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Masters spécialisés : les universités maricaine ont trouvé le bon filon...

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  • Masters spécialisés : les universités maricaine ont trouvé le bon filon...

    Plus de 300 masters et licences professionnelles enseignés dans les différentes facultés. Outre les volets académique et pratique, les entreprises apportent leur expertise surtout pour parfaire la formation dans le domaine du comportemental. Grâce au partenariat avec le secteur privé, la plupart des inscrits sont presque certains de trouver rapidement un emploi.

    Le constat est fait depuis plusieurs années : le chômage des jeunes diplômés résulte pour l’essentiel de l’inadéquation entre la formation et l’emploi. Les statistiques du Haut commissariat au plan le montrent clairement. A la fin du troisième trimestre 2010, le taux de chômage s’était fixé à 9%, en recul de 0,1 point par rapport à 2009. Le gros du contingent de personnes sans emploi vient des diplômés. Ils étaient 19,4% des diplômés de niveau supérieur à être au chômage contre 18,3% à fin 2009, soit une aggravation de 1,1 point. Chez les diplômés de niveau moyen, le taux est de 16,4%, en très légère baisse par rapport à toute l’année 2010 (16,7%), mais le niveau reste très élevé si on le compare avec celui des sans-diplômes qui ne sont que 4% à ne déclarer aucune activité au lieu de 4,4% auparavant. Bref, pour avoir un emploi, mieux vaut ne pas faire d’études longues. Pourtant, le Maroc est encore très loin d’avoir les compétences nécessaires à son développement. Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est d’ailleurs revenu sur ce paradoxe lors d’une conférence de presse tenue mercredi 23 février à Casablanca. «Autant les entreprises ont un déficit en ressources humaines, autant un nombre important de diplômés est en chômage», a-t-il souligné. Pourtant, ces dernières années, les établissements d’enseignement supérieur ont multiplié les initiatives pour être en phase avec le monde du travail. Mais les fruits de telles actions ne sont pas encore visibles.
    Longtemps discréditée et taxée d’usine à chômeurs, l’université marocaine a ainsi entamé sa mutation pour redorer son blason. Plus précisément depuis la réforme de 2003 portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur, elle s’est lancée dans un processus de diversification des formations diplômantes, notamment les masters spécialisés, masters académiques et autres licences professionnelles. Pour preuve, on compte aujourd’hui plus de 300 masters et licences professionnelles enseignés dans les différents établissements du pays.
    Par exemple, le groupe Veolia Environnement Maroc a lancé en 2005 une licence professionnelle en assainissement en milieu urbain en partenariat avec les universités de Limoges, Cadi Ayyad de Marrakech, Abdelmalek Essaâdi de Tanger/Tétouan et Hassan II de Mohammédia. Ce cursus a pour principal objectif de former des professionnels aux métiers de l’environnement et plus précisément, à l’assainissement en milieu urbain. «L’assainissement est un métier encore nouveau. On trouve rarement des profils maîtrisant ce domaine», explique M’barek Benchanaa, directeur des pôles d’excellence de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.
    En 2007, la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II avait initié le master Banque et Finance avec le groupe Attijariwafa bank ainsi que d’autres partenaires espagnols notamment Grupo Santander et l’Université Cantabria. Objectif : former les étudiants aux techniques les plus avancées dans le secteur financier. Après deux ans, les lauréats peuvent prétendre occuper des postes dans les départements risques des banques comme ils peuvent travailler au sein des sociétés de bourse. Le master est une version adaptée du programme enseigné à l’université Cantabria.
    Le plus ancien de ces programmes spécifiques est sans doute le master droit des assurances lancé par cette même faculté en partenariat avec la Fédération marocaine des compagnies d’assurances et réassurances. «Le Master existe depuis 1996 et il a toujours le même succès. Chaque promotion est assurée de décrocher un CDI avant même la fin des stages», se réjouit Ahmed Essalmi El Idrissi, doyen de la faculté.
    Pour ce dernier, l’engouement pour les filières de l’université est de taille. «Nous recevons près de 1 200 candidatures pour un seul master. C’est dire que les candidats portent un réel intérêt pour ces masters», souligne-t-il.
    D’ailleurs, l’établissement organise depuis trois ans son forum des masters et licences professionnelles pour valoriser la pléthore de formations qu’il propose, une trentaine en tout.
    Il faut dire que l’offre des filières des universités de la place est de plus en plus variée, allant des formations classiques en gestion d’entreprise, finance, marketing, droit jusqu’à la nouvelle vague filières comme le management de l’environnement et du développement durable, biodiversité, achat et logistique, management sportif...
    Une concurrence pour les écoles privées ? «Loin de là, on ne cherche pas la compétition. Au contraire, l’université se doit de mette en place une formation utile qui répond aux besoins socio-économiques du pays», se défend M. Essalmi El Idrissi.
    Le directeur des pôles d’excellence de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech abonde dans le même sens. «Ce n’est pas par simple altruisme si de telles formations se sont multipliées. D’abord parce qu’il y a désormais une feuille de route à travers le programme d’urgence que l’Etat a mis en place pour dynamiser l’enseignement dans le public mais aussi pour fournir au marché de l’emploi de nouveaux diplômés immédiatement opérationnels. Une telle approche permet de remédier à l’inadéquation formation/emploi à l’origine d’un taux de chômage élevé chez les lauréats des universités en particulier», précise-t-il.
    Et d’ajouter que les entreprises s’impliquent de plus en plus dans l’élaboration des programmes pédagogiques, participent aux recrutements des étudiants et aux décisions stratégiques et mettent leurs cadres à la disposition de l’université pour un certain nombre de disciplines.
    Managers et cadres viennent aussi compléter la formation académique ou théorique, par leur expertise sur le terrain. Ils participent notamment à la réduction de l’écart entre les exigences du monde du travail et les disciplines enseignées.

