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Comment l’Algérie peut battre le Maroc

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    Ce serait une grande surprise si l’Algérie ne détient pas son billet qualificatif pour la prochaine CAN» > «Je fais confiance à Benchikha»

    Connu pour son tempérament révolutionnaire et sa sincérité, l’ex-sélectionneur tunisien, Faouzi Benzerti, ne s’est pas privé de répondre en toute franchise à nos questions. Benzerti parle en plus de son avenir dans le football tunisien, de l’impact de la révolution du Jasmin sur le football tunisien et donne son avis sur le derby maghrébin Algérie-Maroc. Benzerti affiche sa sympathie pour les Verts, il dit être le premier supporter de l’Algérie le 27 mars prochain.
    Il s’est confié à notre confrère d’El Khabar Erriadhi.


    - Avant de commencer, félicitations pour la Tunisie d’avoir remporté le dernier CHAN ?
    - Merci, nous sommes également très heureux de ce titre, surtout qu’il est venu dans une circonstance particulière que traverse la Tunisie, après les derniers événements.
    - Mais ce titre africain des joueurs locaux n’était pas suffisamment célébré par le public tunisien…
    - Vous savez très bien que la Tunisie traverse une période délicate de son histoire sur les plans social et politique. C’est ce qui a dégradé le sport et le football en particulier au second degré, dont cette négligence pour notre titre de champion d’Afrique des locaux. Moi personnellement, je n’ai pas convenablement suivi ce tournoi. Pour être sincère, je n’ai suivi aucune rencontre du CHAN, j’avais d’autres préoccupations.
    - Cela signifie que vous n’avez pas suivi le derby maghrébin entre la Tunisie et l’Algérie au Soudan…
    - Non, je n’ai pas suivi cette rencontre. J’ai pris connaissance du résultat via les médias. A mon avis, le niveau entre les deux formations était équitable, c’est pour cette raison que la rencontre est allée jusqu’aux tirs au but pour départager les deux équipes. Le plus important est que le tenant du titre était maghrébin. En toute franchise, personnellement, je n’ai pas donné d’importance à cette compétition. Le plus important pour une sélection est lorsqu’elle remporte la CAN ou alors se qualifie au Mondial.
    - On s’attendait à ce que vous soyez le nouveau sélectionneur des Aigles de Carthage, après le départ du Français Bertrand Marchand…
    - C’est vrai… C’était prévu que je sois nommé sélectionneur de l’équipe première de la Tunisie, surtout que la plupart me surnommait le pompier, mais les contacts avec la Fédération tunisienne se sont vite interrompus. Ce n’est pas possible pour nous de trouver un terrain d’entente par rapport à mes différends avec le président de la Fédération.
    - La situation de la sélection tunisienne ressemble à celle de l’équipe d’Algérie. Cette dernière se prépare à affronter le Maroc, quel commentaire faites-vous sur cette rencontre ?
    - Permettez-moi de regretter l’état de la sélection algérienne. Tout le monde s’attendait à ce qu’elle garde son dynamisme qui l’a qualifié au Mondial sud-africain. Le mauvais départ de la sélection algérienne aux qualifications de la CAN 2012 a surpris plus d’un. Tout le monde s’attendait à une qualification facile des Algériens. Là, sa situation s’est compliquée, ce qui fait que sa prochaine sortie face au Maroc se fera sous une grande pression.
    - Selon vous, que faut-il faire pour s’en sortir victorieux de cette rencontre ?
    - Il faut dire que la mission serait délicate dans des conditions pareilles. Surtout que le classement des deux équipes marocaine et algérienne est favorable. Les Algériens n’ont pas le droit à l’erreur, ils n’ont pas d’autres choix que la victoire. En toute sincérité, ce serait une grande surprise si l’Algérie ne détiendrait pas son billet qualificatif pour la prochaine CAN. Il ne faut pas oublier que l’Algérie était demi-finaliste de la dernière édition en Angola. Ils se sont qualifiés avec brio au Mondial, tout cela fait que l’Algérie jouera sous une grande pression face au Maroc.
    - Pouvez-vous être plus explicite ?
    - Cela explique que les joueurs auront une pression particulière à assumer. Et l’aspect psychologique serait déterminant dans ce genre de rencontre.
    - Voulez-vous dire que Benchikha est appelé à se baser sur l’aspect psychologique ?
    - Je ne pense pas que Benchikha, tel que je le connais, négligera ce point très important. Plus que ça, le caractère derby de la rencontre donnera plus de sensation aux joueurs. C’est pour cela que je demande, si j’ai le droit, aux joueurs algériens de se montrer plus calmes. Dans le cas contraire, cela donnera plus d’avantages aux Marocains.
    - Qui allez-vous supporter lors de cette rencontre ?
    - Vu que les deux sélections sont du Maghreb, ce serait difficile pour moi de choisir une par rapport à l’autre. Mais je dirai que je pencherai vers l’équipe d’Algérie vu qu’elle est entraînée par un entraîneur local, contrairement à la sélection marocaine qui est entraînée par un Belge, en plus de l’amitié qui me lie à Benchikha qui m’oblige à le soutenir même moralement.
    - Donc, vous serez à 100% avec l’Algérie ?
    - Oui, je suis connu pour ma position envers l’entraîneur étranger. J’ai toujours soutenu l’entraîneur local. J’ai beaucoup salué la Fédération algérienne lorsqu’elle avait fait confiance à Saâdane pour la Coupe du monde. Je serai le premier supporter de l’Algérie face au Maroc. Je souhaite que l’Algérie gagne cette rencontre pour se relancer dans la qualification à la CAN 2012.
    - On revient à vous. Où allez-vous travailler à l’avenir ?
    - Sincèrement, je ne le sais pas encore. J’ai refusé plusieurs offres des pays du Golfe, également une autre de la part de la Fédération libyenne. Qui sait, avec les changements que pourrait connaître la Fédération tunisienne, je pourrais bien revenir en sélection.
    - Cela veut-il dire que l’actuel président de la FTF s’apprête à quitter son poste ?
    - Sûr ! Il représente l’ancien système du président Ben Ali, il faut qu’il parte.
    - Cela nous emmènera à parler de la révolution et son impact sur le football tunisien…
    - Le football est un phénomène sociopolitique, c’est tout à fait normal qu’il sera touché par la révolution. Il y aura forcément un impact sur le football tunisien, en commençant par la Fédération tunisienne qui connaîtra un changement sur tous les plans incessamment. En plus des clubs qui sont obligés d’entamer les élections en fin de saison, vu que la plupart des présidents des clubs avaient un lien avec l’ancien système.
    - Et quel est l’impact direct de la révolution sur les joueurs tunisiens ?
    - Je pense que les premiers gains sont le trophée de la CHAN. A mon avis, les joueurs tunisiens sont plus libérés après la révolution. Je suis sûr qu’ils seront plus forts à l’avenir. Attendez-vous à une renaissance sans précédent du football tunisien à l’avenir.

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    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    - Donc, vous serez à 100% avec l’Algérie ?

    Est ce une question à poser à une personne neutre et de surcroit entraineur d'un pays voisin ?

    La réponse du technicien tunisien est elle très peu diplomatique voire tirée par les cheveux.

    Il soutient l'Algérie car ils ont un entraineur national

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    • #3
      Comment l’Algérie peut battre le Maroc
      en les enfermant dans leurs chambre d'hotel le jour du match!!









      j'connais la sortie

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