Un chirurgien français employé du centre hospitalier régional (CHR) de la Réunion a été suspendu pour avoir par erreur procédé à l'ablation d'un rein sain au lieu de l'organe malade.
Une 'erreur médicale particulièrement grave', selon le directeur du CHR, Michel Calmon, qui a annoncé la 'suspension immédiate de toute activité' du chirurgien en cause. La victime, un homme de 71 ans, avait été opérée le 14 février dans le service d'urologie.
'La palpation aurait pu permettre de corriger le tir lors de l'intervention. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Quand le chirurgien a eu connaissance de l'erreur, il était trop tard pour réimplanter le rein', a expliqué le docteur Tawfiq Henni, président de la Commission médicale d'établissement.
Cette commission a conclu que 'le lien direct avec l'erreur relève d'une cause individuelle mise sur le compte de la fatigue et de l'inattention' du praticien. Le patient victime de l'erreur s'est vu proposer une indemnisation, et les chirurgiens vont tenter de sauver son dernier rein, malade, pour lui éviter une dialyse. Le chirurgien a demandé à être transféré à une autre affectation.
LeMonde.fr avec AFP
Une 'erreur médicale particulièrement grave', selon le directeur du CHR, Michel Calmon, qui a annoncé la 'suspension immédiate de toute activité' du chirurgien en cause. La victime, un homme de 71 ans, avait été opérée le 14 février dans le service d'urologie.
'La palpation aurait pu permettre de corriger le tir lors de l'intervention. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Quand le chirurgien a eu connaissance de l'erreur, il était trop tard pour réimplanter le rein', a expliqué le docteur Tawfiq Henni, président de la Commission médicale d'établissement.
Cette commission a conclu que 'le lien direct avec l'erreur relève d'une cause individuelle mise sur le compte de la fatigue et de l'inattention' du praticien. Le patient victime de l'erreur s'est vu proposer une indemnisation, et les chirurgiens vont tenter de sauver son dernier rein, malade, pour lui éviter une dialyse. Le chirurgien a demandé à être transféré à une autre affectation.
LeMonde.fr avec AFP
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