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500 conteneurs disparaissent en deux mois

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  • 500 conteneurs disparaissent en deux mois

    Ces dysfonctionnements au port engendrent un dérèglement dans toute la chaîne de distribution et expliquent, en partie, les pénuries de certains produits.

    Pas moins de «500 conteneurs ont été subtilisés soit du port ou au cours de leur transfert vers l’entrepôt sous-douane ou vers les ports secs», a-t-on appris de sources concordantes. La disparition de ces boîtes (conteneurs dans le jargon portuaire) «est survenue au courant des deux mois de janvier et février derniers», indique la même source. «Un nombre de ses conteneurs est doté de déclaration simplifiée de transfert routier», précise encore notre source.

    Il faut noter que c’est la première fois qu’un vol de cette ampleur se produit au port d’Alger. Mais le hic dans cette affaire de disparition abracadabrante, c’est que personne n’est en mesure de dire quel genre de marchandise contiennent ces conteneurs. S’agit-il d’une marchandise dangereuse, contrefaite, des matières explosives comme la dynamite par exemple, de pétards ou tout simplement de produits de consommation et vestimentaires? Personne n’est disposé à répondre à cette interrogation.

    Notre tentative de rencontrer le directeur général par intérim hier, a été vaine. Sollicité pour plus d’explications, lors de notre déplacement à la direction générale de l’Entreprise portuaire (Epal), le responsable en question a refusé de se prononcer. «Le P-DG ne reçoit personne», nous a signifié gentiment l’officier de sécurité quelques minutes après avoir contacté son responsable.

    Vaine également a été la tentative de joindre par téléphone le directeur général adjoint puisque la réponse a été la même: «le DGA est en mission au ministère des Affaires étrangères», nous répondra la standardiste après coup. «Il faut dire que le port d’Alger connaît des difficultés sur le double plan opérationnel et d’exploitation ou de gestion», selon les opérateurs économiques.

    L’asphyxie de l’enceinte portuaire demeure une réalité concrète malgré la mise en service de 9 engins supplémentaires loués récemment chez les manutentionnaires privés. Car, selon plusieurs intervenants au port, «cela ne couvre pas le déficit qui est de l’ordre de 50 engins», comme l’a affirmé le président de Forum des chefs d’entreprise sur le plateau de Canal Algérie. «La sortie d’un conteneur du port d’Alger prend 25 jours».

    Cet état des lieux «reste inchangé au port d’Alger», d’après les consignataires et les transitaires. Selon quelques indiscrétions, l’un des responsables de l’Epal cumule deux fonctions: il est à la fois haut responsable à l’Epal et président du conseil d’administration au DP World. Suite à tous ces dysfonctionnements, les syndicats des ports réunis ont été reçus en audience au cours de cette semaine par le ministre des Transports. Les syndicalistes demandent la mise sur pied d’une commission d’enquête pour déterminer «les contraintes et les entraves derrière la défaillance persistante du port».

    La baisse du chiffre d’affaires du port qui n’est plus performant, «la détérioration des engins ou jetés carrément à l’eau» sont également dénoncé par les syndicalistes. En outre, les dockers qui ne décolèrent pas comptent organiser un mouvement de grève dans les prochains jours, selon une source syndicale. Pour rappel, le retard accumulé au niveau du port d’Alger ne cesse de prendre de l’ampleur. «Il y a des milliers de conteneurs bloqués depuis plus d’un mois au niveau des espaces d’entreposage du port. D’autres sont bloqués depuis un peu moins d’un mois et autant d’autres conteneurs ne sont pas encore débarqués», a indiqué la même source très au fait de la situation prévalant au port d’Alger.

    Le blocage ne cesse d’être dénoncé par les opérateurs. Les chiffres avancés par ces derniers, démontrent concrètement une situation de saturation des aires d’entreposage des conteneurs au niveau du port. «Une situation éloignant un peu plus le port de sa vocation de transit», est-il mentionné sur le même document. De ce fait, résulte également le dérèglement dans toute la chaîne d’approvisionnement. En plus des pénuries de lait, de médicaments, etc. Il faut dire surtout, qu’un long séjour au port dans les conditions que l’on sait, peut aboutir inévitablement à l’avarie de la marchandise.

