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Séismes en Algérie : De la nécessité de déplacer la capitale

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  • Séismes en Algérie : De la nécessité de déplacer la capitale

    Le séisme du Japon vient à juste titre nous rappeler la nécessité de la prise en charge des risques sismiques et trouver des solutions idoines pour étudier, prévoir, détecter… ces risques et surtout construire de manière appropriée en veillant à respecter les normes de construction. L’Algérie est traversée par des failles qui font de notre pays un territoire à risque. Dans le passé déjà des villes entières ont été complètement détruites.

    Alger est menacée au même titre que les autres villes du pays sauf que c’est dans la capitale que sont concentrés les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sans compter les grandes institutions, les télécommunications, la radio télévision, le tissu économique et industriel… Un big one aurait pour conséquences de décapiter les principaux centres de décision et laisserait l’Algérie sans pouvoir et sans commandement. D’où la nécessité de conforter en urgence les immeubles existants et en même temps construire selon des règles para sismiques rigoureuses une autre capitale capable d’absorber un séisme de grande ampleur.

    Laudition devant le sénat en février 2006, rapportée par le journal Liberté et que nous reproduisons ci-dessous:

    Alger sera presque complètement rasée si un séisme d’une magnitude 7 sur l’échelle de Richter l’ébranle. Plus de 67 000 victimes seront dénombrées. C’est ce qu’a révélé(…) au Sénat, un professeur en génie parasismiquee professeur en génie para sismique Abdelkrim Chelghoum a tiré la sonnette d’alarme.

    Le professeur en génie para sismique Abdelkrim Chelghoum a tiré la sonnette d’alarme lors d’une audition devant le sénat en février 2006, rapportée par le journal Liberté et que nous reproduisons ci-dessous:

    L’intervention de Abdelkrim Chelghoum, professeur en numérique et génie parasismique, a donné froid au dos des participants aux journées parlementaires sur la défense nationale ouvertes (…) au Conseil de la nation. Axant sa communication sur les risques sismiques qui menacent Alger, l’expert a exposé une simulation (une étude scientifique en cours de finalisation) des effets induits par une catastrophe naturelle de cette nature sur la ville et ses agglomérations.

    “Le principe de la simulation, développé ici, est basé sur une reconstruction fictive des différentes phases de déroulement du tremblement de terre à l’échelle d’une ville. Il n’en demeure pas moins que le scénario catastrophe, qui en découle, pourrait se transposer à un cas envisageable pouvant dépasser notablement le cadre de cette simulation”, a souligné M. Chelghoum, également président du Club des risques majeurs.

    Selon lui, un tremblement de terre, de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, qui frapperait dans la baie d’Alger (8 kilomètres de Aïn Benian) à minuit détruirait environ 100 000 immeubles et fera 67 320 victimes (sans compter les blessés). Pratiquement tous les quartiers d’Alger seraient rasés. Les commandements de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, du Croissant-Rouge, les hôpitaux, les ministères, ainsi que le palais présidentiel d’El-Mouradia, le siège de la chefferie du gouvernement et le ministère de la Défense nationale ne seraient pas épargnés par la catastrophe. Les bâtiments, abritant ces institutions, ne résisteraient pas aux fortes secousses telluriques. “Les secours seraient difficiles, voire impossibles, car aucun centre de commandement ne serait opérationnel”, a affirmé le professeur qui a certifié que les dégâts matériels, dans une situation cataclysmique pareille, s’élèveraient à 200 milliards de dollars. Le verdict de cet expert est sans appel. “J’expose une réalité dans une simulation hypothétique. Alger ne peut pas échapper à un grand séisme. Nous ne savons au juste pas quand il aura lieu, car les tremblements de terre sont un phénomène imprévisible et non négociable”, nous a-t-il déclaré en marge de la conférence. Il a affirmé que la capitale repose sur cinq failles principales qui peuvent bouger à tout moment. “En matière de risques majeurs, le tableau est sombre”, a-t-il précisé d’un air navré.

