Tweet
L’Union européenne complique
le problème sahraoui
Le président de la RASD, également secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a appelé l’Union européenne à saisir l’occasion de son sommet pour faire du référendum au Sahara occidental «un appui essentiel dans sa politique pour la consolidation de la paix et de la démocratie» dans les pays d’Afrique du Nord.
Dans son appel diffusé sur le site «La voix de l’Europe», M. Abdelaziz a demandé qu’on laisse le peuple sahraoui s’exprimer librement sur son avenir, à l’instar, dit-il, de ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Bahreïn», insistant au passage sur le fait que, comme on a permis au peuple du Soudan-Sud d’exercer son droit à l’autodétermination, il faut l’appliquer pour le Sahara occidental.
«L’Union européenne vient de soutenir un régime dictatorial, pourri, omettant ainsi le sursaut démocratique dont ont besoin les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord», a regretté M. Abdelaziz, en allusion à l’accord de pêche conclu à nouveau entre l’UE et le Maroc le 18 février dernier. Il a exhorté les Européens à écouter les recommandations des avocats et à refuser ainsi tout accord de pêche proposé au vote dans les mois à venir.
Le président sahraoui a affirmé qu’»en application du droit international, exploiter les richesses d’un peuple colonisé sans aucun accord de ce dernier est illégal, surtout, poursuit-il, lorsque le territoire est reconnu par l’ONU comme étant non autonome et attend sa décolonisation à travers un référendum d’autodétermination, particulièrement parce qu’il fait partie de l’Union africaine».
Le président sahraoui révèle avoir alerté le Conseil de sécurité au sujet de cet accord UE-Maroc, le qualifiant de condamnable, estimant ainsi que «voler les richesses halieutiques du Sahara occidental fragilise les négociations sous l’égide de l’ONU sur l’avenir du territoire que l’Union a de tout temps soutenu».
«Si le Parlement européen doit prendre une décision juste et raisonnable, il faut arrêter de pêcher dans les eaux sahraouies», affirme Mohamed Abdelaziz qui s’est élevé par ailleurs contre le refus de la France de soutenir l’établissement d’un organisme de surveillance et de protection des droits de l’homme rattaché à la Minurso au Sahara sous contrôle marocain. Y. M.jeune independant
le problème sahraoui
Le président de la RASD, également secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a appelé l’Union européenne à saisir l’occasion de son sommet pour faire du référendum au Sahara occidental «un appui essentiel dans sa politique pour la consolidation de la paix et de la démocratie» dans les pays d’Afrique du Nord.
Dans son appel diffusé sur le site «La voix de l’Europe», M. Abdelaziz a demandé qu’on laisse le peuple sahraoui s’exprimer librement sur son avenir, à l’instar, dit-il, de ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Bahreïn», insistant au passage sur le fait que, comme on a permis au peuple du Soudan-Sud d’exercer son droit à l’autodétermination, il faut l’appliquer pour le Sahara occidental.
«L’Union européenne vient de soutenir un régime dictatorial, pourri, omettant ainsi le sursaut démocratique dont ont besoin les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord», a regretté M. Abdelaziz, en allusion à l’accord de pêche conclu à nouveau entre l’UE et le Maroc le 18 février dernier. Il a exhorté les Européens à écouter les recommandations des avocats et à refuser ainsi tout accord de pêche proposé au vote dans les mois à venir.
Le président sahraoui a affirmé qu’»en application du droit international, exploiter les richesses d’un peuple colonisé sans aucun accord de ce dernier est illégal, surtout, poursuit-il, lorsque le territoire est reconnu par l’ONU comme étant non autonome et attend sa décolonisation à travers un référendum d’autodétermination, particulièrement parce qu’il fait partie de l’Union africaine».
Le président sahraoui révèle avoir alerté le Conseil de sécurité au sujet de cet accord UE-Maroc, le qualifiant de condamnable, estimant ainsi que «voler les richesses halieutiques du Sahara occidental fragilise les négociations sous l’égide de l’ONU sur l’avenir du territoire que l’Union a de tout temps soutenu».
«Si le Parlement européen doit prendre une décision juste et raisonnable, il faut arrêter de pêcher dans les eaux sahraouies», affirme Mohamed Abdelaziz qui s’est élevé par ailleurs contre le refus de la France de soutenir l’établissement d’un organisme de surveillance et de protection des droits de l’homme rattaché à la Minurso au Sahara sous contrôle marocain. Y. M.jeune independant
Commentaire