    L'expression
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    Ce n'est pas un ou 2 containers, ce sont 500. Et s'ils contenaient de la drogue destinée à vos enfants ! ou pire des déchets radioactifs destinés à des sites d'enfouissement près de chez vous !
    Et comme d'habitude aucun bruit, ni enquête, bled les dessins animés où Mickey Mouse est l'empereur suprême.




    Entre temps on jasera à propos de Sadi et sa danse du ventre sur la voiture de police, des insulteurs professionnels à l'encontre des kabyles, de Belkhadem et son pluralisme de la scène politique en Algérie ... et du sexe des anges.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Bien avant la fête du Mawlid, l'état a claironné à qui voulait l'entendre que les pétards, les fechfeychas, fusées etc avaient été prohibées. Voeux pieux dans tous les coins de rue, on retrouvait ébahis les étals des vendeurs ambulants exposant tanquillement leur marchandise chinoise en quantité suffisante (de quoi faire sauter le pays) sans que personne se demande d'où venait cette marchandise pourtant prohibée et interdite d'importation.

      500 containers pourrait contenir simplement quelques milliards de dinars brulés en une nuit par nos bambins sous pretexte qu'il fallait fêter comme "il se doit" la naissance du prophète SAWS.

      Aucune enquête n'a été diligentée, aucun chiffre n'a été donné pour évaluer les pertes de cette nuit sacrée, ni d'ailleurs ceux qui sont derrière ce curieux plaisir de faire pêter les pétards lors d'une fête de pure spirtualité.

      Pendant ce temps bien sûr à la place du lait ou de l'huile on pouvait facilement s'approvionner en pétârds à des prix invraisemblables (le hic c'est que tout le monde faisait ses emplêtes sans se soucier des prix des denrés de première necessité).

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      • #4
        Pas moins de «500 conteneurs ont été subtilisés
        Mais enfin, des conteneurs de transport maritime ne sont pas des boîtes d'allumettes qu'on "subtilise" en les mettant dans sa poche!!!
        C'est pathétique!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          Bien avant la fête du Mawlid, l'état a claironné à qui voulait l'entendre que les pétards, les fechfeychas, fusées etc avaient été prohibées. Voeux pieux dans tous les coins de rue, on retrouvait ébahis les étals des vendeurs ambulants exposant tanquillement leur marchandise chinoise en quantité suffisante (de quoi faire sauter le pays) sans que personne se demande d'où venait cette marchandise pourtant prohibée et interdite d'importation.

          500 containers pourrait contenir simplement quelques milliards de dinars brulés en une nuit par nos bambins sous pretexte qu'il fallait fêter comme "il se doit" la naissance du prophète SAWS.

          Aucune enquête n'a été diligentée, aucun chiffre n'a été donné pour évaluer les pertes de cette nuit sacrée, ni d'ailleurs ceux qui sont derrière ce curieux plaisir de faire pêter les pétards lors d'une fête de pure spirtualité.

          Pendant ce temps bien sûr à la place du lait ou de l'huile on pouvait facilement s'approvionner en pétârds à des prix invraisemblables (le hic c'est que tout le monde faisait ses emplêtes sans se soucier des prix des denrés de première necessité).
          Je crois que tu es trompé d'article!

          L'article parle de 500 conteneurs disparus pas saisis!! Il y a une différence comme même.

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          • #6
            Peut-être qu'ils sont réapparu dans le port mais vidés de leur contenus...

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            • #7
              >>>Je crois que tu es trompé d'article!

              Non, les containers disparus peuvent l'être pour dissimuler la marchandise avec la complicité de certains agents de la douane.

              On vole le container et on déclare qu'il a été volé donc on est plus responsable puis on vend le contenu sous le manteau ni vu ni connu.

              Pour bien comprendre voici un article qui pose les mêmes questions et pour moi, le vol des containers est surtout un acte des propriétaires eux mêmes.

