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Réformes de Mohamed VI : enthousiasme des partis, réserves des jeunes et des associatifs

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  • Réformes de Mohamed VI : enthousiasme des partis, réserves des jeunes et des associatifs

    Les projets de réformes annoncées mercredi par le roi Mohamed VI sont accueillis avec un enthousiasme débordant par l’establishment politique traditionnel. Du coté des associatifs et des jeunes, on est beaucoup plus critique. Le mouvement ''Jeunes du 20 février'' a décidé de maintenir son appel à manifester pour le 20 mars prochain.

    Du coté des partis traditionnels, on applaudit sans réserve. C’est le cas par exemple d’Abdelouahed Radi, secrétaire général de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) (38 députés) qui estime que le discours de Mohamed VI « constitue une révolution tranquille faite conjointement par le peuple et le roi". Le PPS (Parti du Progrès et du socialisme – communiste) a salué avec le même enthousiasme une réforme constitutionnelle qui « consacre le système de la régionalisation élargie, reconnait la constitutionnalisation de l'amazighité et l'indépendance de la justice, apporte un nouvel équilibre entre les pouvoirs garantissant l'émergence d'un gouvernement politique représentant la volonté exprimée par le peuple…. ».

    Le Mouvement Populaire (MP) évoque un discours aux « idées audacieuses » tandis que le Front des forces démocratiques (FFD) parle de "révolution effective et sereine et un tournant historique sur la voie des réformes constitutionnelles et institutionnelles au Maroc". Le parti islamiste, PJD (Parti justice et développement) est un cran plus réservé. Son secrétaire général-ajoint, Abdallah Daha estime « très satisfaisantes » les grandes lignes des réformes annoncées mais souligne que le « résultat ne sera évalué que lorsque les modifications auront été effectuées et seront connues".

    M. Mohamed Hourani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) se dit convaincu que la « nouvelle constitution va révolutionner la gouvernance dans le pays et contribuera de manière capitale à l'amélioration du climat d'affaires et à l'augmentation de l'activité économique à travers l'encouragement de l'action des investisseurs marocains et étrangers". Les réactions enthousiastes de l’establishment politique et économique traditionnel contraste avec l’attitude réservée voire très critiques des mouvements nouveaux. Pour le mouvement des ''jeunes du 20 février'', la révision de la constitution proposée par le Roi est loin de répondre aux attentes.

    Oussama El-Khlifi, un des animateurs du mouvement "Jeunes du 20 février", a estimé jeudi dans une déclaration à la presse que le discours du roi "n’évoquait pas dans quel cadre allaient s’effectuer ces changements annoncés", ni où s'insère le projet de réformes du Roi, dans une monarchie parlementaire ou constitutionnelle?". "Le discours n’a pas abordé nombre de préoccupations des jeunes à savoir, les rapports du pouvoir avec le peuple, la question de la corruption et la libération des prisonniers politiques", a-t-il souligné.

    Le souverain marocain n'a pas dans son projet de réformes politiques annoncé mercredi soir répondu aux attentes des jeunes marocains, notamment la dissolution du parlement, de démission du gouvernement et moins de pouvoir du Roi.

    La sacralité de la monarchie en question

    Khadidja Ryadhi, Président de l'association marocaine de défense des droits humains (AMDH), va un peu plus loin en relevant que le projet de réformes du monarque souffre de plusieurs carences. Elle récuse ainsi la reproduction de l'article 19 de la Constitution marocaine (Dieu, la patrie, le Roi), qui stipule la sacralité de l’institution monarchique". "Grâce à cet article, le roi est placé au-dessus de la constitution", estime-t-elle faisant remarquer que "le projet annoncé n’évoque pas les prérogatives du roi et sa concentration des pouvoirs".

    En clair, pour la Présidente de l'AMDH, ce projet "n’est pas démocratique puisque la commission ad-hoc chargée de la révision a été désignée et n’est pas l’émanation des différents courants de la société civile et Politique marocaine". Quant aux droits civiques, elle relève là également que les réformes envisagées par Mohamed VI ont écarté la question des valeurs humaines, comme la liberté, l’égalité, les droits de l'homme, de la femme, la sacralité de la vie et l’abolition de la peine de mort. Khadidja Ryadi a montré son inquiétude à ce ''projet de révision constitutionnelle (qui) vise en réalité à démobiliser les forces qui appellent à de réels changements politiques au Maroc et à une Constitution démocratique".

