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Bonjour, avec son ouverture économique et l'afflux massif des chrétiens d'Irak et des autres communautés, hommes d'affaires, scientifiques, banquiers, universitaires, avocats, médecins, le fer de lance de l'Irak, la Syrie pourrait bien devenir le premier grand Liban du Proche Orient.
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La Syrie a besoin de 37 milliards de dollars d'investissements les cinq prochaines années afin d'assurer un taux de croissance de 7%, a déclaré un haut responsable économique dans le quotidien Techrine publié jeudi.
"Le gouvernement a besoin pour les cinq prochaines années d'environ 37 mds USD (1.850 mds de livres syriennes) d'investissements", alors qu'il ne peut compter pour l'instant que sur 17 mds USD (850 mds SYP), a affirmé Abdallah Dardari, vice-Premier ministre pour les Affaires économiques
En 2005, le taux de croissance a atteint plus de 4% grâce à l'accroissement des investissements entre 2001 et 2004, a-t-il ajouté lors d'une réunion mercredi sur les investissements.
Selon lui, des projets d'une valeur de 370 mds SYP (7,4 mds USD) ont été agréés en 2005 conformément à la loi sur les investissements.
Le gouvernement syrien "planifie" pour attirer des investissements de 1.000 mds SYP (20 mds USD) qui seront réalisés dans les domaines de l'infrastructure, du tourisme, des zones industrielles, du transport, et de l'industrie alimentaire, a-t-il dit.
Nous oeuvrons "pour une politique économique stable, ouverte et claire", a poursuivi M. Dardari, en annonçant la tenue en 2006 de deux congrès internationaux pour les investissements dans les régions est et sud de la Syrie.
Toutefois, le représentant en Syrie du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Ali Zaatari, a critiqué lors de cette réunion les mesures prises par le gouvernement, qualifiées de "compliquées et fastidieuses, qui éloignent les investisseurs".
"L'autre question, la plus grave, est liée à la corruption" a affirmé M. Zaatari, appelant Damas à prendre les mesures adéquates pour éradiquer le corruption qui mine à grande échelle l'administration.
De plus, selon M. Zaatari, cité par Techrine, "l'enseignement prodigué (en Syrie) ne permet pas de former des personnes qualifiées capables de gérer les affaires. Des milliers de jeunes sortent des établissements d'enseignement sans expériences de marketing", a-t-il poursuivi.
Selon lui, le PNUD travaille avec le gouvernement syrien sur deux projets visant à élaborer "un climat favorable aux investissements".
"Nous voulons rendre l'industrie syrienne plus compétitive et amender la loi sur les investissements" en la rendant moins compliquée, a affirmé le représentant du PNUD.
Agence France-Presse
Damas 06 avril 2006
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La Syrie a besoin de 37 milliards de dollars d'investissements les cinq prochaines années afin d'assurer un taux de croissance de 7%, a déclaré un haut responsable économique dans le quotidien Techrine publié jeudi.
"Le gouvernement a besoin pour les cinq prochaines années d'environ 37 mds USD (1.850 mds de livres syriennes) d'investissements", alors qu'il ne peut compter pour l'instant que sur 17 mds USD (850 mds SYP), a affirmé Abdallah Dardari, vice-Premier ministre pour les Affaires économiques
En 2005, le taux de croissance a atteint plus de 4% grâce à l'accroissement des investissements entre 2001 et 2004, a-t-il ajouté lors d'une réunion mercredi sur les investissements.
Selon lui, des projets d'une valeur de 370 mds SYP (7,4 mds USD) ont été agréés en 2005 conformément à la loi sur les investissements.
Le gouvernement syrien "planifie" pour attirer des investissements de 1.000 mds SYP (20 mds USD) qui seront réalisés dans les domaines de l'infrastructure, du tourisme, des zones industrielles, du transport, et de l'industrie alimentaire, a-t-il dit.
Nous oeuvrons "pour une politique économique stable, ouverte et claire", a poursuivi M. Dardari, en annonçant la tenue en 2006 de deux congrès internationaux pour les investissements dans les régions est et sud de la Syrie.
Toutefois, le représentant en Syrie du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Ali Zaatari, a critiqué lors de cette réunion les mesures prises par le gouvernement, qualifiées de "compliquées et fastidieuses, qui éloignent les investisseurs".
"L'autre question, la plus grave, est liée à la corruption" a affirmé M. Zaatari, appelant Damas à prendre les mesures adéquates pour éradiquer le corruption qui mine à grande échelle l'administration.
De plus, selon M. Zaatari, cité par Techrine, "l'enseignement prodigué (en Syrie) ne permet pas de former des personnes qualifiées capables de gérer les affaires. Des milliers de jeunes sortent des établissements d'enseignement sans expériences de marketing", a-t-il poursuivi.
Selon lui, le PNUD travaille avec le gouvernement syrien sur deux projets visant à élaborer "un climat favorable aux investissements".
"Nous voulons rendre l'industrie syrienne plus compétitive et amender la loi sur les investissements" en la rendant moins compliquée, a affirmé le représentant du PNUD.
Agence France-Presse
Damas 06 avril 2006