              Pour bien comprendre il faut savoir que les containers sous douanes ne sont contrôlés que dans
              D’où viennent-ils? Qui les importe? Comment arrivent-ils à passer les mailles des Douanes? Pourquoi l’Etat n’arrive pas à juguler le phénomène? Ce sont autant de questions, sans réponse, qui reviennent à chaque fête du Mawlid Ennabaoui.
              Cette année encore «deux conteneurs de produits pyrotechniques d’une valeur dépassant les 40 millions de DA, ont été saisis», révèle un responsable des Douanes algériennes. La même source fait aussi état d’une «autre saisie de plus de 3000 unités à Ouargla».
              Cette impressionnante quantité a été «minutieusement dissimulée derrière une rangée d’horloges murales», souligne ce responsable. Toutefois, les auteurs de ce trafic n’ont pas encore été identifiés.
              Car ils sont généralement importés avec des registres du commerce «empruntés». C’est pourquoi une enquête a «été ouverte afin d’identifier l’importateur réel de ces conteneurs».
              Les Douanes rappellent que l’année passée plus de «17 millions d’unités pyrotechniques d’une valeur de 700 millions de DA ont été saisies!». Ces produits, varient du simple pétard au fusil pouvant causer de graves dégâts.
              Ces belles «prises» n’ont pu être possibles que grâce au renforcement du dispositif et aux moyens modernes de contrôle comme les scanners. Ce qui contraint les contrebandiers à utiliser les voies terrestres notamment les frontières marocaines.
              Cette situation rend l’approvisionnement de ce genre de marchandise plus difficile. C’est ce qui fait que les pétards ne sont pas aussi présents que d’habitude dans le paysage...L’intérêt grandissant pour ce créneau, est motivé par les gains énormes que procure ce commerce informel, particulièrement florissant durant les fêtes du Mawlid Ennabaoui. «Pour un conteneur de pétards d’une valeur de 2 millions de DA, les profits réalisés peuvent atteindre les 28 millions de DA», précisent les services des Douanes algériennes. Malgré la lutte quotidienne des autorités contre ces jeux pyrotechniques, cette année encore, le danger est présent. Il est même encore plus grand que les autres années, d’autant plus que cette fête coïncide avec la période de troubles que connaît le Monde arabe. Cette situation fait craindre le pire aux autorités qui s’inquiètent que ces pétards, qui ressemblent, de plus en plus, à de véritables bombes, ne soient utilisés en cas de débordements. Si cette situation venait à se produire, cela pourrait tourner à une véritable bataille rangée. Cette hypothèse est le pire des scénarios possibles du fait qu’elle sera incontestablement incontrôlable.
              De ce fait, les services de sécurité ont pris toutes les dispositions nécessaires afin de «limiter» au maximum leur utilisation.
              Paradoxalement, les années précédentes, les autorités faisaient preuve d’une complaisance déconcertante avec les jeunes qui s’adonnaient à la vente de ce genre de produit.
              Comment a-t-on pu laisser de véritables «obus» censés être interdits, en vente libre qui plus est, par des mineurs pour des mineurs? Cependant, l’État n’est pas la seule partie qui doit être mise sur le banc des accusés. Tout le monde dénonce cette situation, mais personne ne réagit. Les citoyens, plus particulièrement les parents, ont aussi leur part de responsabilité!
              En acquérant ce genre d’engins explosifs, c’est comme s’ils mettaient une grenade dans la main de leurs enfants...
              En effet, à chaque Mawlid, des centaines d’enfants subissent de graves blessures qui peuvent les handicaper à vie. Perdre un oeil, avoir un tympan crevé, se brûler le visage...cela en vaut-il la peine? Ou alors brûler sa maison ou celle de son voisin est-ce là les valeurs de l’Islam? Pas plus loin que la semaine dernière, une boulangerie a pris feu au niveau de la commune de Raïs Hamidou.
              La cause de ce gigantesque incendie n’est autre, tenez-vous bien...qu’un pétard. Même si l’année passée comparativement aux autres années, il n’a été enregistré qu’une cinquantaine de blessés plus au moins graves à travers tout le territoire national.
              Un nombre très faible comparativement aux années précédentes où des centaines de blessés et des dizaines d’incendies ont été enregistrés. Cette année, il faut également s’attendre à ce que la fête soit moins pétaradante que d’habitude. C’est du moins ce que constatent les citoyens qui ont entendu relativement moins d’explosions que d’habitude, alors qu’auparavant, ils avaient droit à d’interminables et non moins dangereuses rafales de pétards pendant presque un mois avant le Mawlid. Toutefois, avec cette deuxième semaine du mois de février qui s’annonce très agitée, ce calme précaire pourrait être celui qui précède la tempête...
              L'expression
              Un autre article qui met en cause les barons .
              Ni les actions de sensibilisation menées par les différents médias ni les prêches dans les mosquées et encore moins les lois de la République n’ont réussi à freiner la prolifération des revendeurs de pétards et autres produits pyrotechniques. Même les campagnes de sensibilisation visant à moins de dépenses inutiles, faire fi du gaspillage et attirer l’attention sur les conséquences dramatiques pouvant en découler n’ont pas réussi à dissuader les citoyens de céder aux caprices de leur progéniture à la vue des étals disséminés çà et là à travers la capitale au vu et au su de tout le monde.

