LE POISSON SE FAIT RARE SUR LA CÔTE ALGÉRIENNE
Votre sardine sera plus chère
Des pêcheurs demandent des facilitations pour l’obtention de crédits bancaires.
La sardine déserte le littoral algérien. Son prix, déjà faramineux, risque de connaître une nouvelle flambée. La cause? Les ressources maritimes ont chuté et le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques n’en connaît pas les raisons.
«Pour le moment, nous n’avons aucune explication à fournir concernant cette décroissance», a révélé, hier le ministre Abdallah Khanafou, lors d’une rencontre avec les représentants des pêcheurs, au siège de son département à Alger. Pis, le ministre a avoué que la même ressource a «connu une chute de 50% par rapport à l’année dernière».
Les indicateurs sont au rouge. Et les pêcheurs sont les mieux placés pour le savoir. Ils tirent la sonnette d’alarme.
Les représentants des 14 wilayas maritimes du pays étaient venus observer un sit-in devant le ministère. Le ministre, qui devait se rendre au Palais des nations pour assister à la cérémonie organisée à l’occasion du 8 Mars et présidée par le président de la République, a préféré les recevoir. Le littoral algérien est malade.
Pour l’ausculter, le ministère s’est doté, récemment, d’un bateau scientifique baptisé au nom du martyr Balkacem Grine. «Ce navire entamera sa mission d’étude du littoral en juin prochain.
Il rendra ses conclusions au ministère vers la fin de cette année», a indiqué le ministre. Le navire en question vient s’ajouter aux deux bateaux Toufik et Benzaza.
Le nouveau bâtiment est le premier du genre en Algérie. «Il est spécialisé dans l’évaluation des ressources halieutiques», est-il spécifié sur le site officiel du ministère. Ses principales missions consistent, entre autres, à étudier les caractéristiques hydrologiques de la côte algérienne, prospecter et déterminer de nouvelles zones de pêche, expérimenter de nouvelles techniques et engins de pêche.
Entre-temps, ce sont les pêcheurs qui trinquent. Leurs préoccupations sont multiples. Pour les prendre en charge, le ministre adopte la stratégie d’ouverture.
«Un comité national de dialogue est mis en place. Nous allons étudier vos revendications dans le cadre d’une concertation continue», a annoncé le ministre. Plusieurs dossier sont sur la table de M.Khanafou.
A commencer par le financement de leur activité. «Nous sommes en train de réfléchir à plusieurs formes de financement dont celle d’une assistance à partir du Fonds d’aide à la pêche et l’aquaculture», a annoncé le ministre.
Il a également précisé que le dossier du crédit bancaire fait partie des préoccupations de son département. «Nous envisageons des formules de participation du ministère dans la facilitations d’accès au crédit bancaire», a-t-il assuré.
Concernant le statut du marin, le premier responsable a déclaré qu’un décret est en préparation. «Il portera sur la définition du statut et de la profession du marin», a-t-il expliqué. D’autres questions liées à la profession ont été soulevées. En attendant des solutions concrètes, la sardine continue de bouder le plat des citoyens.
L'expression
Votre sardine sera plus chère
Des pêcheurs demandent des facilitations pour l’obtention de crédits bancaires.
La sardine déserte le littoral algérien. Son prix, déjà faramineux, risque de connaître une nouvelle flambée. La cause? Les ressources maritimes ont chuté et le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques n’en connaît pas les raisons.
«Pour le moment, nous n’avons aucune explication à fournir concernant cette décroissance», a révélé, hier le ministre Abdallah Khanafou, lors d’une rencontre avec les représentants des pêcheurs, au siège de son département à Alger. Pis, le ministre a avoué que la même ressource a «connu une chute de 50% par rapport à l’année dernière».
Les indicateurs sont au rouge. Et les pêcheurs sont les mieux placés pour le savoir. Ils tirent la sonnette d’alarme.
Les représentants des 14 wilayas maritimes du pays étaient venus observer un sit-in devant le ministère. Le ministre, qui devait se rendre au Palais des nations pour assister à la cérémonie organisée à l’occasion du 8 Mars et présidée par le président de la République, a préféré les recevoir. Le littoral algérien est malade.
Pour l’ausculter, le ministère s’est doté, récemment, d’un bateau scientifique baptisé au nom du martyr Balkacem Grine. «Ce navire entamera sa mission d’étude du littoral en juin prochain.
Il rendra ses conclusions au ministère vers la fin de cette année», a indiqué le ministre. Le navire en question vient s’ajouter aux deux bateaux Toufik et Benzaza.
Le nouveau bâtiment est le premier du genre en Algérie. «Il est spécialisé dans l’évaluation des ressources halieutiques», est-il spécifié sur le site officiel du ministère. Ses principales missions consistent, entre autres, à étudier les caractéristiques hydrologiques de la côte algérienne, prospecter et déterminer de nouvelles zones de pêche, expérimenter de nouvelles techniques et engins de pêche.
Entre-temps, ce sont les pêcheurs qui trinquent. Leurs préoccupations sont multiples. Pour les prendre en charge, le ministre adopte la stratégie d’ouverture.
«Un comité national de dialogue est mis en place. Nous allons étudier vos revendications dans le cadre d’une concertation continue», a annoncé le ministre. Plusieurs dossier sont sur la table de M.Khanafou.
A commencer par le financement de leur activité. «Nous sommes en train de réfléchir à plusieurs formes de financement dont celle d’une assistance à partir du Fonds d’aide à la pêche et l’aquaculture», a annoncé le ministre.
Il a également précisé que le dossier du crédit bancaire fait partie des préoccupations de son département. «Nous envisageons des formules de participation du ministère dans la facilitations d’accès au crédit bancaire», a-t-il assuré.
Concernant le statut du marin, le premier responsable a déclaré qu’un décret est en préparation. «Il portera sur la définition du statut et de la profession du marin», a-t-il expliqué. D’autres questions liées à la profession ont été soulevées. En attendant des solutions concrètes, la sardine continue de bouder le plat des citoyens.
L'expression
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