    L’inquiétude du professeur Chelghoum provient de la certitude que la construction à Alger est non seulement dense et anarchique, mais également non conforme, dans sa majorité, aux règles parasismiques. “En toute honnêteté, le pays n’est pas préparé à ce type de catastrophes dans la capitale, à Oran et à Constantine”, nous dira encore l’expert en génie parasismique. “Selon lui, il faut absolument protéger la ville en renforçant le vieux bâti”.

    “Il existe des méthodes souples. La ville de Nice, qui est moins menacée par l’activité sismique, a entamé le travail de confortement de ses constructions”, a-t-il révélé, dans une ultime tentative de tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. Il a recommandé, par ailleurs, l’arrêt des travaux dans la nouvelle ville de Sidi-Abdallah, exposée à un grand aléa sismique, comme de limiter la construction sur les hauteurs d’Alger, notamment sur l’axe Bougara. “À Aïn Allah, Bab-Ezzouar, Val d’Hydra et Bougara, il y a un sérieux problème de glissement de terrain”, a-t-il prévenu. En invitant le Pr Chelghoum à parler des risques majeurs, la présidence du Conseil de la nation ne s’attendait certainement pas à une intervention aussi alarmiste.

    D’autant que l’objectif étant d’illustrer une situation particulière, qui appellerait à l’organisation de la défense civile, thème des troisièmes journées parlementaires de l’institution présidée par Abdelkader Bensalah. Mme Maya Sahli, enseignante à l’École nationale de l’administration, a expliqué la problématique par la nécessité de savoir “comment protéger la population face à une inondation, un tremblement de terre, une pandémie et quels sont les réflexes administratifs à mettre en œuvre lors d’un accident technologique”. Le Pr Chelghoum a situé le débat dans une autre dimension, en ce sens qu’il a montré qu’il s’agit de savoir comment prévenir les catastrophes au lieu de chercher uniquement à les gérer.

    liberté
    Dernière modification par mohoo, 13 mars 2011, 08h57.

  • #2
    La ville nouvelle de Boughezoul, une mégalopole innovante, créative et attractive

    La ville nouvelle de Boughezoul "est un projet structurant qui va contribuer grandement à l’essor socioéconomique des régions steppiques", a affirmé hier, à Médéa le ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, M. Chérif Rahmani. Cette mégalopole "servira également de trait d’union entre le Sahara et les villes du nord du pays", a indiqué le ministre, soulignant que la ville nouvelle de Boughezoul "n’est pas conçue en tant qu’entité urbaine isolée et dépourvue de vocation, mais comme une agglomération futuriste, innovante, créative et attractive à la fois."
    M. Rahmani, qui suivait un exposé sur le projet présenté par le directeur général de l’Entreprise de gestion de cette nouvelle ville, a estimé, dans ce contexte, que "la future mégalopole sera un centre de rayonnement qui va influer positivement sur son environnement immédiat, mais au-delà aussi de ses limites géographiques". Le projet, a-t-il ajouté "va marquer, dans sa conception actuelle, le passage de l’Algérie vers l’ère des énergies renouvelables et des technologies non polluantes."
    L’approche écologie adoptée dans ce sens, tant sur le plan des normes de construction, des technologies qui seront utilisées et du caractère des structures devant être implantées sur ce site, traduit, selon M. Rahmani, "la volonté affichée par l’Etat d’amorcer ce passage vers le développement durable et d’opter progressivement pour les énergies renouvelables."
    Le ministre a rappelé, à ce propos, que "cette option écologique est très bien accueillie y compris par certains partenaires de l’Algérie," évoquant, dans ce contexte, " le don d’un montant de 10 millions de dollars US, fait récemment par le Centre international de l’environnement pour la réalisation de l’un des trois Instituts de recherche prévus dans la nouvelle ville de Boughezoul."
    M. Rahmani a annoncé, par ailleurs, le début de concrétisation d’un projet de Centre de recherche, sous la tutelle du ministère de la Défense Nationale.
    Le ministre s’est enquis, lors de sa visite de travail et d'inspection, de l’état d’avancement de certains chantiers entamés à la périphérie du site d’implantation de cette mégalopole. Il s’agit, en l’occurrence, des chantiers de voie de contournement aménagée sur les bordures du lac de Boughezoul, ainsi que le chantier de surélévation de la digue sud de ce plan d’eau.