    Stage obligatoire en entreprise
    Outre le volet académique et pratique, les entreprises travaillent sur le comportemental qui est tout aussi important. Un aspect essentiel sur lequel l’université n’est pas encore outillée. Bien évidemment, ces formations sont complétées par des stages obligatoires en entreprise.
    Il est clair que pour les étudiants qui ont accès à ces cursus, l’accès à un emploi dès l’obtention du diplôme est presque garanti. La réussite dépend cependant du suivi. «Souvent, de tels projets peinent à durer parce que le suivi des stages n’est pas fait avec sérieux», déplore un responsable RH. De plus, au niveau des universités, le nombre, parfois dérisoire des participants, ne permet pas d’assurer la continuité de telles formations.
    Pour le doyen de la Faculté de droit de Casablanca, «à chaque fois qu’une formation ne marche pas, on la change ou on la modifie. L’important est qu’elle réponde aux besoins du monde professionnel». En somme, il faut des réajustements en permanence et une bonne dose de volonté pour assurer la qualité des formations et prouver aux étudiants que deux années supplémentaires de sacrifice peuvent être un argument solide pour trouver un emploi.

    Témoignages : M’barek Benchanaa Directeur des pôles de l’excellence de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech


    Le champ disciplinaire est très vaste au sein de l’Université Cadi Ayyad. Actuellement, les sciences techniques constituent le socle des formations. Elles sont suivies des sciences juridiques et sociales ainsi que des sciences littéraires. En ce qui concerne les formations des sciences techniques, nous avons plus de licences professionnelles. On peut citer à titre d’exemple la licence en techniques et management du bâtiment et travaux publics, énergies renouvelables, gestion de l’assainissement, électronique et électronique industrielle, génie logistique, télécoms et réseaux, biodiversité... Parmi les masters, nous disposons de plusieurs choix parmi lesquels le master spécialisé en ingénierie de l’assainissement et management de l’environnement, master en technologie alimentaire, master en ingénierie des systèmes d’information... Une trentaine de candidats sont admis chaque année dans ces filières. Pour ainsi dire, le choix de formation est très vaste. Depuis 2003, il y a eu la réforme du système pédagogique afin de donner un nouveau souffle aux universités et facultés du pays.
    Mais la réelle faisabilité de ces filières doit nécessairement impliquer le monde professionnel. Si on assiste de plus en plus à l’implication des entreprises dans l’élaboration des cursus diplômants, en collaboration avec des universités ou des écoles de commerce, ce n’est pas par simple altruisme. L’objectif est simple, trouver des nouveaux diplômés immédiatement opérationnels. Une telle approche permet de remédier à l’inadéquation formation emploi à l’origine d’un taux de chômage élevé chez les lauréats des universités en particulier.
    Concrètement, les entreprises s’impliquent dans l’élaboration des programmes pédagogiques, participent aux recrutements des étudiants et aux décisions stratégiques et mettent leurs cadres à la disposition de l’université pour un certain nombre de disciplines.
    Ces cadres viennent ainsi compléter la formation académique ou théorique, par leur expertise sur le terrain. Ils participent notamment à la réduction de l’écart entre les exigences du monde du travail et les disciplines enseignées.
    Outre le volet académique et pratique, les entreprises travaillent sur le comportemental qui est le plus important. Un aspect important sur lequel l’université n’est pas outillée. Bien évidemment, ces formations sont complétées par des stages obligatoires en entreprise.
    Il est clair que pour les étudiants qui ont accès à ces cursus, l’accès à un emploi dès l’obtention du diplôme est garanti.
    De plus, quand les chefs d’entreprise s’impliquent dans ce processus, c’est aussi une occasion pour eux de repérer et d’attirer les meilleurs éléments chez eux à la fin de leur formation.

