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Nouveau sondage: Marine Le Pen devance Sarkozy ainsi que DSK ou Hollande

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  • Nouveau sondage: Marine Le Pen devance Sarkozy ainsi que DSK ou Hollande

    Sondage : Marine Le Pen arrive devant Sarkozy, DSK et Hollande

    Notre nouvelle enquête exclusive Harris Interactive confirme la poussée de patronne du FN en vue de 2010. Quel que soit le candidat PS, elle arriverait en tête du premier tour, devançant également l'actuel président.

    HENRI VERNET | Publié le 08.03.2011, 07h00

    Notre nouvelle enquête exclusive Harris confirme la poussée de Marine Le Pen.



    Notre sondage exclusif Harris Interactive de dimanche, plaçant Marine Le Pen en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle de 2012 (avec 23%), devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry ex aequo (21%), avait provoqué un véritable séisme dans le monde politique (ainsi qu’un vif émoi médiatique).


    L’enquête que nous publions aujourd’hui, qui prend cette fois en compte les candidatures possibles, pour représenter le PS, de Dominique Strauss-Kahn ou de François Hollande, est sans appel à double titre.

    Elle confirme bel et bien la poussée impressionnante de la candidate d’extrême droite, qui s’imposerait quel que soit le cas de figure si l’élection avait lieu aujourd’hui. Marine Le Pen totalise 24% des intentions de vote en sa faveur, que le champion socialiste soit DSK ou Hollande.

    Elle souligne la posture délicate du chef de l’Etat. Dans la première hypothèse testée (DSK candidat), Nicolas Sarkozy n’arriverait qu’en troisième position… et serait donc éliminé du second tour : 23% pour DSK (mieux qu’Aubry à 21% dans notre enquête dimanche), 20% pour Sarkozy. Ce serait le fameux 21 avril à l’envers tant redouté, dit-on à l’Elysée : le président sortant subirait le même sort que Lionel Jospin en 2002, éliminé par Jean-Marie Le Pen. Et si le candidat socialiste était François Hollande, Sarkozy ne le devancerait que d’une courte tête (21%, contre 20% à l’ancien patron du PS).



    Certes, il s’agit d’un sondage. C’est-à-dire, selon la formule consacrée, une photographie de l’opinion à l’instant T. En aucun cas une prédiction. Mais à quatorze mois de la présidentielle, ce nouvel électrochoc aura sans nul doute des conséquences sur les stratégies de campagne, à droite comme à gauche. Si le camp Sarkozy paraît décidé à serrer les rangs tout en appelant son champion à un changement de pied, le PS se retrouve placé devant l’urgence du choix de son candidat. Et chez les socialistes, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les primaires comme une « machine à perdre ».

    Mais l’autre enseignement de nos sondages, c’est que la gauche réalise, globalement, un score assez médiocre, compte tenu du rejet du sarkozysme. C’est le signe qu’en France aussi, comme dans le reste de l’Europe, la tentation populiste gagne du terrain.

    Le Parisien
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