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ANDI : Les investissements étrangers en hausse en 2010

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  • ANDI : Les investissements étrangers en hausse en 2010

    Un bilan de l’agence nationale de développement des investissements fait état d’une hausse des IDE. L’ANDI observe toutefois, une reprise encore «prudente». En effet, les investissements étrangers en Algérie ont amorcé une hausse en 2010 s’établissant à 11 projets contre 4 en 2009.

    Sept de ces projets vont être réalisés en partenariat alors que quatre sont des investissements direct étranger (IDE) pour un montant global de 58,9 milliards (mds) de DA, selon le bilan 2010 de l’ANDI. «Ces projets déclarés semblent amorcer une reprise perceptible dont les flux émanent des pays de l’UE (France, Italie) et du Moyen Orient (Liban, Turquie, Emirats Arabes)», souligne l’ANDI dans son rapport, précisant qu’ils sont focalisés dans les Industries, le BTPH et le tourisme. L’ANDI observe «une certaine reprise encore prudente due en grande partie à l’attitude justifiée aux donneurs d’ordre internationaux sur le climat d’investissement à l’international, mais qui n’a pas entamé la confiance vis-à-vis du marché algérien».
    L’agence estime que le marché national présente «plus de garanties et de perspectives de croissances». Citant en cela les signaux forts sur l’économie algérienne, émis par le FMI, la Banque mondiale et les agences internationales de notations ainsi que par la consistance du plan de relance économique (2010-2014) de 286 milliards de dollars.

    Les IDE créeront près de 2.600

    En matière d’emploi, les projets en partenariat avec des étrangers devraient créer 2.599 emplois directs soit 3% de l’ensemble des emplois crées par les nouveaux investissements en 2010.
    En revanche, les investissements initiés par des nationaux ont enregistré une baisse de presque de moitié (48%) à 9.488 projets contre 19.725 projets en 2009.
    Le montant global des investissements nationaux et étrangers, déclarés éligibles aux avantages de l’ANDI, s’est chiffré à 479,2 mds de DA, dont 420,3 mds de DA pour les nationaux et 58,9 mds de DA pour les investissements étrangers.
    «Les ratios en termes de nombre de projets représentent 99,88% pour les nationaux et seulement 0,12% pour les étrangers alors que sur le plan financier ces derniers concourent pour près de 12% et les nationaux 88%», relève l’organisme.
    En matière d’emploi, les investissements nationaux ont aidé à créer plus de 83.300 emplois directs (97%) alors que ceux en partenariat avec des étrangers ont généré 2.600 emplois directs soit 3% de l’ensemble, précise le rapport de l’ANDI.
    La baisse des investissements en 2010, déjà anticipée par l’ANDI, s’explique notamment par «les conséquences induites par la crise financière internationale de 2008 qui ont fortement contrarié l’acte d’investir» ainsi que des répercussions des nouvelles mesures des lois complémentaires de finances de 2009 et 2010 et du gel provisoire de certaines activités en voie de saturation (transport collectif).
    L’Agence évoque aussi l’exigence préalable du Registre de commerce et du Certificat d’existence lors de la déclaration d’investissement, la convergence des petits projets vers d’autres dispositifs plus attractifs (ANSEJ et CNAC), ainsi que la convergence et réorientation des projets spécifiques (agriculture, mines et carrières, etc.) vers des fonds dédiés aux bénéficiaires par des aides conséquentes. Aussi, la réorientation des investissements en accord avec le plan de relance 2010/2014 qui prévoit des investissements publics sur certains secteurs (santé, industries, sous-traitance mécanique, environnement, etc.…) a participé à ce recul. Toutefois, l’agence souligne que malgré la baisse des investissements en 2010 «n’a pas affecté gravement l’attractivité au niveau local».

    La baisse des investissements «n’a pas affecté l’attractivité au niveau local

    En 2010, l’ANDI a recensé 9.715 projets d’investissements dont 216 projets annulés soit un nombre de 9.499 projets d’investissements éligibles aux avantages accordés par le dispositif d’encouragement des investissements, selon le bilan annuel de l’agence. Par secteur d’activité, c’est désormais le schéma classique des tendances lourdes observées et ce avec les Transports et le BTPH en tête de classement suivi des Services qui sont en expansion depuis 2009 par rapport aux Industries en termes de nombre de projets, note le rapport.
    Le secteur des transports vient en première position avec 5.518 projets, représentant plus de 58% de l’ensemble des projets, restant ainsi dans la même tendance dominante que les années précédentes.
    En deuxième position, inchangé, le secteur du BTPH enregistre 1.739 projets, soit (18,3%), suivi de prés par le secteur des Services (1.378 projets- 14,51%), et l’industrie avec (688 projets- 7,24%).
    Les secteurs de la Santé, du Tourisme et de l’Agriculture se situent respectivement autour de 77, 52 et 47 projets. Ces derniers sont encore les secteurs les moins investis.
    En termes d’emplois générés on remarque que les secteurs porteurs sont le BTPH (28,63%), les Transports (26,99%), suivis des Industries (23,46%) puis des Services (13,55%). Par région, l’agence relève une concentration des projets d’investissements au Nord (incluant le Centre, l’Est et l’Ouest) du pays avec 6.537 projets, soit 69% de l’ensemble des projets recensés.
    La région des Hauts Plateaux regroupe 1.659 projets soit un taux de 17.46% par rapport à l’ensemble, alors que les projets du Sud s’établissait autour de 1.303 projets déclarés représentant au total prés de 13.7% de l’ensemble.

    Le Financier
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