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La contagion au cœur de la «démocratie»

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  • La contagion au cœur de la «démocratie»

    A force de s'occuper des «Arabes opprimés» dans leurs pays et de s'extasier sur l'aubaine commerciale que leur offrent les «révolutions» dans le «mondarabe», les médias français ont oublié qu'il y avait des Français «arabes opprimés» chez eux. Et il y en a des tas, des immigrés, des enfants d'immigrés et des harkis et enfants de harkis. Des millions, dont une grande partie vit dans un pays à part, appelé «les quartiers».

    A côté de la démocratie, mais pas dans la démocratie, dans une sorte de salle d'attente, avant d'accéder à «l'intégration». C'est-à-dire devenir des Français, parce que le droit et les papiers ne les concernent pas. Eux, ils doivent s'intégrer, même avec une carte d'identité et un passeport français. D'ailleurs, avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, le débat sur l'immigration a envahi toutes les institutions et, ces jours-ci, il vient d'inviter son parti à débattre sur le thème «Islam et laïcité».

    Une autre façon de parler des «Arabes» de France et de leur identité. Et ce débat fait soit peur : «On est parti pour recommencer les effets néfastes, délétères du débat sur l'identité nationale», avertit le chef du groupe des députés socialistes Jean-Marc Ayrault, soit arrange : «La dernière fois que l'UMP a utilisé cela, c'était lors du débat sur l'identité nationale et le Front national a fait 15% (des voix) aux régionales. Alors, encore un effort … encore un petit débat, un petit blabla sur l'islam, la laïcité, et je pense effectivement que nous pourrons terminer à la présidentielle à 25%», jubile Marine Le Pen, la présidente du Front national et non moins candidate à l'élection présidentielle.

    Mais, voilà que les «Arabes» de France se révèlent comme pouvant, eux aussi, prendre en charge leur destinée et faire une «révolution», comme les autres dont s'occupe affectueusement France 24 et ses consœurs de l'audiovisuel de l'Hexagone. Celui qui en a parlé n'est pas un reporter en mission d'exploration à la recherche d'indices et de prémices à une explosion, c'est un people «arabe» reconnu comme «intégré», qui sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux, mais pour donner le change.

    Jamel Debbouze appelle les jeunes des «quartiers» à «gagner leur liberté». Il le dit clairement sur RTL : «Au même titre que l'Egypte, que la Tunisie, ou encore l'Allemagne de l'Est, ils vont s'énerver, ils vont vouloir regagner leur liberté». Il fait tout de suite prendre conscience que la «contagion» peut jouer et qu'un «domino» a été oublié, alors qu'il se trouve au cœur du territoire français.

    Du coup, on n'invoque plus les droits démocratiques, la justice sociale, les libertés et tous ces poncifs qui sont servis à l'envi sur toutes les antennes. La presse a peur : «Si Jamel Debbouze est hilarant sur scène, il serait temps qu'à l'image de tous ces ‘‘people’’ qui croient que la célébrité les rend plus aptes à donner leur avis, se concentre sur ce qu'il sait faire et qu'il évite de jeter de l'huile sur le feu…» (les journalistes peuvent).

    Il y a le feu, on le reconnaît, mais il faut éviter de l'alimenter, parce que «le parallèle entre la majorité des banlieusards, issus ou non de l'immigration, qui bossent et ont mieux à faire que d'aller incendier des voitures et «gagner leur liberté» en lançant des pavés sur les policiers et les peuples arabes (…), est évidemment totalement stupide.

    «Reste quand même cette possibilité que les propos de l'artiste peuvent avoir malgré tout un impact catastrophique sur des paumés de banlieue qui n'en demandaient pas tant pour haïr leur pays et faire porter le poids de leurs échecs sur la société dans son ensemble».

    «Notons que les échecs des jeunes Français leur appartiennent en propre, à la différence des échecs des jeunes du ‘‘mondarabe’’» et que s'ils se révoltent c'est qu'ils «haïssent leur pays». Merci pour eux.

    Par Ahmed Halfaoui

  • #2
    A force de s'occuper des «Arabes opprimés» dans leurs pays et de s'extasier sur l'aubaine commerciale que leur offrent les «révolutions» dans le «mondarabe», les médias français ont oublié qu'il y avait des Français «arabes opprimés» chez eux. Et il y en a des tas, des immigrés, des enfants d'immigrés et des harkis et enfants de harkis. Des millions, dont une grande partie vit dans un pays à part, appelé «les quartiers».

    comemntaire:
    peut être ....mais ils ne risquent pas d'être mitraillés par les rafales de sarkosy

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