L'Essentiel
Au lendemain du séisme le plus fort jamais enregistré au Japon, les inquiétudes sont très vives sur la situation dans les deux centrales nucléaires de Fukushima, à 250 km au nord de Tokyo. Elles connaissent des problèmes de refroidissement.
Une explosion a été entendue à Fukushima n°1. Le toit et les murs du bâtiment du réacteur se sont effondrés. La radioactivité est très supérieure à la moyenne sur ce site. Les autorités tentent de rassurer. L'accident est évalué à 4 sur une échelle de 7.
Des pastilles d'iodes ont été distribuées aux habitants. Ceux qui habitent dans un périmètre de 20km sont évacués. Trois personnes testées ont été irradiées.
Un hommme regarde les dommages causés par le tremblement de terre à
Minami Souma, dans la préfecture de Fukushima.
Le bilan provisoire du séisme s'élève à 1800 morts et disparus. De plus, 300 à 400 corps ont été découverts dans un port du nord-est. Et les autorités sont sans nouvelles de quelque 10.000 habitants de Minamisanriku, autre ville portuaire au nord-est, très touché.
18h21. Pour Eric Besson, le ministre de l'Industrie, l'accident à la centrale de Fukushima est «un accident grave, mais pas une catastrophe nucléaire», ajoutant: «Ca n'a rien à voir avec Tchernobyl».
18h12. Le Japon est engagé dans une gigantesque opération de secours: 50.000 soldats et autres personnels sont mobilisés pour porter assistance aux rescapés.
L'ensemble des Forces d'Autodéfense (le nom de l'armée du Japon) sont sur le pont. Des équipes internationales ont aussi accouru.
Au milieu des maisons détruites et des découvertes de cadavres, quelques bonnes nouvelles: les 81 naufragés d'un navire emporté par le tsunami ont été retrouvés sains et saufs.
Quelque 5,6 millions de foyers restaient privés d'électricité samedi et un million n'avaient pas d'accès à l'eau courante.
17h42. La côte est du Japon avant/après le séisme et le tsunami:
17h20. L'accident nucléaire à la centrale de Fukushima n°1 est évalué à 4 sur une échelle de 7, sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), annonce l'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle.
Le niveau 4 qualifie les accidents n'entraînant pas de risque important hors du site, selon les documents de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) C'est le pire niveau connu jusqu'à présent au Japon.
Les ONG opposées au nucléaire sont beaucoup plus alarmistes que les autorités japonaises sur la nature et les conséquences de l'accident.
Accident qui relance par ailleurs la polémique sur le nucléaire, notamment en France. Les écologistes d'Alsace rappellent que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), en attente d'une autorisation de poursuivre sa production, est située dans une zone sismique.
http://q.liberation.fr/photo/id/257931
Image satellite de la centrale de Fukushima Dai Nai, le 12 mars
Libération
Au lendemain du séisme le plus fort jamais enregistré au Japon, les inquiétudes sont très vives sur la situation dans les deux centrales nucléaires de Fukushima, à 250 km au nord de Tokyo. Elles connaissent des problèmes de refroidissement.
Une explosion a été entendue à Fukushima n°1. Le toit et les murs du bâtiment du réacteur se sont effondrés. La radioactivité est très supérieure à la moyenne sur ce site. Les autorités tentent de rassurer. L'accident est évalué à 4 sur une échelle de 7.
Des pastilles d'iodes ont été distribuées aux habitants. Ceux qui habitent dans un périmètre de 20km sont évacués. Trois personnes testées ont été irradiées.
Un hommme regarde les dommages causés par le tremblement de terre à
Minami Souma, dans la préfecture de Fukushima.
Le bilan provisoire du séisme s'élève à 1800 morts et disparus. De plus, 300 à 400 corps ont été découverts dans un port du nord-est. Et les autorités sont sans nouvelles de quelque 10.000 habitants de Minamisanriku, autre ville portuaire au nord-est, très touché.
18h21. Pour Eric Besson, le ministre de l'Industrie, l'accident à la centrale de Fukushima est «un accident grave, mais pas une catastrophe nucléaire», ajoutant: «Ca n'a rien à voir avec Tchernobyl».
18h12. Le Japon est engagé dans une gigantesque opération de secours: 50.000 soldats et autres personnels sont mobilisés pour porter assistance aux rescapés.
L'ensemble des Forces d'Autodéfense (le nom de l'armée du Japon) sont sur le pont. Des équipes internationales ont aussi accouru.
Au milieu des maisons détruites et des découvertes de cadavres, quelques bonnes nouvelles: les 81 naufragés d'un navire emporté par le tsunami ont été retrouvés sains et saufs.
Quelque 5,6 millions de foyers restaient privés d'électricité samedi et un million n'avaient pas d'accès à l'eau courante.
17h42. La côte est du Japon avant/après le séisme et le tsunami:
17h20. L'accident nucléaire à la centrale de Fukushima n°1 est évalué à 4 sur une échelle de 7, sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), annonce l'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle.
Le niveau 4 qualifie les accidents n'entraînant pas de risque important hors du site, selon les documents de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) C'est le pire niveau connu jusqu'à présent au Japon.
Les ONG opposées au nucléaire sont beaucoup plus alarmistes que les autorités japonaises sur la nature et les conséquences de l'accident.
Accident qui relance par ailleurs la polémique sur le nucléaire, notamment en France. Les écologistes d'Alsace rappellent que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), en attente d'une autorisation de poursuivre sa production, est située dans une zone sismique.
http://q.liberation.fr/photo/id/257931
Image satellite de la centrale de Fukushima Dai Nai, le 12 mars
Libération
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