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    Maroc : les heureuses élues du Forum de Tanger Partager

    Les élues marocaines espèrent voir l'égalité hommes-femmes inscrite dans la Constitution.

    © D.R. Lors d'un Forum à Tanger qui s'est achevé vendredi 11 mars, quelque 500 élues venues de tout le continent africain ont planché sur les droits des femmes et sur la parité en politique. De quoi coordonner leurs efforts en vue d'une complète reconnaissance.

    Parité, quotas, égalité des droits, coopération décentralisée… Toutes ces questions ont occupé cette semaine, à Tanger, quelque cinq cents élues africaines venues de trente-huit pays du continent. Pendant quatre jours (8-11 mars), la capitale du Détroit a semblé accueillir un défilé de mode, les participantes ayant revêtu leurs plus belles toilettes nationales. Dans une constante bonne humeur – comme en témoignaient les chants traditionnels entonnés dans les palaces – , ces élues se sont livrées à des débats parfois passionnés sur les enjeux de la bonne gouvernance tels qu’ils ont été définis dans le cadre des Objectifs du millénaire de l’ONU.

    L’ambition de ce forum panafricain, le premier du genre ? La mutualisation des expériences locales et la création d’un réseau de leadership féminin. Certains pays, comme l’Afrique du Sud, le Lesotho ou la Namibie, sont déjà en pointe dans ce long combat de l’égalité : plus de 40% de leurs élus locaux sont des femmes. « Des taux dont ne peuvent se prévaloir que très peu de pays occidentaux », note Amina, une conseillère municipale malienne. Si l’instauration d’un seuil minimum légal fait bien partie des objectifs de ce réseau, les mots sont choisis avec prudence. « Il faut éviter que nous soyons étiquetées femmes-quotas », explique une élue malgache.

    Vers l'égalité homme-femme dans la Constitution

    Largement représentées – le forum était organisé par la direction des collectivités locales du ministère marocain de l’Intérieur – , les élues du royaume chérifien se sont associées à la demande d’Amina Bouayach, la présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH), qui veut profiter de la révision constitutionnelle promise par Mohammed VI pour inscrire l’égalité homme-femme dans la Loi fondamentale. En 2010, le souverain avait réaffirmé devant l’Assemblée générale des Nations unies sa volonté d’œuvrer « au renforcement de la représentation politique de la femme et de sa participation effective et agissante à la vie publique ».

    Les progrès réalisés par le royaume pour la promotion de la condition féminine (notamment avec la réforme de la Moudawana) ont été unanimement salués par les participantes. « Nous lançons également un appel pour la réintégration du Maroc à l’Union africaine », a par ailleurs déclaré Fatima Houda, une parlementaire canadienne d’origine marocaine. Preuve que les considérations diplomatiques ne sont jamais absentes de ce genre de rencontres.

    Nicolas Marmié, envoyé spécial à Tanger

  • #2
    Maroc : L'OCP acteur principal de la révolution verte en Afrique

    Le Groupe de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), de par ses actions visant la réalisation du développement agricole en Afrique, se positionne désormais comme un acteur principal de la révolution verte dans le continent.

    Selon un document distribué à l'occasion de la tenue à Marrakech de la 2ème édition de la Conférence pour le développement de l'agriculture en Afrique "FMB Africa 2011" (Fertilizer Market Bulletin) dont les travaux prendront fin ce vendredi, l'OCP est résolument engagé pour encourager la révolution verte dans le continent africain, une révolution qui passe par une meilleure diffusion et utilisation des engrais.

    "Il est primordial d'augmenter la productivité et la production agricole en Afrique ainsi que de ralentir la dégradation des sols, phénomène extrêmement coûteux, tant en termes humains qu'environnementaux" a indiqué M. Mhamed Ibnabdeljalil, directeur exécutif du pôle commercial du Groupe OCP, cité par le document.

    Concernant le slogan "Donnons à la terre la force de nourrir les hommes", l'OCP se définit comme un producteur d'engrais, avec une responsabilité sociale et humanitaire, souligne le document, estimant que l'OCP en tant qu'entreprise marocaine leader sur le marché des engrais dérivés, "ne pourrait rester insensible à la grave crise alimentaire de 2008 et aux nombreux débats autour de la nécessaire révolution verte en Afrique".

    "Cette préoccupation morale est complétée par une préoccupation économique. Si le continent a offert, jusqu'ici de très faibles débouchés pour la commercialisation des engrais, il représente, aujourd'hui, un très fort potentiel à condition d'adopter la bonne stratégie", a ajouté la même source.

    La faible utilisation des engrais en Afrique, relève le document, s'explique par la question du coût de ces derniers, d'autant plus qu'il n'existe, en moyenne, qu'un ou deux distributeurs par pays, relevant que si le marché n'est ni structuré ni facile d'accès, l'OCP a décidé de s'engager dans son développement.

    Pour ce faire, le Groupe a élaboré un plan en quatre objectifs qui devraient être réalisés dans les dix années à venir: le premier est de contribuer à créer un marché d'engrais viable et soutenu, tandis que le deuxième réside dans la volonté du Groupe de conquérir et de conserver la place de premier fournisseur d'engrais phosphatés en Afrique.

    En troisième lieu, le Groupe OCP ambitionne de devenir un des leaders de la coopération Sud-Sud, en favorisant une approche de partenariat public/privé incluant à la fois décideurs et acteurs privés et enfin, le Groupe affiche sa détermination à consacrer sa position en Afrique, auprès des fondations de donateurs internationaux, des fermiers et des firmes agri- business et donc des acteurs qui constituent le marché de l'agriculture du continent.

    La 2ème édition de la Conférence pour le développement de l'agriculture en Afrique, qui bénéficie du concours de l'OCP, ambitionne de définir les fondements d'une révolution verte, se basant sur l'expérience des producteurs, importateurs, distributeurs et détaillants d'engrais dans le continent. Elle connaît la participation de producteurs d'engrais, négociants, distributeurs, scientifiques et organismes de développent d'Afrique, ainsi que des experts internationaux.

    La 1ère édition s'était déroulée en avril dernier à Marrakech.

    afriquehebdo.

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