    El Moudjahid
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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    • #3
      allah yestorna ce n'est que supposition pour le moment , un séisme de magnitude 7 sur les cote algeroise ca serait une catastrophe , deja le 6.8 de 2003 a zemmouri 60km est d'alger a fait plus de 2000 victime ellah yerhamhoum , mais ce qui m'intrigue avec ce professeur c'est
      Selon lui, un tremblement de terre, de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, qui frapperait dans la baie d’Alger (8 kilomètres de Aïn Benian) à minuit détruirait environ 100 000 immeubles et fera 67 320 victimes
      c'est quoi cette precision 67320 victimes comment il peut savoir alors que c'est une simulation ??????

      Seul dieu le sait

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      • #4
        à minuit détruirait environ 100 000 immeubles et fera 67 320 victimes
        bin dans 100.000 immeuble y a dans les 1/2 millions de personnes non ?
        dans le cas ou y a 50 personnes dans l'immeuble comme moyenne

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        • #5
          Rapport de l'agence japonaise Jaika en cas de séisme en Algérie

          Un programme d’urgence pour le renforcement des infrastructures en Algérie est nécessaire.

          Suite à l’élaboration du " scénario " relatif à un éventuel tremblement de terre d’une magnitude de 7.7 sur l’échelle ouverte de Richter, par l’agence japonaise Jaika dans leur rapport, les autorités algériennes sont appelées à installer, le plus tôt possible, une institution nationale qui serait, à même de prévoir les grands risques et prépare, notamment, des plans pour la protection des risques. Pour ce qui est du parc immobilier, l’équipe de travail a insisté sur l’installation rapide du programme d’urgence pour la réhabilitation des bâtiments et le renforcement des infrastructures.

          Selon ce scénario, 34 communes qui s’étendent de Aïn Taya à l’est de la capitale jusqu’à Zéralda seront touchées par ce puissant séisme, provoquant, de ce fait, la destruction probable de 435 immeubles et l’effondrement de 22 ponts situés entre Mohammadia et Alger. A cet effet, toutes les routes menant vers cette zone seront détruites ainsi que de grandes pertes matérielles seront enregistrées dans le port d’Alger, où l’activité sera complètement paralysée. L’aéroport d’Alger sera, également, fermé pendant plusieurs jours.

          Ce scénario qui a paru dans le rapport japonais Jaika a été présenté, selon des sources responsables, en juillet 2007 à Paris, lors du 7e forum de l’Association française de l’architecture antisismique.

          Comprenant des estimations sur le nombre de victimes et l’ampleur des pertes, ce rapport a été élaboré par une équipe de travail composée de 15 experts japonais et 17 autres algériens. Ces derniers ont utilisé un échantillon de 530 bâtiments, dont 75% construits en ciment armé, et 77% qui ne sont pas antisismiques. Ces bâtiments ont été construits durant la période allant entre 1980 et 2003.

          Cette étude a été effectuée à la demande de l’Algérie, directement après le tremblement de terre de Boumerdès en 2003, et s’est terminée en décembre 2006. Elle a consisté à élaborer des cartes et à étudier le taux de fragilité de l’échantillon, sujet de l’expérience.

          Par la Dépêche de Kabylie
          And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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          • #6
            Les sites stratégiques d’Alger vulnérables en cas de séisme en Algérie
            Que deviendraient les sièges de la présidence de la République, de la chefferie du gouvernement, de l’APN, du Sénat, de la direction générale de la Protection civile et de la DGSN en cas de nouveau séisme en Algérie?

