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Le président du mouvement de la Société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, a appelé vendredi à Alger à une révision globale de la Constitution pour garantir une transition "claire" vers un régime parlementaire.
Dans une allocution prononcée lors de conférence nationale sur la prospective organisée par le MSP, M. Soltani a souligné qu'"il est de l'intérêt national, dans un contexte marqué par des mutations accélérées dans le monde arabe, de procéder à une révision globale de la Constitution qui prenne en compte quatre revendications essentielles".
Ces revendications consistent, selon le président du MSP, en une "transition claire vers un régime parlementaire, la séparation des pouvoirs, un mandat présidentiel renouvelable une seule fois et les libertés, notamment politique, médiatique et syndicale".
M. Soltani a estimé que cette révision profonde de la Constitution est à même de mettre un terme au "monopole politique sur le pouvoir et la richesse
et de rétablir la confiance entre le pouvoir et la société".
Il a estimé tout aussi nécessaire de prendre d'autres mesures consistant en la "révision de la loi électorale et du code de la commune, en garantissant
l'impartialité de l'administration et des institutions de l'Etat lors des compétitions politiques, notamment lors de la prochaine échéance électorale".
Il a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance d'"abroger tous les articles de lois relatifs à la tragédie nationale et d'annuler les poursuites
judiciaires contre les délits d'opinion, y compris pour les imams et les journalistes".
Le président du MSP a évoqué, d'autre part, la nécessité de "mettre en place un mécanisme pour récupérer les fonds dilapidés et saisir les biens des personnes impliquées dans des affaires de corruption, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays", en conférant des "prérogatives plus larges à l'autorité judiciaire en vue de consacrer l'Etat de droit".
APS
Dans une allocution prononcée lors de conférence nationale sur la prospective organisée par le MSP, M. Soltani a souligné qu'"il est de l'intérêt national, dans un contexte marqué par des mutations accélérées dans le monde arabe, de procéder à une révision globale de la Constitution qui prenne en compte quatre revendications essentielles".
Ces revendications consistent, selon le président du MSP, en une "transition claire vers un régime parlementaire, la séparation des pouvoirs, un mandat présidentiel renouvelable une seule fois et les libertés, notamment politique, médiatique et syndicale".
M. Soltani a estimé que cette révision profonde de la Constitution est à même de mettre un terme au "monopole politique sur le pouvoir et la richesse
et de rétablir la confiance entre le pouvoir et la société".
Il a estimé tout aussi nécessaire de prendre d'autres mesures consistant en la "révision de la loi électorale et du code de la commune, en garantissant
l'impartialité de l'administration et des institutions de l'Etat lors des compétitions politiques, notamment lors de la prochaine échéance électorale".
Il a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance d'"abroger tous les articles de lois relatifs à la tragédie nationale et d'annuler les poursuites
judiciaires contre les délits d'opinion, y compris pour les imams et les journalistes".
Le président du MSP a évoqué, d'autre part, la nécessité de "mettre en place un mécanisme pour récupérer les fonds dilapidés et saisir les biens des personnes impliquées dans des affaires de corruption, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays", en conférant des "prérogatives plus larges à l'autorité judiciaire en vue de consacrer l'Etat de droit".
APS
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