Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Nordine Ait Hamouda s'attaque maintenant à Maitre Bouchachi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Nordine Ait Hamouda s'attaque maintenant à Maitre Bouchachi

    Il y a des chasseurs de têtes, des chasseurs de primes et d’autres ont traqué les anciens nazis. Je vais devoir me spécialiser dans la chasse aux imposteurs. J’ai du pain sur la planche. Et en matière d’imposture sur les droits de l’homme, M. Bouchachi n’a pas son égal. Commençons par le commencement.*
    Dans les années 1980, des femmes et des hommes décident de créer une Ligue algérienne des droits de l’homme. J’ai eu l’honneur et le privilège de faire partie des membres fondateurs qui ont connu la répression. A peu de choses près, j’ai le même âge que vous, M. Bouchachi, et ni moi ni mes amis codétenus n’avons le souvenir de vous avoir entendu alors vous engager ou parler des droits de l’homme. Je ne vous fais pas grief de votre retrait. C’était l’époque du parti unique. Les risques étaient réels et la peur compréhensible. Mon interpellation ne concerne pas votre engagement tardif mais votre culot à détourner une ligue pour l’offrir à un pouvoir dont la stratégie a été et demeure de torpiller toute initiative dérangeante. Vous connaissez mes positions sur l’extrémisme religieux. Bien qu’ayant démissionné de la Ligue dès que je me suis engagé dans mon parti, je n’ai jamais manqué de m’élever en tant que militant ou parlementaire face aux abus de l’Etat quelles que soient les opinions de la victime. Or, en bon militant du FLN, vous avez méticuleusement éliminé les membres fondateurs de la Ligue qui, depuis le retrait de Maître Ali Yahia, n’en compte plus aucun avant de transformer cette structure en boutique où se soldent honteusement les principes pour lesquels nous nous sommes battus. Avant de passer en revue la chorégraphie de votre danse du ventre, je voudrais renvoyer le lecteur à l’excellent numéro du 4 mars 2011 du journal français le Monde diplomatique qui donne la manière avec laquelle vous avez été missionné pour infiltrer et déstabiliser la CNCD. Je reviens au fond, M. Bouchachi. Vous et vos acolytes déclarez ne plus vouloir travailler avec les partis politiques après avoir composé avec eux pendant trois semaines. Le RCD avait décidé d’investir la rue dès le début janvier pour ne pas laisser le pouvoir enfermer la contestation populaire dans l’émeute. Il concrétise sa décision le 22 janvier. La question n’est pas de se livrer à une guéguerre sur la paternité des marches mais ce rappel est important car il permet de vous démasquer et de dévoiler votre jeu. Le 22 janvier, je me trouvais au siège du parti à la rue Didouche-Mourad en pleins affrontements avec les services de sécurité. En milieu d’après-midi, vous vous présentez chez nous pour vous associer à la dynamique. Contrairement à ce que vous claironnez, ce n’est pas le RCD qui est venu à vous mais le contraire, Monsieur Bouchachi. Qui vous a demandé de vous incruster dans une dynamique de contestation de rue lancée par un parti ? Qui vous a expliqué, après trois semaines, que la fréquentation de certains partis était interdite et qu’il fallait «assumer cette rupture» ? Les services spécialisés dans la répression et la censure appellent cela de l’infiltration. J’ai entendu dire d’ailleurs que depuis votre retrait, les débats à la CNCD, qui compte une trentaine d’organisations, sont plus clairs et plus sains. Faut-il s’en étonner ? Mais votre compromission est telle que vous n’avez même pas pris le temps de faire oublier votre première mission avant de replonger – toujours au nom de la Ligue — dans une autre aventure en vous affichant dans un meeting d’un autre parti, organisé sous la bénédiction d’un notable du FLN qui est le symbole même de la transmission des méthodes et de la reproduction des clientèles du système. Vous êtes donc un militant des droits de l’homme qui a des vagues à l’âme quand il conteste avec l’opposition et qui se félicite de servir un homme qui a été ambassadeur d’Algérie à Paris quand un certain Ali Mécili avait été assassiné par la sécurité militaire. Votre sponsor d’aujourd’hui est le représentant des meurtriers d’hier. Il ne peut pas nier cette fonction car il n’a ni démissionné à l’époque des faits ni écrit ce qu’il sait de ce crime. Mais pour vous, l’appartenance