            L’Etat vient de commander une étude de vulnérabilité. Alors que le rapport alarmant de 1997 faisant état de l’urgence de déclasser l’hôpital Mustapha Pacha et l’unité de la Protection civile du port, qui ne résisteraient pas à un nouveau séisme, n’est toujours pas pris en considération. Mohamed Naboussi Farsi, chef de département au Centre national de recherche appliquée en génie parasismique, s’en alarme (CGS) : les sites stratégiques d’Alger ne pourraient pas faire face à un tremblement de terre de la même puissance que celui de Boumerdès.


            - En 2006, nous parlions déjà du déclassement de l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger qui ne résisterait plus à un fort séisme. Qu’a-t-on fait depuis ?

            Mohamed Naboussi Farsi

            L’hôpital avait attiré notre attention depuis le séisme d’El Asnam en 1980. A cette époque, en imaginant un scénario en cas de séisme, nous avions buté sur le problème d’accès à l’hôpital, site stratégique en cas de tremblement de terre. Cette problématique était posée dans le cas où l’hôpital tiendrait le coup et ne céderait pas à la secousse. Mais l’étude approfondie que nous avions effectuée en 1990 - dont les résultats ont été connus en 1997 - menée par le CGS avait montré que 80% des salles ne résisteraient pas à un séisme de même magnitude que celui de Boumerdès en 2003. Les réaménagements effectués depuis des années n’ont pas été faits dans l’idée de garantir une tenue antisismique. Nous avions donc constaté qu’il était important de déclasser la majorité des services et que cet hôpital ne pouvait plus être un bâtiment stratégique.

            - Quels sont les autres bâtiments stratégiques appelés à être déclassés ?

            L’étude a également porté sur d’autres bâtiments stratégiques, appelés à fonctionner normalement et de manière continue en cas de catastrophe. L’étude a montré que le central téléphonique Aïssat Idir d’Alger, le noyau de la capitale en matière de communications, peut résister et peut même être sauvé si quelques renforcements sont opérés. En revanche, le siège de la Protection civile basée au port d’Alger, premier intervenant sur le terrain, ne répond pas aux normes et ne résistera pas à un autre tremblement de terre. Le siège de la wilaya d’Alger pourrait également être sauvé avec quelques renforcements nécessaires. Les Chèques postaux de la place des Martyrs et le Centre de calcul de Ben Aknoun nécessitent également quelques renforcements mais ne sont pas en danger. L’hôpital Mustapha Pacha et la Protection civile ne doivent plus servir en principe à leur mission stratégique. Leurs espaces pourraient être récupérés pour une autre activité moins importante en cas de catastrophe. Il est donc nécessaire de transférer les malades ailleurs, à l’exception de quelques services, à l’exemple du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) qui avait fait l’objet de calculs parasismiques dans les années 1980.

            - Le rapport sur ces résultats alarmants a-t-il été remis aux autorités ?

            Oui, le rapport a été remis à qui de droit. Toutes les tutelles concernées sont au courant. Mais depuis, rien n’a été fait, malheureusement. Sauver les bâtiments stratégiques est une démarche indispensable et les autorités en sont parfaitement conscientes. A tel point que l’Etat (ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme) vient de commander au CGS une deuxième tranche d’étude portant sur la présidence de la République, le Palais du gouvernement, le Sénat, l’APN et la DGSN. Il s’agit de bâtiments qui assureront la sécurité publique en cas de catastrophe. La convention a été signée récemment.

            - Avez-vous entamé l’étude ?

            La première phase de l’étude est difficile. Elle consiste à faire un travail de documentation minutieux et de recherche d’éventuels plans de ces bâtiments. Nous avons pratiquement entamé nos recherches. Mais en l’absence de toutes ces pièces, nous serons dans l’obligation d’effectuer des relevés sur place, ce qui prendrait beaucoup de temps.

            - Pourquoi vous intéressez-vous seulement à Alger alors que toute la région du Nord présente un risque ?

