet édifice , dans lequel il plaça le pavillon de verre . Il revêtit d’or
    les portés et les murs, il fit fondre en or les grandes images, les figures
    (d’animaux), les vases, les chandeliers et les clefs. Il construisit le fond de
    l’édifice en forme d’arcade , afin d’y déposer l’arche de l’alliance, qu’il fit
    venir de Sîhoun (Sion), la ville de son père David. [Il l’y avait fait porter
    pendant la construction du temple, et on la rapporta alors .] Les (chefs des)
    tribus et les prêtres la portèrent jusqu’à l’arcade, où ils la déposèrent. Le
    tabernacle, les vases et l’autel furent placés, chaque objet à l’endroit de la
    mosquée qui lui fut destiné. Les choses restèrent en cet état très longtemps.
    Huit cents ans s’écoulèrent depuis la fondation du temple jusqu’à sa
    destruction par Nabuchodonosor. Ce roi livra aux flammes le Pentateuque et
    le bâton (de Moïse) ; il fit fondre les images et disperser les pierres (de
    l’édifice). Plus tard les rois de Perse renvoyèrent les Juifs dans leur patrie, et
    Ozeïr , qui était alors le prophète des enfants d’Israël, rebâtit le temple.
    avec le concours de Behmen, roi de Perse .


    suite ,,,,
    Dernière modification par Tamedit n-was, 18 avril 2006, 17h34.

  • #2
    ce prince était né d'une juive , qui faisait partie des captifs emmenés par Nabuchodonosor . Behmen assigna à l’emplacement du temple des limites plus resserrées que celles de l’ancien temple de Salomon, et on ne les dépassa pas. [Les portiques au-dessous de la mosquée étaient à deux étages, et les colonnes de l’étage supérieur s’appuyaient sur les voûtes de la colonnade inférieure. Beaucoup de personnes s’imaginent que ce furent là les écuries de Salomon, mais elles se trompent : ce roi ne construisit ces colonnades qu’avec le dessein de garantir le Beït el-Macdis contre *225 les impuretés auxquelles on se figurait qu’il serait exposé. D’après la loi des Juifs, si des impuretés souterraines sont couvertes de terre jusqu’à la surface du sol, de sorte qu’une ligne droite tirée de cette surface les atteigne (sans rencontrer un espace vide), la surface est impure.Telle était l’opinion de leurs docteurs, et, chez eux, ces opinions passaient pour des vérités. Aussi bâtirent-ils les portiques de la manière que nous avons décrite : comme les colonnes de l’étage inférieur allaient aboutir à leurs arches 2 , la ligne droite était interrompue et les émanations impures ne pouvaient pas monter directement jusqu’en haut. De cette façon ils crurent garantir le temple contre ces émanations supposées, et assurer parfaitement la pureté et la sainteté de ce lieu 3 .]
    Les rois des Grecs, des Perses et des Romains subjuguèrent alter-nativement
    les Juifs, et ce fut pendant cette période (de malheurs) que les
    Beni-Hachmonaï (les Asmonéens ou Machabées), famille de prêtres juifs,
    portèrent l’empire des Israélites à un haut degré de puissance. L’autorité passa ensuite à leur beau-frère Hérode, qui la transmit à ses enfants. Ce prince rebâtit Beït el-Macdis (le temple), et lui donna la même étendue que celle du temple élevé par Salomon. Il s’occupa de ce travail avec tant d’ardeur qu’il l’acheva en six ans. Titus, roi des Romains, étant venu pour combattre les Juifs, p.267 les vainquit, s’empara de leur empire et dévasta Beït el-Macdis. Il ordonna de semer (du blé) sur l’emplacement du temple qu’il venait de mettre en ruines. Plus tard, les Roum (les Grecs et les Romains) embrassèrent la religion du Messie, auquel ils témoignèrent dès lors un profond respect.

    suite

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    • #3
      Leurs rois adoptèrent tantôt le christianisme et tantôt le répudièrent ; mais, lors de l’avènement de Constantin, sa mère Hélène , qui avait embrassé le christianisme, se rendit à El-Cods (Jérusalem), afin de chercher le bois sur lequel les chrétiens prétendent que Jésus fut crucifié. Ayant appris des patrices que ce bois avait été jeté par terre et couvert d’immondices, elle l’en fit retirer, et, sur le lieu regardé par les chrétiens comme le tombeau du Messie, elle bâtit l’église appelée Comama . Elle fit détruire tout ce qui existait encore des constructions du temple et jeter des ordures et du fumier sur la Sakhra. Cette pierre en fut tellement couverte que son emplacement même n’était plus reconnaissable. Elle croyait venger de cette manière la profanation de ce qu’elle regardait comme le tombeau du Messie . Quelque temps après, on rebâtit, en face de la Comama, la maison dans laquelle naquit Jésus, et qui s’appelle Beït-Lahm (Bethléem). Les choses restèrent en cet état jusqu’à la promulgation de l’islamisme et à la prise de la ville. (Le khalife) Omar, étant venu pour assister à la reddition de Beït el-Macdis, demanda où se trouvait la Sakhra, et on lui fit voir le lieu où elle restait enterrée sous un amas de fumier et de terre. L’ayant fait mettre à découvert, il bâtit au-dessus d’elle une mosquée dans le genre des mosquées qu’un peuple nomade est capable de construire.
      Le temple (de Jérusalem) doit son importance au respect que les hommes
      lui ont toujours témoigné, avec la permission de Dieu, et aux passages du Coran qui avaient annoncé d’avance l’excellence de ce lieu. (Le khalife
      omeïade) El-Ouélîd, fils d’Abd el-Mélek, entreprit de rebâtir la mosquée (de
      Jérusalem) sur le plan des autres mosquées de l’islamisme, et s’en occupa
      avec beaucoup d’ardeur, ainsi qu’il l’avait fait pour le Mesdjid el-Haram (le
      temple de la Mecque), la mosquée du Prophète à Médine et la mosquée de Da-mas, appelée par les Arabes le Belat (ou nef) d’El-Ouélîd. Pour construire ces
      mosquées et les orner de mosaïques, il obligea le roi des Grecs à lui envoyer
      de l’argent et des ouvriers. Toutes ces entreprises furent terminées à sa
      satisfaction.

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      • #4
        ça se lit presque comme un conte! thanks
        " L' encre du savant est plus précieuse que le sang d'un martyr"
        Hadith du Prophète (Paix sur lui)

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