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Les habitants de Taxlent, relevant la daïra d’Ouled Si Slimane, située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Batna, ont dressé dans la matinée d’hier une tente devant le siège de l’APC.
Cette action intervient en réponse à l’assaut des gendarmes qu’ils ont subi la veille afin d’être dispersés, après avoir fermé le siège de cette APC depuis dimanche. La décision de bloquer la mairie est une réponse à la conduite des élus locaux. «Dans le cadre du développement local, il a été décidé la réalisation d’un lycée que les élus ont préféré implanter à Tinibaouinee, située à 7 km de Taxlent, et d’où ils sont originaires», proteste un habitant.
La réouverture du siège a entraîné des heurts entre les habitants et quelque 150 gendarmes dépêchés sur place pour déloger les protestataires. «Le chef de daïra, en personne, a donné l’ordre de nous disperser. Nous avons proposé de négocier, mais il a refusé», ont déclaré des manifestants, qui soutiennent que l’opération de dispersion a fait pas moins de 18 blessés, dont 3 gendarmes. Ces échauffourées auraient eu des conséquences plus graves n’était l’intervention de gardes communaux qui ont intercédé auprès du chef des brigades antiémeutes. A noter qu’une dizaine de protestataires ont été arrêtés puis relâchés.
Cet événement n’a fait que renforcer l’obstination des habitants qui durcissent le mouvement. «Cette fois-ci, nous ne bougerons d’ici qu’après avoir discuté avec le wali en personne», insistent-ils. «Il s’agit d’une confiscation de projets dont a bénéficié la commune, à savoir le lycée, la route et un dispensaire. Nous ne supportons plus de vivre sans canalisation d’assainissement» ont-il ajouté. Et ce n’est que le début d’une longue liste de revendications qui visent l’amélioration du cadre de vie et la fixation de la population sur cette terre, si profuse, qui risque d’être complètement abandonnée.
Lounes Gribissa - el watan
Cette action intervient en réponse à l’assaut des gendarmes qu’ils ont subi la veille afin d’être dispersés, après avoir fermé le siège de cette APC depuis dimanche. La décision de bloquer la mairie est une réponse à la conduite des élus locaux. «Dans le cadre du développement local, il a été décidé la réalisation d’un lycée que les élus ont préféré implanter à Tinibaouinee, située à 7 km de Taxlent, et d’où ils sont originaires», proteste un habitant.
La réouverture du siège a entraîné des heurts entre les habitants et quelque 150 gendarmes dépêchés sur place pour déloger les protestataires. «Le chef de daïra, en personne, a donné l’ordre de nous disperser. Nous avons proposé de négocier, mais il a refusé», ont déclaré des manifestants, qui soutiennent que l’opération de dispersion a fait pas moins de 18 blessés, dont 3 gendarmes. Ces échauffourées auraient eu des conséquences plus graves n’était l’intervention de gardes communaux qui ont intercédé auprès du chef des brigades antiémeutes. A noter qu’une dizaine de protestataires ont été arrêtés puis relâchés.
Cet événement n’a fait que renforcer l’obstination des habitants qui durcissent le mouvement. «Cette fois-ci, nous ne bougerons d’ici qu’après avoir discuté avec le wali en personne», insistent-ils. «Il s’agit d’une confiscation de projets dont a bénéficié la commune, à savoir le lycée, la route et un dispensaire. Nous ne supportons plus de vivre sans canalisation d’assainissement» ont-il ajouté. Et ce n’est que le début d’une longue liste de revendications qui visent l’amélioration du cadre de vie et la fixation de la population sur cette terre, si profuse, qui risque d’être complètement abandonnée.
Lounes Gribissa - el watan
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