            D’abord, je tiens à vous dire qu’en cas de catastrophe, toutes les décisions importantes se prennent au niveau de la capitale. Il faudrait alors sécuriser Alger avant de penser aux autres régions. N’empêche que d’autres études d’une autre nature sont entamées dans diverses wilayas. A Boumerdès, Tipaza, Blida, des études sont en cours. Nous effectuons une étude d’aléa sismique sur la région d’Oran et d’Arzew. Deuxième ville importante après la capitale avec le plus grand pôle industriel de l’Algérie, elle présente le même risque sismique que la capitale. C’est pour cette raison qu’il faudrait rapidement entamer des études de microzonage, de risque sismique et de vulnérabilité de bâtiments stratégiques dans ces deux villes, comme nous l’avons fait pour Alger. La ville de Constantine fait aussi l’objet, en ce moment, d’une étude de vulnérabilité et d’adaptation antisismique de bâtiments stratégiques (hôpital Ben Badis, siège de wilaya, hôpital El Khroub, etc.). Certaines villes comme Alger, Oran, Constantine, Blida, Annaba, Arzew, Skikda, etc., du fait de plus grandes concentrations d’infrastructures économiques et de population, requièrent une attention particulière pour les protéger, à un niveau acceptable, contre le phénomène sismique qui les menace. Dans ces villes, les études de vulnérabilité et d’évaluation de risque sismique ont pour objectif fondamental l’évaluation des dommages et des pertes qui pourraient se produire en imaginant des scénarios catastrophes avec des séismes probables. Les résultats de ces études sont présentés sous forme de carte qui serviront aux décideurs pour prendre les mesures préventives nécessaires. Deux études de ce type ont été réalisées à Alger en 1998 (CGS) et en 2006 (JICA). Actuellement, deux villes font l’objet de ce type d’étude : Blida et Constantine.

            - Et qu’en est-il du nouvel aéroport international ?

            C’est un bâtiment construit selon les normes, mais en cas de séisme assez fort, il pourrait subir quelques dommages qui entraîneront l’arrêt du trafic pendant quelques jours, peut-être une semaine.

            - Selon vous, Alger est-elle capable de subir le même choc que celui de 2003 ?

            L’ancien tissu urbain est très dense, cela pourrait poser problème en cas de nouveau tremblement de terre, d’autant que toutes les études faites sur la sismicité de la ville d’Alger ont montré que celle-ci est assez élevée. Il faut donc se préparer pour limiter les dommages importants. La population, par exemple, doit en être consciente et devrait peut-être suivre l’exemple de la Turquie, à Istamboul où, dans chaque quartier, un comité est chargé de l’organisation des habitants et dispose d’une maisonnette sécurisée, équipée du matériel nécessaire aux premiers secours en cas de séisme. Les études effectuées depuis 1998 portant sur le risque sismique du tissu urbain de la ville d’Alger montrent que les infrastructures de base peuvent également poser problème. Les ponts, par exemple, doivent faire l’objet d’une étude de vulnérabilité approfondie. En 1998, nous avions déjà effectué une étude sur une trentaine de communes. Avec ce scénario, nous avons pu avoir une image de ce qui doit être fait avant que la catastrophe n’arrive.

            - De quoi traitent les études de microzonage sismique ?

            Les études de microzonage sismique permettent aux autorités et aux agences concernées par le développement urbain de contrôler l’aménagement des zones concernées en tenant compte des aléas géologiques et géotechniques définis par microzones. En combinant les résultats de l’étude de l’aléa sismique avec les conditions locales des sites (notamment géologiques, géotechniques, hydrogéologiques et topographiques), l’étude vise à définir le comportement des sols en délimitant les zones sujettes à différentes manifestations (glissement, tassement, liquéfaction, amplification, apparition de failles en surface, etc.). De manière générale, le mouvement sismique du sol en surface est influencé à la fois par la source (faille), la propagation des ondes à travers la croûte terrestre et les effets dus aux conditions de site. Dans une wilaya, les sites ciblés sont ceux urbanisés : chef-lieu de wilaya et chefs-lieux de daïra. Outre Chlef, Aïn Defla, Alger 1re phase (qui incluait l’hôpital et le port), Mascara, Aïn Témouchent de 1985 à 2003, d’autres sont en cours, à savoir Alger 2e et 3e phases (qui incluent la Présidence, l’APN, le Sénat, la DGSN…), Boumerdès, Blida, Tipaza, Constantine, Tizi Ouzou (Azzazga).