              La panoplie de pétards de tous gabarits et types proposés attise la peur et suscite l’appréhension au sein de certaines couches de la société. Les nouveaux produits hautement dangereux introduits et vendus suscitent bien des interrogations.

              Par où ont-ils été introduits est la première question qui traverse les esprits lorsqu’on sait qu’au port d’Alger, les services des douanes n’ont opéré aucune saisie de ce type. Par ailleurs et au vu des «véritables dynamites» revendues, il est une certitude que les services de sûreté auront du pain sur la planche et se devront de redoubler de vigilance en relevant le degré d’alerte au sein des casernes.

              Selon certaines sources douanières, «ces quantités auraient été introduites par voie terrestre via les frontières par des camionneurs au service des cartels de contrebande».

              Une hypothèse qui, si elle venait à être avérée, remettrait en cause la fiabilité des instruments de détection utilisés par les services de sécurité mais également l’efficacité des brigades cynotechniques activant au sein des barrages combinés installés sur les routes selon une cartographie bien définie.

              Quoi qu’il en soit, des centaines de milliards de dinars sont injectés par les réseaux maffieux qui, faut-il le dire, bénéficient d’une inévitable complicité. Les liens reliant ces cartels à des personnes évoluant en des sphères insoupçonnées sont devenus un secret de polichinelle.

              «Ce sont des personnes richissimes ayant des accointances avec des personnalités ou des enfants de hauts fonctionnaires qui sont à l’origine des importations de pétards», lancent des revendeurs qui légitiment leur activité en invoquant le chômage et l’oisiveté dont ils sont les otages depuis des années.

              «C’est le fils d’un kiyada oulya (haut commandement) qui a introduit les produits que je revends pour gagner quelques sous, tandis que lui, dans l’impunité totale, gagne des milliards sans se mouiller», fulmine un des revendeurs.

              Selon une autre source, «les produits sont introduits dans des conteneurs via des petits ports et transitent par les grands espaces illicites tels qu’El Eulma pour y être distribués aux camions en partance vers les différents points du territoire.

              Cette déclaration exacerbe la thèse de la non-fiabilité des détecteurs et des chiens renifleurs. Pour l’heure, la question qui se pose est : les autorités agiront-elles pour mettre fin à ce commerce dangereux et illicite ou adopteront-elles une mobilisation se réservant uniquement le droit de porter secours aux blessés ?

              Les commerces juteux se multiplient
              Djamaâ Lihoud, dans le centre d’Alger et en contrebas de la Casbah, constitue un des endroits de prédilection pour les revendeurs de ces produits pyrotechniques prohibés par la loi et dont l’importation est réprimée par les services de contrôle, notamment les douanes algériennes.

              Bien que cette pratique soit interdite, des centaines de types de produits sont proposés aux citoyens et aux familles qui, fatalement, arpentent ces rues pour satisfaire les désirs de leurs chérubins pour qui un mawlid sans pétards serait triste.

              Une véritable culture des pétards tend à s’installer, notamment chez les enfants. Les pétards portent même des noms en fonction de leurs effets et de leur force d’explosion. Sultana, Warda, Double bombe, aquarium, TNT, Zenda, Lahneche (le serpent), Dynamite, Chitana (pétard noir), Mergaza, Titanic et bien d’autres noms sont donnés à ces produits dont les coûts sont hallucinants. Certains d’entre ces produits ont largement dépassé les produits halieutiques les plus recherchés, à l’image des crustacés et autres fruits de mer.

              En effet, les prix de certains gros pétards comme «TNT ou dynamite» ont atteint les 3000 et 4000 DA en certains endroits. Les revendeurs proposent des produits oscillant entre 1000 et… 4000 DA. Une large gamme qui piège les parents qui, à l’usure, cèdent aux caprices des enfants, sans penser aux conséquences pouvant en découler

              . A cet effet, il est utile de rappeler que durant les années précédentes, l’usage de ces produits a occasionné des dégâts considérables et blessé bon nombre de citoyens qui en garderont quelquefois des séquelles.

