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La manifestation de colère s’est déroulée sous l’œil vigilant d’une dizaine de policiers au niveau de la Grande-Poste à Alger.
Les protestataires dénoncent «l’exclusion» dont ils sont victimes quotidiennement et réclament l’application des lois protégeant les droits des handicapés et dont les dispositions sont aujourd’hui ignorées. Les non-voyants, présents au sit-in, ont également crié leur ras-le-bol des associations créées pour l’écoute et la transmission des doléances de cette catégorie de la société, mais «qui n’ont rien fait de concret pour atténuer la souffrance des handicapés, notamment des non-voyants.
Il y a un grand fossé qui sépare la base des associations», souligne Amar Lafi, un des représentants des protestataires.La souffrance de cette catégorie de handicapés s’est accentuée avec «l’absence de considération» dans l’attribution des postes de travail. «L’Algérie possède pourtant une législation qui protège cette frange de la société, mais ces dernières années les acquis des handicapés tendent à disparaître», se plaint-on également. La situation a empiré avec la dissolution des entreprises manufacturières employant des non-voyants et dont le personnel a été mis au chômage.
Concernant le transport public, les non-voyants ne sont plus dispensés de payer le prix du ticket. «Des réductions sont proposées, mais après fourniture d’un dossier et des démarches bureaucratiques», témoigne un non-voyant.
L’Etat semble également faire machine arrière concernant les réductions accordées par l’OPGI pour la location d’un logement. Selon les protestataires, les 40% de réduction reconnus, par le passé, par l’Etat ne sont plus un droit. Les demandes adressées par les locataires non voyants en vue de bénéficier d’une baisse de cette charge mensuelle ont été rejetées par l’OPGI qui a signifié que les handicapés ne figurent pas parmi les bénéficiaires de cette réduction.
Mais c’est surtout «une discrimination pratiquée à l’encontre des demandeurs d’emploi non-voyants». Des diplômés universitaires qui n’ont pas trouvé de difficultés pour finir un cursus scolaire et universitaire se trouvent rejetés dans le monde de l’emploi, «parce que nous ne pouvons pas utiliser les mêmes moyens que les autres employés. Il y a inégalité des chances», crie-t-on également. La généralisation de la gratuité du transport et la majoration des aides sociales aux handicapés ont été réclamées. Les non-voyants ont également demandé la suppression de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les travailleurs et l’augmentation de la prime de scolarité pour leurs enfants. La régularisation de la situation professionnelle de cette catégorie de travailleurs a été également exposée.
Par Fatima Arab, El Watan
Les protestataires dénoncent «l’exclusion» dont ils sont victimes quotidiennement et réclament l’application des lois protégeant les droits des handicapés et dont les dispositions sont aujourd’hui ignorées. Les non-voyants, présents au sit-in, ont également crié leur ras-le-bol des associations créées pour l’écoute et la transmission des doléances de cette catégorie de la société, mais «qui n’ont rien fait de concret pour atténuer la souffrance des handicapés, notamment des non-voyants.
Il y a un grand fossé qui sépare la base des associations», souligne Amar Lafi, un des représentants des protestataires.La souffrance de cette catégorie de handicapés s’est accentuée avec «l’absence de considération» dans l’attribution des postes de travail. «L’Algérie possède pourtant une législation qui protège cette frange de la société, mais ces dernières années les acquis des handicapés tendent à disparaître», se plaint-on également. La situation a empiré avec la dissolution des entreprises manufacturières employant des non-voyants et dont le personnel a été mis au chômage.
Concernant le transport public, les non-voyants ne sont plus dispensés de payer le prix du ticket. «Des réductions sont proposées, mais après fourniture d’un dossier et des démarches bureaucratiques», témoigne un non-voyant.
L’Etat semble également faire machine arrière concernant les réductions accordées par l’OPGI pour la location d’un logement. Selon les protestataires, les 40% de réduction reconnus, par le passé, par l’Etat ne sont plus un droit. Les demandes adressées par les locataires non voyants en vue de bénéficier d’une baisse de cette charge mensuelle ont été rejetées par l’OPGI qui a signifié que les handicapés ne figurent pas parmi les bénéficiaires de cette réduction.
Mais c’est surtout «une discrimination pratiquée à l’encontre des demandeurs d’emploi non-voyants». Des diplômés universitaires qui n’ont pas trouvé de difficultés pour finir un cursus scolaire et universitaire se trouvent rejetés dans le monde de l’emploi, «parce que nous ne pouvons pas utiliser les mêmes moyens que les autres employés. Il y a inégalité des chances», crie-t-on également. La généralisation de la gratuité du transport et la majoration des aides sociales aux handicapés ont été réclamées. Les non-voyants ont également demandé la suppression de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les travailleurs et l’augmentation de la prime de scolarité pour leurs enfants. La régularisation de la situation professionnelle de cette catégorie de travailleurs a été également exposée.
Par Fatima Arab, El Watan
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