    lavieecho

  • #2
    c'est connu le systéme marocain de l'enseignement est bien rodé. si le pére de l'enfant n'a d'argent il ne dépasseras jamais la deuxiemme année du primaire...et si ton papa n'a pas d'argent tu ne feras jamais d'etudes sup en europe et en retournan si ton papa n'a pas l'argent tu ne pourra jamais esperer devnir enseignants""""" fait tourner dawwar""
    j'éspère que ça va changer pour eux ils sont nos fréres

    Commentaire


    • #3
      c'est connu le systéme marocain de l'enseignement est bien rodé. si le pére de l'enfant n'a d'argent il ne dépasseras jamais la deuxiemme année du primaire...et si ton papa n'a pas d'argent tu ne feras jamais d'etudes sup en europe et en retournan si ton papa n'a pas l'argent tu ne pourra jamais esperer devnir enseignants""""" fait tourner dawwar

      C'est vrai pour le coté argent, les pauvres au maroc ne peuvent pas faire des études supérieurs, mais en ce qui concerne la dernière partie tu as tort, il y en a beaucoup qui ont eu des doctorats "wlad che3b" et qui ont réussi a devenir professeurs du supérieur en passant le concours d'une façon normale, il faudra quand même le mériter même en france il y a des docteurs qui gelèrent pour trouver des postes dans la recherche, c'est la concurrence qui prime dans ce domaine.

      Sinon pour les masters spécialises c'est une bonne idée au maroc, il faut encore pousser dans ce sens, ce qui manque a mon avis c'est d'améliorer la situation des étudiants coté fric:

      - Plus de bourses, les bourses des masters au maroc n'ont pas augmenté d'un gramme depuis les années 70 au moins.

      - Pourquoi le privé ne bourse pas les étudiants, pourquoi l'état ne joue aucun rôle dans ce sens, ça va alléger le fardeau sur le budget du ministère et impliquer encore plus le privé avec les universités marocaines, l'entreprise peut même offrir cette bourse sous forme de prêt a l'étudiant et il payera sa dette une fois il bosse après avoir décrocher son diplôme.

      - De même pour les banques pourquoi l'état ne pousse pas vers un projet de prêts bancaires aux étudiants? je parle des branches qui garantissent selon les statistiques une bonne marche d'embauche soit pour les masters spécialisés, les écoles d'ingénierie et les doctorats aussi, un prêt bancaire pour 2 ou trois ans et l'étudiant remboursera dés qu'il commence a travailler, si la marche d'embauche dans la spécialité est élevé la banque en générale sera gagnante.

      A mon avis c'est ce genre de solutions qui vont pouvoir améliorer la situation des étudiants, les aider a devenir plus rentables aussi.
      Dernière modification par soufiane_doujda, 09 mars 2011, 20h25.

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      • #4
        c est pas vrai que si tes parents n ont pas d argent ,t iras pas loin ,le primaire,college,lycée,université sont gratuit, si bien sure du veut etudier .

        les plus grand defauts de l education au maroc :

        - le contenu pedagogique au primaire .
        -Mauvaise orientation des bacheliers .

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