régionale, seule facteur de solidarité effective, transcende tous les clivages et autorise toutes les compromissions. Dans notre malheureux pays, j’ai eu l’occasion de rencontrer toute sorte d’opportunistes et d’escrocs, mais votre capacité à digérer vos contradictions dépasse l’imagination. Depuis des mois, des journaux fabriqués par ceux-là mêmes qui vous actionnent lancent quotidiennement des campagnes de racisme, de haine et de division. Les plaintes en diffamation déposées contre eux sont systématiquement étouffées. En tant que président d’une Ligue des droits de l’homme, vous n’avez ni relevé ni condamné ces appels au crime ! Quand nous étions en prison, le pouvoir avait lancé des ligues pour semer la confusion dans le pays et à l’étranger. Je suis désolé de vous le dire, Monsieur Bouchachi, malgré leurs accointances, les animateurs de ces structures étaient plus dignes que vous. Un responsable politique est agressé par arme blanche en plein capitale à l’occasion d’une marche pacifique, vous vous taisez au motif qu’il n’appartient pas à votre clan. Et c’est vous qui faites la leçon aux autres quant à la nécessité de défendre les droits des citoyens quelle que soit l’opinion de la personne agressée ! Vous aviez justifié votre mutisme en disant qu’il n’y a pas que vous à avoir gardé le silence sur cette tentative d’assassinat. «Même les intellectuels se sont tus», avez-vous expliqué. Que MM. Boudjedra, Yasmina Khadra ou d’autres habitués au mangeoire du régime réservent leur énergie aux attaques de ceux qui luttent depuis toujours sur le terrain est dans l’ordre des choses. Comme tant d’autres, ils doivent bien justifier leur démission. Ils appartiennent au système et se doivent d’essayer de disqualifier toute proposition de changement radical pour mériter les prébendes dont ils bénéficient. Ces intellectuels organiques et autres meddahs du système peuvent s’exciter en démentis et autres dénégations, rien ne changera la réalité. La leçon est préparée et rodée depuis longtemps : «L’opposition est minoritaire, elle n’est pas crédible, elle n’est pas visible…» Et comme l’a si bien dit récemment l’ambassadeur d’Algérie à Paris : «Chez nous, il n’y a ni fraudes, ni corruption, ni censure ni... émeutes.» Les indicateurs qui pullulent dans les bars et les marchés ne disent d’ailleurs rien d’autre. Mais contrairement à vous, ces personnes ne revendiquent pas la fonction de donneur de leçons sur les droits de l’homme. Vous appartenez à ce qu’il y a de pire dans le système par ce que vous n’essayez même plus de maquiller vos nuisances. Comme vous, un de vos amis proches, ministre-poussah qui, dans un pays digne de ce nom, aurait dû être en prison depuis longtemps pour détournement de financements destinés à la paysannerie vient de se fendre d’une déclaration condamnant «les traîtres à la nation qui vont chercher leurs ordres en France». Lui a volé l’argent de l’Etat, vous, vous monnayez ouvertement les souffrances et les sacrifices des citoyens. D’ici peu, votre complice aura lui aussi la réponse qu’il mérite. Depuis le départ de Me Ali Yahia, des membres de la Ligue vous accusent d’avoir transformé leur organisation en agence de voyage, des associations de disparus vous reprochent de vouloir vous substituer à elles, notamment en matière de subventions… La liste de vos trahisons est longue, Monsieur Bouchachi. Je vais m’arrêter là, car je sais que je ne peux pas vous ébranler. J’ai fini par comprendre que vous ne savez pas ce que veut dire et implique la notion des droits de l’homme. Pour vous, c’est une filière comme une autre qui permet de construire une carrière. Vous avez longtemps essayé les kasma du FLN sans grand succès ; vous chevauchez les droits de l’homme en espérant que, cette fois, votre intégration pleine dans le système sera enfin possible. Ce pouvoir qui menace l’Algérie a déjà pourri bien des dossiers. Mais en prostituant le combat pour les droits de l’homme, vous avez dépassé toutes les limites. Au fond, je vous remercie de vous être éloigné de nous et je vais même vous faire une proposition. A un universitaire nomade politique qui l’invitait à rejoindre Mehri pour restructurer le système de l’intérieur, Me Ali Yahia Abdenour répondit : «Mange et tais-toi.» Vous avez trahi son combat. Essayez de méditer sa recommandation.*
    Nordine Aït Hamouda, député RCD.