    De son côté, Nadia Yassine, la passionaria de l’association islamique Al Adl Wal Ihsane, dirigée par son père et tolérée par le régime, a estimé que le discours du Roi ne parle pas de la corruption, des privilèges des membres de la famille du Roi et demande des réformes en profondeur, notamment moins de pouvoirs du Roi. Mohamed VI avait annoncé mercredi soir une "réforme constitutionnelle globale", qui sera suivie d'un référendum. Il a également annoncé la prochaine formation d'une commission ad hoc pour la "révision de la Constitution", réformée pour la dernière fois en 1996. Mohamed VI a en outre annoncé une série de mesures pour renforcer le pluralisme, les droits de l'homme et les libertés individuelles, l'indépendance de la justice, ainsi que le rôle des partis politiques.


    Maghreb émergent

  • #2
    enthousiasme des partis,
    ils etaient déjà enthousistes sans réforme

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    • #3
      à vrai dire, ce genre d'articles me réconfortent, à savoir que la rue ne lâchera pas prise et ne se contentera pas d'un discours mais d'actes concrets et comme il a été écrit dans telquel :

      à commencer par nationaliser les entreprises qui lui appartiennent....et á chasser les voleurs qu'il a crée autour de lui ainsi que les fassis.....

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      • #4
        Ceci demontre bien que la maroc a une société civile saine qui ne lachera pas prise jusqu'a la mise en pratique de ce qui a été dit dans le discour

        Bravo au peuple marocain

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        • #5
          Les projets de réformes annoncées mercredi par le roi Mohamed VI sont accueillis avec un enthousiasme débordant par l’establishment politique traditionnel. Du coté des associatifs et des jeunes, on est beaucoup plus critique.
          de quel mouvement associatifs? il y a que 2 association parmis les 50 000 associations qui sont contre.

          AMDH: extreme gauche qui sont contre tous ce qui est islam dans la constitution, et qui deffende le revolutionaire abdelaziz a chaque fois qu'ils ont une oportunite.

          et aladl wa ihssane: extreme conservateur, qui ne veulent que le chef sperituel comme kallif du maroc, et c'est le prophete lui meme qui lui a dit que le livre qui a ecris et le plus fiable apres le coran.

          j'attend d'autre nom d'association des 50 000 association du maroc qui sont contre.

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          • #6
            Khadidja Ryadhi, Président de l'association marocaine de défense des droits humains (AMDH), va un peu plus loin en relevant que le projet de réformes du monarque souffre de plusieurs carences. Elle récuse ainsi la reproduction de l'article 19 de la Constitution marocaine (Dieu, la patrie, le Roi), qui stipule la sacralité de l’institution monarchique". "Grâce à cet article, le roi est placé au-dessus de la constitution", estime-t-elle faisant remarquer que "le projet annoncé n’évoque pas les prérogatives du roi et sa concentration des pouvoirs".
            Tout est dit , le discour n'a pa fait référence aux prérogatives du roi qui restent sacré loin de toute formes démocratique

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            • #7
              Khadidja Ryadhi, Président de l'association marocaine de défense des droits humains (AMDH), va un peu plus loin en relevant que le projet de réformes du monarque souffre de plusieurs carences. Elle récuse ainsi la reproduction de l'article 19 de la Constitution marocaine (Dieu, la patrie, le Roi), qui stipule la sacralité de l’institution monarchique". "Grâce à cet article, le roi est placé au-dessus de la constitution", estime-t-elle faisant remarquer que "le projet annoncé n’évoque pas les prérogatives du roi et sa concentration des pouvoirs
              Déja c'est un article algérien qui encore une fois n'arrive pas a avalé le fait que tous les pays d'afrique du nord évolue a part le sien

              Donc il passe au dénigrement en interprétant les chose a sa manière ( malhonnèteté intellectuel)
              Ainsi alors que le projet de Constitution sera présenter en Juin, on nous sort un scoop a l'Algérienne, comme quoi l'Article 19 serait reproduit, du grand n'importe quoi

              Aprés C'est normal que Miss Ryadhi cherche des critique la ou il y en a pas, vu que c'est son gagne pain...

              D'ailleur une chose au lieu d'aller faire la star dans la presse Occidental pourquoi elle va pas faire ses préconisation a la Commision ad hoc ?

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              • #8
                Déja c'est un article algérien
                maghreb intelligence ces pas un journal marocain sa ?

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                • #9
                  c'est maghreb emergent un journal algérien

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                  • #10
                    santo ok barak'allah fik

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