            - Il est certainement moins coûteux de conforter le bâti actuel que de subir tous les dégâts d’un éventuel séisme ?

            Absolument. Car l’important est de sauver les vies humaines. Le D 15 de Réghaïa où 600 habitants ont été sauvés lors du séisme de 2003 en est un exemple. Le bâtiment a résisté à la première secousse. Les habitants ont eu le temps de s’enfuir, et il a cédé à la première réplique. Nous pouvons alors réduire le risque de la catastrophe de 20 à 30%, si nous appliquons plus de rigueur sur la qualité du béton utilisé. L’ampleur du drame de Boumerdès est due en grande partie justement à la mauvaise qualité du béton. Les particuliers ne font pas d’étude et ne se soucient pas plus de la qualité de leur construction. Ils utilisent souvent un très mauvais béton sans qu’ils le sachent. Et l’Etat ne peut pas intervenir dans tous les chantiers particuliers. Un guide de construction antisismique a été élaboré par le CGS où les particuliers peuvent trouver des conseils pratiques afin de limiter les dégâts dans leurs maisons.

            Bio express

            Mohamed Naboussi Farsi, ingénieur en génie civil à l’Ecole nationale polytechnique d’Alger, a également obtenu un doctorat d’Etat à l’université Joseph Fourier de Grenoble, en France. Ingénieur contrôleur et chef de département au CTC de 1979 à 1987, il est, depuis 1987, chercheur et chef de département au CGS, directeur de recherche en spécialité de génie sismique, président du conseil scientifique du CGS et enseignant associé à l’Ecole nationale supérieure d’architecture (ex-EPAU).


            Par Nassima Oulebsir , El Watan
            And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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            • #7
              on peut rien prévoir...dans le coran il es dit que la mort atteint n'importe ou meme si vous etes dans des tours surélévées.....
              par contre certaine ville de dépravation reste elle toujours sous l'oeil du cyclones...elle attire sur elle les malheurs...d'autres villes qui abritent les centres de reflexions elle aussi sont sous les yeux....

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              • #8
                un fort seisme au large des baléares pourra maitre a mal Skikda et Monaco...les deux villes sont au niveau de la mer difficile de resister au phenoméné de la phagocytose. nice et alger sont naturelement bien proteger....par contre coté boumerdes le risque est tres élévé.

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                • #9
                  a skikda j y habite..la ville elle meme peut etre oui.
                  mais sinon beaucoup de montagne prend ta valise et va la haute dans la montagne nous attend je fait allusion a la chanson des annees 80

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                  • #10
                    Les plaques africaine et européenne sont en conflit le long de la cote Algérienne.

                    Aucunes villes du nord n'est à l'abri d'un séisme.
                    Mr NOUBAT

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                    • #11
                      j te crois mon pote si tu le dit

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                      • #12
                        c'est quoi cette precision 67320 victimes comment il peut savoir alors que c'est une simulation ??????
                        67320 victimes pour 100 000 immeubles détruit et à minuit en plus !! cherchez l'erreur !!
                        les journalistes ne se corrigent jamais visiblement.
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                        Commentaire


                        • #13
                          Nous ne sommes pas des kouffar. Dieu nous épargnera.
                          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                          Commentaire


                          • #14
                            Azul,pour la prevention ,faut juste construire plus de mosque'(beit alah),pour placer Allah devant un dileme,oseras t il detruire sa propre maison(beit)?