    Le Soir d'Algerie

  • #2
    Je commence à croire que ce nordine ait hamouda est un déséquilibré mental. Il s'attaque à tout le monde avec une virulence indigne de quelqu1 qui se clame démocrate. Il a du mal à contrôler son tempérament. Je commence à croire que peut être la sœur de Matoub Lounes dit vrai quand elle l'accusé d'être derrière le meurtre de son frère.

    Commentaire


    • #3
      Mon interpellation ne concerne pas votre engagement tardif mais votre culot à détourner une ligue pour l’offrir à un pouvoir dont la stratégie a été et demeure de torpiller toute initiative dérangeante.
      Ce fils du Grand Amirouche n'est pas si diffèrent de son père qui n'aimait pas les traitres. Travailler pour le pouvoir suffirait d'être sa cible, je le comprends trés bien et soutiens pleinement. Face à un pouvoir qui a "acheté" même les militants des droits de l'homme alors que ce pouvoir a baffoué tous ces droits on peut être solidaire avec mr Ait Hamouda, l'Algérie est bourrée de corrumpus et de Harkis qui méritent d'être attaqués publiquement comme le fait le fils du colonel. Le combat de son père n'est pas terminé.
      Pas à la tique ..

      Commentaire


      • #4
        Pourquoi remettre quelqu'un à sa place, et lui dire ses 4 vérités, c'est une attaque ??

        La preuve qu'il est démocrate, c'est qu'il lui répond avec des mots, sur un quotidien nationnal, et non pas avec une lettre et un paquets contenant un savon et un morceau de tissu(linceul) comme cela a été fait par ceux qui reviennent en force. Matoub l'a très bien dit, les islamistes prennent le pouvoir sur la pointes des pieds. Merci qui ?? merci Bou.e. !!!!




        Commentaire


        • #5
          avarnus

          T'as pas lu le texte!? Il l'a traité de TRAITRE !!!

          Commentaire


          • #6
            c'est ce que j'appel lui dire ses 4 vérités .....

            Quelqu'un qui a été dans le CNCD et se retire pour se retrouver dans un meeting sponsorisé par le FLN en peu de temps , moi j'en conclue qu'il ne peut etre qu'un traitre ou un espion, ou bien les deux a la fois. voir ci-dessous
            Mais votre compromission est telle que vous n’avez même pas pris le temps de faire oublier votre première mission avant de replonger – toujours au nom de la Ligue — dans une autre aventure en vous affichant dans un meeting d’un autre parti, organisé sous la bénédiction d’un notable du FLN qui est le symbole même de la transmission des méthodes et de la reproduction des clientèles du système.
            Sinon ans le texte que t'as posté, il le traite d'imposteur et non pas de traitre

            Commentaire


            • #7
              Numidio

              Il dit les 4 vérités à un imposteur et publiquement.
              Il est vrai que nos hommes politiques ne nous ont pas habitué à une telle honnêteté.

              Il est le digne fils de son père.
              Merci d'exister Mr Ait Hammouda.

              Commentaire


              • #8
                Pourquoi tu travesti le titre Numidio tu n'as pas honte? A moins que tu ne sois l'auteur de l'article, rien ne te donne le droit d'en modifier le titre!!

                Actualités : POLÉMIQUE
                Aït Hamouda interpelle Bouchachi

                Commentaire


                • #9
                  "Je commence à croire que peut être la sœur de Matoub Lounes dit vrai quand elle l'accusé d'être derrière le meurtre de son frère. "

                  Astaghfar rabak .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                  Commentaire


                  • #10
                    08-02-2010 - Algérie
                    Maître Bouchachi dérange mais force le respect08-02-2010 - Algérie
                    Maître Bouchachi dérange mais force le respect Les organisateurs du 4e Congrès mondial contre la peine de mort entendent accorder une place de choix aux abolitionnistes et aux journalistes des pays rétentionnistes du Sud. Découvrez ci-dessous le portrait de l'avocat algérien Mostéfa Bouchachi par Ghania Mouffok, journaliste algérienne invitée à Genève 2010.

                    Me Bouchachi est aussi célèbre en Algérie que les causes qu’il défend : contre la torture et les lois d’exception en vigueur depuis l’annulation des élections législative en 1992 par l’armée ; contre la loi qualifiant de tragédie nationale la guerre civile, sorte d’amnistie/amnésie ; et pour la vérité et la justice sur les milliers de disparitions forcées.
                    Cet avocat, enseignant à l’université d’Alger, s’est fait connaître quand régnait la peur pour avoir défendu ceux que la presse et le régime algérien déclaraient coupables et condamnaient dans des parodies de justice à tour de bras : « les terroristes ». Tantôt qualifié d’islamiste, tantôt accusé d’instrumentaliser les droits humains à des fins politiques, l’homme est toujours resté inflexible, porté par « le devoir ». Il a fini par forcer le respect, y compris de ses adversaires.

