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Sonatrach : Plus de 900 travailleurs ont observé une grève de la faim à Illizi

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  • Sonatrach : Plus de 900 travailleurs ont observé une grève de la faim à Illizi

    La contestation des pétroliers prend de l'ampleur au sud du pays et commence à ébranler la Sonatrach. Après Hassi R'mel, c'est au tour des travailleurs du champ de Tin Fouy Tabankor (TFT), situé à plus de 500 Km de Hassi Messaoud, de se révolter contre leur précarité et "le mépris" de la direction générale du groupe Sonatrach.

    En effet, pas moins de 980 travailleurs vivant sur les bases de vie de Tin Fouy Tabankor, l'un des plus grands champs gaziers et pétroliers de l'Algérie, situé à 200 Km au nord d'In Amenas dans la wilaya d'Illizi, ont observé dimanche et lundi une grève de la faim en solidarité avec le mouvement de protestation déclenché par leurs camarades à Hassi R'mel.

    "Nous avons tenu à exprimer notre soutien à nos camarades à Hassi R'mel. Nous partageons leur détresse et nous nous reconnaissons dans leurs revendications. Nous avons donc entamé dimanche et lundi cette grève de la faim pour faire comprendre à notre direction générale que notre ras-le-bol est générale. Nous avons voulu aussi prouver que les travailleurs du sud sont solidaires dans leur lutte", expliquent des travailleurs protestaires contactés mardi par elwatan.com.

    Nos interlocuteurs ont confié que la situation demeure tendue à la Direction régionale de Sonatrach de Tin Fouy Tabankor. Et pour cause, la colère gronde chez les travailleurs de cette unité de production située au beau milieu du Sahara. "Au regard des conditions extrêmes dans lesquelles on travaille, nos salaires sont réellement misérables", tancent ces travailleurs qui menacent de renouveler leur contestation si les promesses de Nordine Cherouati, le PDG de Sonatrach, ne sont pas tenues.

    "Le PDG qui s'est déplacé à Hassi R'mel pour rencontrer nos camarades nous a appelés lundi pour nous assurer que nos revendications seront bientôt pris en charge. Il a demandé pour cela un délai de trois semaines. Nous avons, des lors, cesser notre grève en attendant l'écoulement de ce délai", expliquent à elwatan.com un représentant des pétroliers de Tin Fouy Tabankor.

    "Si dans trois semaines, je ne fais rien alors faites ce que vous voulez", aurait, par ailleurs, lancé Nordine Cherouati à ces pétroliers en colère pour tenter de les persuader de sa bonne volonté.
    El Watan
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