                            Commentaire


                            • #15
                              Résultats de recherche 1602 1602 - Cette expédition, probablement la seule que les Turcs aient dirigé sur Ouargla, ne paraît pas avoir eu des résultats bien efficaces pour l'établissement de leur domination, car à partir de cette époque les documents historiques se taisent sur Ouargla et les ...Cette expédition, probablement la seule que les Turcs aient dirigé sur Ouargla, ne paraît pas avoir eu des résultats bien efficaces pour l'établissement de leur domination, car à partir de cette époque les documents historiques se taisent sur Ouargla et les traditions locales, seules guides désormais dans cette histoire inédite des guerres du désert, nous montrent le pays sans souverains, vivant dans un état complet d'anarchie jusqu'à l'année de la peste et du tremblement de terre ...
                              Plus
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                              Source : Revue africaine - Pages Web associées
                              books.google.com/books?id=hs4OAAAAQAAJ&pg ...

                              1716 1716 - Gomme, dans le tremblement de terre d'Alger de 1716, le feu, qui se communiqua aux pièces de bois contenues dans les décombres, consuma en grande partie les maisons ébranlées qui ne s'étaient pas encore écroulées, et,. pour comble de malheur, les eaux de la source ...Gomme, dans le tremblement de terre d'Alger de 1716, le feu, qui se communiqua aux pièces de bois contenues dans les décombres, consuma en grande partie les maisons ébranlées qui ne s'étaient pas encore écroulées, et,. pour comble de malheur, les eaux de la source qui alimente Cran furent taries et le ravin mis à sec pendant plusieurs heures jusqu'au lever du jour. Le comte de Gumbre Hermosa, colonel du régiment de Navarre, brigadier des armées du roi Charles IV et commandant ...
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                              Moins
                              Source : Annales des mines - Pages Web associées
                              books.google.com/books?id=1NkEAAAAYAAJ&pg=PA10 ...

                              1755 1755 - Le grand tremblement de 1755 s'étendit sur au moins onze millions de kilomètres carrés. Ses effets se déployèrent jusque sous les eaux, dans beaucoup de lieux où ses secousses ne furent pas perceptibles. Il affecta les plus grandes portions des continents européen ...Le grand tremblement de 1755 s'étendit sur au moins onze millions de kilomètres carrés. Ses effets se déployèrent jusque sous les eaux, dans beaucoup de lieux où ses secousses ne furent pas perceptibles. Il affecta les plus grandes portions des continents européen, africain et américain; mais son extrême violence toucha la partie sud-occidentale du premier. » « En Afrique, ce tremblement de terre se fit sentir presque aussi sévèrement qu'en Europe. Une grande partie de la ville ...
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                              www.richardlemay.com/LIV/FRA/LIV ...

                              1790 1790 - aux Algériens.Expédition des Espagnol! , défaite d'O'Reilly. — Tremblement du terre de 1790. — Oran tombe en ruines.
                              Source : Histoire des pirates et corsaires de l'Océan et de la Méditerranée depuis … - Pages Web associées
                              books.google.com/books?id=rApbAAAAQAAJ&pg ...

                              1825 1825 - 9. Blidah, dans la province d'Alger, à 50 kilomètres Sud-Ouest d'Alger, avec citadelle et 3000 habitants, sans la garnison. C'est la nouvelle ville, l' ancienne ayant été détruite par un tremblement de terre en 1825. 10. Miliana, dans la province d'Oran, à ...9. Blidah, dans la province d'Alger, à 50 kilomètres Sud-Ouest d'Alger, avec citadelle et 3000 habitants, sans la garnison. C'est la nouvelle ville, l' ancienne ayant été détruite par un tremblement de terre en 1825. 10. Miliana, dans la province d'Oran, à 120 kilomètres Sud-Ouest d'Alger : 2000 habitants ; eaux thermales. LXXVII. - RÉGENCE DE TUNIS.
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                              books.google.com/books?id=8lBKAAAAYAAJ&pg ...