                    La solitude des militants

                    Aujourd’hui, président de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’homme, il mesure avec gravité la solitude des militants des droits humains quand tout autour règnent l’argent et le désir d’oublier cette guerre civile destructrice : « Quand tu milites pendant plus de dix ans avec la peur d’être liquidé mais avec l’espoir qu’il y aura plus de liberté, tu te retrouves avec le sentiment que la société est démissionnaire, qu’il n’y a plus d’écho ».
                    Et pourtant il faut continuer, sans doute parce que Mostéfa Bouchachi est accompagné par le souvenir de son père à peine entrevu, mort en 1960, pour que l’Algérie devienne indépendante : « J’ai toujours dit que mon père était mort pas seulement pour la terre, mais pour que le peuple vive libre ». Par le souvenir aussi de ce petit garçon qu’il était alors, âgé de six ans, devenu orphelin avec une mère qui n’avait rien d’autre à offrir que son amour et sa misère. Il refuse pourtant de se soumettre à cette pauvreté, par sa seule volonté, il étudie jusqu’à devenir avocat, diplômé de l’université d’Alger et de Southampton en Angleterre.
                    Cheveux grisonnants, la voix d’une grave douceur, la cinquantaine entamée, Me Bouchachi ne craint pas aujourd’hui de faire campagne pour l’abolition de la peine de mort. En 2008, il fonde avec d’autres ONG algériennes et des personnalités la Coalition algérienne pour l’abolition de la peine de mort. Au risque de se faire traiter « d’apostat » ne méritant pas « d’être enterré dans un cimetière de musulmans ». Ces propos dede Cheikh Chibane, autorité morale et religieuse respectée en Algérie et président de l’association des oulémas, firent grand bruit.

                    « L’Algérie doit aller jusqu’au bout »

                    « Le pouvoir algérien doit se prononcer sur cette question, juge Me Bouchachi. Il y a beaucoup de condamnés à mort qui ne sont pas exécutés, la dernière exécution remonte à dix sept ans. La vie de ces gens est une véritable torture physique et morale, ils sont à l’isolement, ils sont enchaînés. L’Algérie a fait un premier pas en arrêtant ces exécutions mais elle doit avoir le courage politique d’aller jusqu’au bout. »
                    Les dernières exécutions remontent à 1993, après le procès discutable des auteurs de l’attentat de l’aéroport qui avait fait 9 morts et plus de cent blessés. « La poursuite de la lutte contre le terrorisme rend nécessaire le maintien de la peine de mort », argumente encore aujourd’hui le gouvernement Ouyahia.
                    Un argument qui n’étonne pas Me Bouchachi : c’est déjà en son nom que les droits de l’homme ont été massivement bafoués en Algérie après l’annulation des législatives remportées en 1992 par le FIS. « Il faut savoir, ajoute maître Bouchachi, que dans le code pénal algérien l’écrasante majorité des crimes passibles de la peine de mort sont proches des délits à caractère politique. Quand on sait que l’indépendance de la justice n’est garantie ni par la loi, ni dans les faits, la peine de mort sert aussi à terroriser les opposants. »

                    Ghania Mouffok/ Abolition.fr
                    il dérange aussi les chefs de milices qui ont sévi de 1993 à ......
                    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

                    Commentaire


                    • #11
                      @ Bel-court

                      Les références que tu cites sont justement très parlantes de ce que l’extrémisme peut générer. La Bleuite a massacré la crème de ce que comptait l'Algérie de l'époque, des centaines d'étudiants abandonnant leurs études pour rejoindre la révolution, et l'expéditisme, l'extremisme, le radicalisme et la stupidité de Amirouche lui a fait commette des crimes horribles contre le peuple Algérien.

                      L'accusation de traître est très grave, sauf pour des imbéciles heureux...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        ott

                        J'ai hésité de faire le même commentaire mais ce que tu as dis malheureusement vrai. Une estimation conservative parle de 3000 jeunes algeriens qui ont été éliminés par Amirouche à la suite de l'opération de manipulation la bleuite.

                        Commentaire


                        • #13
                          L'histoire doit rester au mains des historiens, mais le rappel historique des militants du RCD concernant le vocable de "Traître" m'a fait bondir tellement la connerie humaine a atteint des apogées...
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            ott&&Numidio


                            Facile de juger des hommes morts ...
                            شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par histo
                              Facile de juger des hommes morts ...
                              Ce ne sont pas les hommes qui sont jugés mais leurs actes, et plus précisément les conséquences de leurs actes.
                              "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X