              Cela dit, la commercialisation de ces larges gammes de pétards par les revendeurs profite aux cartels d’importation qui ne semblent pas inquiets outre mesure, et ce, au même titre que les revendeurs. Il faudra pourtant attendre le jour de la fête pour que les autorités prennent conscience du danger découlant de l’utilisation de ces produits dont le taux de nuisance et de dangerosité ne se calcule qu’aux conséquences dramatiques qu’il génère.
              Le temps d'algérie
              Après il faut analyser le code des douanes notamment les entrepôts sous douane. Les inspecteurs peuvent jouer sur le code pour faire sortir les containers pour les entreposer dans entrepôt qui sera cambriolé plus tard.

              Une enquête est en cours pour la disparition de 50 de ces containers juste avant les fête.

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              • #8
                Et voici comment on procède pour "dédouaner" des marchandises prohibées, interdites etc.
                Le divisionnaire des douanes au niveau des entrepôts sous-douane des Pins-maritimes d’Alger, M. Khadraoui, a été relevé de ses fonctions pour faute professionnelle. Pour le même motif, deux autres inspecteurs ont été suspendus.

                Ces mesures ont été prises suite à la disparition de près de 50 conteneurs. De grands changements dans les rangs des responsables des services de contrôle sont attendus après ce nouveau scandale dans les services des douanes.

                Le directeur général des douanes algériennes a procédé récemment à l’installation d’un nouveau divisionnaire à l’inspection divisionnaire des entrepôts sous-douane des Pins-maritimes. Il s’agit du nommé Mohamed Mohelbi qui exerçait à la wilaya de Chlef et qui remplacera M. Khadraoui relevé suite au scandale des conteneurs, alors que son adjoint de grade d’inspecteur principal et son autre adjoint à l’Epau ont été suspendus.

                Selon une source bien informée, la section de recherches de la gendarmerie de la wilaya d’Alger a ouvert une enquête approfondie pour déterminer les circonstances de la sortie d’un important nombre de conteneurs réceptionnés au port d’Alger et transférés aux entrepôts sous-douane des pins-maritimes mais qui ont disparu sans être soumis au contrôle. des responsables ainsi que des agents de contrôle et des agents de sécurité ont été auditionnés et l’enquête se poursuit toujours en se basant même sur les caméras de surveillance installées au niveau de ces garages. selon les premiers éléments de l’enquête, 50 conteneurs seront sortis sans que la marchandise soit connue. Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est que les enquêteurs n’ont pas pu encore identifier le contenu de ces conteneurs. “La marchandise peut être des produits interdits ou une marchandise interdite à l’importation, ce qui explique la disparition mystérieuse des conteneurs”, précise notre source.

                L’affaire a éclaté vers la fin duumois de janvier dernier lorsqu’un transitaire douanier s’est présenté pour régler la situation de 11 conteneurs et avoir ainsi une déclaration douanière que le pot aux roses a été découvert. En effet, nulle trace des conteneurs n’a été retrouvée, “aucun document n’a été rédigé”. Suite à quoi, une commission d’enquête interne a été immédiatement installée au niveau de la DG des douanes pour déterminer les conditions de la disparition des conteneurs et situer les responsabilités de ce scandale. De hauts responsables au niveau de l’institution douanière avaient déclaré à maintes reprises que plusieurs saisies de marchandises ont été réalisées “grâce au contrôle systématique de tous les conteneurs entreposés dans le port sec des Pins-maritimes”. “Depuis la fin de l’été, nous avions pris la décision de contrôler toute la marchandise contenue dans les conteneurs. Ce qui nous a permis de découvrir que de nombreuses déclarations douanières sont fausses”, avait précisé un haut responsable lors d’un point de presse. Il est important de signaler que le port d’Alger reçoit entre 280 000 et 300 000 conteneurs par an et qui sont traités par 800 agents de contrôle.

                Ce nouveau scandale s’ajoute à la série de scandales qui ont secoué l’administration que dirige Bouderbala, ces deux dernières années, surtout au niveau du port d’Alger et l’aéroport d’Alger. Plusieurs cadres ont été écroués pour corruption et détournement.

                Liberté
                L'affaire date de janvier juste avant les fêtes .

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