                              1856 1856 - Attenant a la tour, étaient des dépendances servant de logements et de magasins; — tout a disparu aujourd hui, par suite du tremblement de terre de 1856. (2)Fondation de la régence d Alger, chronique du xvi*siècle, par Sauder-Ranq.(1)Ce chlteau consistait en une tour carrée, d une douzainede mètres de baut, défendant la chausséequi reliait la presqu île à la terre ferme. Attenant a la tour, étaient des dépendances servant de logements et de magasins; — tout a disparu aujourd hui, par suite du tremblement de terre de 1856. (2)Fondation de la régence d Alger, chronique du xvi*siècle, par Sauder-Ranq.
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                              Source : Histoire de Djidjelli, Gigelli, Igilgilli, Hostoire des villes de la province de … - Pages Web associées
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                              1867 janv. 1867 - Lycée d'Alger. — Tremblement de terre de l'Algérie. — Une violente secousse de tremblement de terre s'est fait sentir à Alger le janvier 1867, environ quinze secondes. Il ya eu, dans le courant de la journée, d'autres secousses moins alarmantes. < Durant la ...Lycée d'Alger. — Tremblement de terre de l'Algérie. — Une violente secousse de tremblement de terre s'est fait sentir à Alger le janvier 1867, environ quinze secondes. Il ya eu, dans le courant de la journée, d'autres secousses moins alarmantes. < Durant la première secousse, écrit M. le proviseur du lycée d' Alger, c'a été • un spectacle effrayant que les masures de la ville 'agitant dans « tous les sens, avec des bruits semblables à ceux d'un train de che- < min de fer ...
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                              books.google.com/books?id=7j7fAAAAMAAJ&pg=PA62 ...

                              1891 15 janv. 1891 - Fig. 1- — Tremblement do terre du 15 janvier 1891 en Algérie. Tentes abritant les sinistrés; vue. d'ensemble du campement organisé aux environs du village de Gouraya. (D'après une photographie de M. Faure.)
                              Source : La Nature - Pages Web associées
                              books.google.com/books?id=angAAAAAMAAJ&pg ...

                              1980 10 oct. 1980 - Les vieux démons vont-ils quand même se réveiller ? Le 10 octobre 1980, cette région avait déjà été frappée par un tremblement de terre d'une magnitude de 7,1 degrés. Il avait fait au moins 5.000 morts. Toutes ces catastrophes ne laissent souvent que des ...La Terre a aussi tremblé dans la région de Chlef à 200 kilomètres à l'ouest d' Alger. Ce séisme d'une magnitude de 4,7 sur l'échelle ouverte de Richter n' aurait pas fait de victimes, ni de dégâts. Les vieux démons vont-ils quand même se réveiller ? Le 10 octobre 1980, cette région avait déjà été frappée par un tremblement de terre d'une magnitude de 7,1 degrés. Il avait fait au moins 5.000 morts. Toutes ces catastrophes ne laissent souvent que des paysages de désolation ...
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                              www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu ...

                              2003 22 mai 2003 - Jacques Chirac a exprimé la solidarité de la France avec les Algériens, le 22 mai 2003, au lendemain d'un violent tremblement de terre qui a fait plus de 500 morts et près de 5.000 blessés dans la région d'Alger. "Je voudrais (...) exprimer la très forte ...Jacques Chirac a exprimé la solidarité de la France avec les Algériens, le 22 mai 2003, au lendemain d'un violent tremblement de terre qui a fait plus de 500 morts et près de 5.000 blessés dans la région d'Alger. "Je voudrais (...) exprimer la très forte émotion de la France et de chacun d'entre nous devant le malheur qui vient de frapper l'Algérie, victime hier soir d'un terrible tremblement de terre qui a fait, hélas, de très nombreuses victimes", a déclaré le président ...
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                              www.kritix.com/bibliotheque/57-bouteflika-le ...
                              http://www.google.fr/#q=histoire+des...aab2c1e2011a82

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